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30 juin 2009 2 30 /06 /juin /2009 15:42


Les élections régionales approchent à grand pas, en (mars) 2010. Ce sont des élections à 2 tours ( voir les modalités dans un autre article de ce blog)

La droite veut reconquérir des Régions actuellement gérées par la gauche, sous présidences socialistes dans 20 des 22 régions de France. Elle vient, sous la houlette de Nicolas Sarkozy, d'élargir son camp avec Devilliers et le parti de chasseurs ( CPNT). Il prépare, dans le  même mouvement, sa réélection aux présidentielles de 2012.

Face à cette démarche, la gauche doit faire face, mais avec la volonté de mieux mettre les régions au service des citoyen(ne)s, d'en faire des lieux de plus grande démocratie et de lutte contre la crise économique, sociale et écologique. Le Parti Socialiste, en position sortante dominante, veut obtenir, dès le premier tour, que les autres mouvements politiques se rallient à lui, pour sauver les régions gérées par lui et ses alliés.Il se tourne vers le Modem

Il y a 2 tour aux élections régionales

Contrairement aux européennes récentes, et comme pour la plupart des élections françaises, les élections régionales se déroulent en 2 tours. Le premier permet aux citoyen(ne)s d'affirmer leurs préférences politiques et au 2e tour de promouvoir des rassemblements, à vocation majoritaire.

C'est pourquoi, pour mieux se rassembler au 2e tour et permettre le débat sur les enjeux de ces élections, sur les contenus des programmes à promouvoir, le 1er tour ne doit pas être monolithique, sous hégémonie socialiste. Une politique mieux à gauche est possible dans nos régions.

Pour des listes autonomes au 1er tour de la gauche de gauche

Pour promouvoir