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30 juin 2014 1 30 /06 /juin /2014 05:40

~~Soutenance de thèse le 27 juin à la Fla attribué le titre de docteur en histoire contemporaine avec la mention très honorable avec les félicitations unanimes de ses membres. Extraits de la présentation de ma thèse :

Cette soutenance de thèse sur « l’essor et le déclin de la pêche industrielle à La Rochelle entre 1871 et 1994 » est l’aboutissement de 4 années de travail. 1-Permettez-moi d’abord d’adresser des remerciements. Je n’aurais pas réalisé ce travail sans l’aide de 4 professeurs et maître de conférence de l’Université rochelaise : Guy Martinière qui m’a suggéré le domaine de recherche, Didier Poton, directeur de thèse pendant 2 ans, Bruno Marnot, qui lui a succédé, et Mickaël Augeron, co-directeur, lesquels m’ont constamment conseillés et soutenus.

Je n’aurais pas pris la mesure humaine de cette activité des grands chalutiers rochelais sans l’accueil de l’équipe du musée maritime (dont Patrick Schnepp, Annie Massias et Véronique Villedey), celle des anciens marins pêcheurs du syndicat CGT. J’ai une pensée pour l’un d’entre eux, André Bobinec, qui nous a quittés le mois dernier. Je veux dire aussi un grand merci à Pierre-Emmanuel Auger et à toute l’équipe des archives départementales. Merci aussi à celles et ceux qui m’ont aidé à la rédaction de cette thèse : Richard Pillard ancien lieutenant de pêche sur l’Angoumois, Jeanine Cousin ancienne secrétaire du Syndicat des armateurs à la pêche, Bruno Campaner mon neveu ingénieur en Allemagne, Laurence Le Quillec bibliothécaire et fille de marin pêcheur breton, Gérard Cognac ancien directeur de la halle à marée, Bernard Gourmel ancien directeur du port de plaisance et Marie-Madeleine Veyrinaud ancienne collègue professeure de français. Enfin, je ne saurai oublier mon épouse qui m’a soutenu durant ces longs mois.

2-Après mon master sur l’urbanisation de La Rochelle sous la houlette de Didier Poton, j’ai choisi ce sujet pour apporter une nouvelle pierre à la connaissance de cette ville dont j’ai été élu municipal et dont la mer constitue la matrice historique. Si son activité commerciale a fait l’objet d’études, l’histoire de sa pêche n’a été abordée que par une thèse de droit de Rémy Vaché en 1931 et 3 mémoires de maitrise en géographie plus récents portant sur des périodes limitées. Or pendant 120 ans, ce port a vécu au rythme de grands armements de chalutiers à la pêche hauturière, constituant aujourd’hui une histoire achevée. Plus globalement, les historiens ont, avec leur Groupement d’intérêt scientifique d’histoire maritime, ouvert le chantier de cette histoire des activités de la mer. Des ports, dont Arcachon, Boulogne, Dieppe, Granville, Douarnenez, Lorient, ont fait l’objet de recherches, de même que la pêche sardinière, la pêche à la langouste, le cabotage, les marins de la Bretagne ou ceux de la Seudre. Les pêches industrielles au XXe siècle constituent un champ de connaissance ouvert.

De nombreuses sources sont ainsi disponibles Ainsi, pour cette recherche, je me suis appuyé sur 4 types de sources publiques et privées

: *D’abord, les archives départementales de Charente-Maritime avec le fonds 41 ETP de la chambre de commerce, les fonds privés de la série J tels ceux de Jean-Claude Menu, ancien directeur général de l’ARPV, du Syndicat des armateurs à la pêche, mais aussi d’un administrateur judiciaire, Maître Rambour. D’autres séries et sous-séries présentent un grand intérêt : la sous-série Jx des journaux locaux, la série M de l’administration générale et de l’économie du département offrant de nombreux dossiers sur les statistiques portuaires et ferroviaires, la sous-série 5 P des douanes et ses dossiers de francisation des navires, la série S des travaux publics et du transport offrant de nombreuses statistiques sur les mouvements et les travaux du port, la sous-série 1 T comportant les archives des inscriptions scolaires, la sous-série 6 U 5 ouvrant les archives du tribunal de commerce de La Rochelle, enfin la sous-série 1409 W apportant des informations sur l’évolution de certains armements.

* Par ailleurs les anciens marins et leur syndicat CGT m’ont permis d’accéder à leurs archives, remises depuis aux archives départementales. C’est une source très riche de connaissance de l’activité syndicale depuis la Libération, les archives d’avant-guerre ayant été détruites au moment de l’arrivée des troupes allemandes.

*Le Service Historique de la Défense à Rochefort dispose, quant à lui, des archives de l’Inscription maritime du quartier de La Rochelle, en particulier les rôles d’équipages des chalutiers à vapeur du début du XXe siècle.

* Enfin, j’ai pu accéder à des archives privées, recevoir les témoignages d’anciens armateurs tels André Auger, Jacques Laurent, Jean-Claude Menu, pour qui j’ai une pensée, et son épouse Vérane Menu, des descendants d’armateurs tels Gérard de Suyrot, François Véron, Élian Castaing et Simon Gaury, d’anciens capitaines d’armement tels Michel Morlier, Claude Sentier ou Émile Vinet, sans oublier celles d’Yves Gaubert ancien journaliste au Marin et de Bernard Tesson ancien aumônier de la Mission de la mer.

L’étude de ces sources et la constitution d’une bibliographie ont permis de mettre en évidence plusieurs grandes phases d’évolution.

4-Ainsi, le choix d’un plan chronologique, partagé avec mon directeur de thèse, s’est révélé très productif :

*La première partie porte sur la création des grands armements dans les années 1871-1920. Elle met en relief le rôle précurseur d’Arcachon dans l’innovation du chalutage à vapeur avec le chalutier Turbot dont la réalisation relève du choix de David-Louis Allègre en 1836, celui de La Rochelle avec l’expérience de l’Anglais Craggs en 1871 qui fut un échec et le rôle décisif de la Grande-Bretagne dans la percée de la pêche industrielle. A La Rochelle, les grands armements sont créés entre 1904 et 1920. Les 2 plus grands armateurs sont Oscar Dahl qui crée la société des Pêcheries de l’Atlantique en 1904, Fernand Castaing celle des Chalutiers rochelais en 1918 après avoir initié une coopérative en 1909. D’autres armements sont nés dans les années 1910, ceux ceux d’Henri Véron, René Maubaillarcq, Paul Gufflet et Victor Bousquet, qui constituent en 1913 l‘Association Rochelaise de Pêche à Vapeur. Enfin en 1920, Charles De Peyrecave crée la PARO, les Pêcheries et armements de La Rochelle-Océan, et Maurice Pilliard la SAPAO, la Société anonyme de pêches et armements de l’Ouest. Se constitue ainsi un armement rochelais très concentré, qui bénéficie de capitaux venus de tout le pays et de l’embarquement de nombreux marins venus nombreux de Bretagne.

* La deuxième partie met en exergue l’essor spectaculaire de cette activité entre 1920 et 1944. Les armements rochelais sont très rentables. Ils sont à la pointe des innovations et pratiquent une intégration forte des activités de la mer et de la terre. Les marins pêcheurs bretons se sédentarisent dans les quartiers qui entourent le port. Cependant, à la différence de Lorient, ces armateurs rochelais refusent dans les années 1920 la construction d’un nouveau port proposé par l’État, mais obtiennent la construction de pêcheries et l’allongement des quais du bassin des chalutiers. La crise de 1929 et les 3 dévaluations du franc contrarient l’essor des pêches rochelaises, provoquent, par le renchérissement du prix des charbons importés, une grave crise des armements locaux composée essentiellement de chalutiers à vapeur. Lors de l’Occupation, des armateurs peuvent continuer à pêcher. A la Libération, Oscar Dahl sera ainsi accusé de collaboration économique.

*Enfin, la troisième partie analyse la reprise puis le déclin rapide de cette pêche entre 1945 et 1994. Grâce au plan d’État de reconstruction de la flotte de pêche industrielle, la pêche rochelaise reprend son essor, mais plafonne entre 20 000 et 25 000 tonnes en 1964-1965, ne dépassant guère le niveau des années 1920 et le record de 22 137 t en 1924. Une nouvelle halle à marée est mise en exploitation par la chambre de commerce en 1956, la flottille se développe et atteint 95 chalutiers en 1966.

De nouvelles sociétés sont crées qui relativisent le poids des premiers armements, tels les armements Horassius, Sanquer, Onfroy, Laurent, Auger et le dernier d’entre eux pour tenter de sauver la pêche industrielle, la SARMA en 1978.

Mais les atouts de cette pêche industrielle se transforment en faiblesses dès 1965 avec l’appauvrissement des fonds de pêche du golfe, surexploités par les Français et les Espagnols, non protégés, poussant tardivement les Rochelais à rechercher d’autres lieux de pêche telles les côtes de la Mauritanie et celles des des îles anglo-normandes, au prix de déplacements plus longs et plus coûteux en carburant, à la différence des Lorientais plus proche des lieux de pêche.

Dès 1965, une réforme remet en cause les avantages fiscaux dont bénéficiaient jusqu’alors les sociétés quirataires nombreuses à La Rochelle. C’est, de manière précoce, le début du déclin rapide et inexorable des armements, malgré la décision de réaliser un nouveau port de pêche à Chef-de-Baie, mis en service en 1994, l’année où est vendu le dernier grand chalutier le Scapiria 1..

5-Il s’agit donc bien là d’une trajectoire spécifique de la pêche industrielle rochelaise Une précocité marque la naissance de cette activité, de sa crise dés 1929, de son déclin dès 1965. La situation du port au cœur du golfe devient un handicap avec la surexploitation des fonds et l’éloignement des lieux de pêche. Sa structure très financière, à la recherche d’un profit immédiat, devient cause d’une grande fragilité et se délite dès la mise en cause des sources de profit. Cette fragilité est plus globalement l’expression d’un développement exogène de ces armements. En effet, les grands armateurs sont surtout venus d’ailleurs, Oscar Dahl de Norvège, Fernand Castaing du bassin d’Arcachon, Charles De Peyrecave et Maurice Pilliard de Paris. Les capitaux sont pour l’essentiel des placements extérieurs à la pêche et à la ville à la recherche d’un profit immédiat ; les marins pêcheurs sont à près de 80 % des inscrits maritimes bretons, poussés à la migration par les crises de la pêche à la sardine et celle du cabotage à voile. C’est donc une activité qui se greffe sur le port rochelais, se développe comme une vague spéculative qui peut enfler rapidement et se réduire comme une peau de chagrin quand la rentabilité n’est plus. Ainsi, devenu le 1er port de pêche de l’Atlantique dans les années 1920 devant Lorient et Arcachon, le 2e de France derrière Boulogne, La Rochelle rétrograde au 4e rang national dans les années 1960, derrière Boulogne, Concarneau et Lorient.

Une étude comparative permet de mieux mesurer les difficultés de La Rochelle, face aux atouts des ports bretons et particulièrement de Lorient, lequel a su convertir 90 % de sa flottille de chalutiers classiques à pêche latérale en chalutiers à pêche arrière, ce qui n’est pas le cas de La Rochelle qui ne l’a fait qu’à hauteur de 25 % en 1975. Lorient, avec le groupe Jego-Queré, a su aussi créer une base avancée en Écosse, rapatriant le poisson par camions frigorifiques. Il a ainsi atteint 75 000 t d’apports en 1973, alors que La Rochelle n’est déjà plus qu’à 18 000 t. Le déclin rochelais est très rapide et très fort ; il est irréversible et s’achève en 1994. En 2010, alors que Lorient se positionne au 2e rang national avec encore 25 000 t, La Rochelle n’est plus qu’au 22e rang avec 2 500 t, 2 fois moins qu’à La Cotinière sur l’île d’Oléron, 10 fois moins qu’en 1964-1965.

6- Enfin, cette thèse est une étude globale. J’ai souhaité, en effet, apporter un éclairage transdisciplinaire mêlant plusieurs approches :

*L’approche géographique permet de voir la position privilégiée du port au cœur du golfe riche en poissons nobles à chair blanche, en particulier le roi merlu, très recherché et qui a fait la réputation de la criée. Ce port, au fond d’une baie, est facile d’accès par tous temps, protégé par les îles de Ré et d’Oléron, contrairement au bassin d’Arcachon dont la passe d’accès est dangereuse. Des investissements de l’État ont permis d’aménager son havre d’échouage, son accès, le bassin intérieur mis en service en 1808 et le bassin extérieur en 1862. Ce dernier deviendra le bassin des chalutiers après le transfert du trafic commercial dans le nouveau port de La Pallice en 1891. La Rochelle bénéficie en 1857 d’une liaison ferroviaire avec le réseau national, atout majeur face à ses concurrents pour approvisionner plus rapidement une large clientèle en France, mais aussi en Espagne, Italie et Suisse.

*L’approche écologique met en relief le productivisme de cette pêche industrielle au nom de la rentabilité financière, ce qui n’exonère pas pour autant les pêcheurs côtiers, face à l’absence de protection des frayères jusqu’en 1970. La surexploitation de la ressource met en cause le caractère durable de la pêche et les scientifiques ont pointé cette question pour le golfe de Gascogne depuis 1892. Seules les guerres ont permis à la ressource de se reconstituer provisoirement.

*L’approche économique permet de mesurer l’importance de ces armements industriels qui naissent entre 1904 et 1920. La pêche est dominée par un petit nombre d’armateurs, dont les 2 plus grands, Dalh et Castaing, représentent 57 % % des grands chalutiers du port en 1920. Ils ne sont cependant pas, à la différence de Lorient avec Émile Marchesche, des négociants en charbon d’origine. Cette approche permet de mettre en évidence la forte rentabilité de cette activité qui peut atteindre 12 % net d’amortissement dans les années 1920 comme l’armement Véron, ce qui explique l’attrait des armements rochelais pour des capitaux provenant de toute la France. Il met aussi en évidence, à la même époque, leur forte concentration verticale intégrant, comme l’armement Castaing ou celui de Dahl, les activités d’armement des navires, la fabrication de glace, les ateliers de réparation, de réalisation de caisses en bois, l’expédition du poisson frais par camion.

*L’approche juridique montre, à côté de sociétés de fait, non déclarées résultat d’accord entre 2 ou plusieurs personnes pour financer de petits chalutiers en bois, la présence de formes capitalistiques de sociétés : les SARL limitant la responsabilité des associés, les sociétés anonymes au capital plus important apporté par des actionnaires, enfin et surtout la présence très importante à La Rochelle, des sociétés quirataires bénéficiant de forts avantages fiscaux jusqu’en 1965. Ces sociétés quirataires, déclarées, permettent, après la Deuxième Guerre mondiale, le financement et la gestion de chalutiers métalliques plus grands et plus coûteux en copropriété, chaque part constituant un quirat ; elles permettent un appel large à des capitaux non maritimes qui délèguent toute la gestion à un armateur déclaré.

*L’approche technique des progrès de la navigation, du chalutage et de la conservation du poisson, met en évidence 3 phases d’une véritable révolution technique qui bouleverse la pêche à partir de 1880.

Celle des années 1880-1914, qui trouve sa source dans la révolution industrielle anglaise avec la construction de chalutiers à coques métalliques, la motorisation à vapeur dans les années 1860-1870, et la mise au point du chalut Ottertrawl, chalut à plateau, dont l’utilisation se répand après 1894. L’utilisation de la glace à bord permet des marées de plusieurs jours.

Une deuxième phase majeure, entre 1919 et 1939, voit l’apparition du moteur diesel et de la TSF à bord ainsi que des instruments de navigation (radiogoniomètre, échosondeur). D’autres innovations importantes se font jour qui sont surtout le fait d’armements rochelais. C’est le cas dans le domaine du chalutage, avec la mise au point du chalut Vigneron-Dahl en 1921. C’est aussi le cas dans celui de la conservation du poisson frais grâce à l’utilisation par l’armement Castaing de machines frigorifiques à bord, puis de la congélation du poisson dans la saumure par la PARO en 1929, enfin de la réfrigération par le refroidissement dans l’eau de mer en 1932 par l’armement Maubaillarcq.

Les années 1950-1960, enfin, voient la généralisation de la propulsion au diesel, le lancement des chalutiers pêche arrière, l’utilisation des techniques modernes de positionnement et de communication, tels les radars, sondeurs, sonars, et l’apparition du chalut pélagique.

*L’approche sociologique permet de mesurer la dureté de la condition des marin-pêcheurs, leur type de rémunération dominé par le système traditionnel à la part, alors que le système du minimum garanti ne concerne que 20 % des marins pêcheurs. Nous analysons aussi leur importante syndicalisation avec une CGT forte, leurs revendications, leurs mouvements de grève telle celle de 1963. Enfin, La Rochelle est marquée par l’origine bretonne déterminante des marins, près de 80 % au début du siècle, dont près de 60 % venus des circonscriptions maritimes d’Auray et de Vannes, fuyant la misère à la suite du déclin de l’industrie et de la pêche à la sardine, mais aussi du cabotage à voile fin XIXe-début XXe siècle. Les plus grands armateurs ne sont pas rochelais : Dahl vient de Norvège, Castaing du bassin d’Arcachon, les fondateurs de la SAPAO et de la PARO sont des Parisiens. Seuls sont rochelais les fondateurs de l’ARPV. Cette approche permet enfin de mesurer l’importance du peuplement de 4 quartiers rochelais autour du port par ces marins bretons et leurs familles, la vitalité de leur culture, l’action d’autres institutions comme la Mission de la mer créée par l’Eglise catholique.

*L’approche politique, enfin, analyse le rôle important des pouvoirs publics locaux et nationaux. C’est vrai de la mairie en lien avec la chambre de commerce pour impulser des décisions favorables aux activités portuaires, du conseil général pour l’aide à la pêche et surtout de l’État pour le financement et l’aménagement portuaire. C’est le cas de l’Etat qui joue un rôle essentiel avec son grand plan de travaux portuaires de 1837 ou celui de la reconstruction de la flotte des chalutiers industriels en 1945. La Communauté Economique Européenne, instaurée en 1957, ouvre progressivement les frontières aux importations de poisson, alors que la politique commune des pêches, mise en place en 1971, instaure en 1983 des TAC, les taux acceptables de capture, et des quotas limitatifs. En 1976, la conférence des Nations-Unies instaure des zones économiques exclusives de 200 milles au large des côtes, ce qui se traduit entre autre par l’éviction de chalutiers européens des eaux étrangères à la CEE, telles les eaux cantabriques, avant l’intégration de l’Espagne et du Portugal dans la CEE en 1986.. (...)

Henri Moulinier

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J'ai rédigé une plaquette sur mon grand père Armand H. Peigné qui a créé à Nantes une cie d'armement chalutiers à vapeur en 1901.Ceux-ci immatriculés à Nantes au nombre de 12 furent basés à la Rochelle port du Gabut<br /> L'armement pris le nom de Pêcheries Maritimes les Damiers. Cet armement disparu en juin 1923 par la vente des deux derniers chalutiers Damier et Harle tous deux 2° du nom par Xavier Obalski administrateur, à la Sté des chalutiers de la Rochelle (J. F. Castaing )<br /> Si nous pouvions échanger quelques renseignements, je serai intéressé.<br /> Cordialement Loïc Peigné de Nantes
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  • henri Moulinier
  • Adjoint au maire honoraire de La Rochelle. Ancien professeur de lycée en S.E.S. et chargé de cours d'éco Université de La Rochelle. Docteur en histoire. Militant LDH La Rochelle.
  • Adjoint au maire honoraire de La Rochelle. Ancien professeur de lycée en S.E.S. et chargé de cours d'éco Université de La Rochelle. Docteur en histoire. Militant LDH La Rochelle.

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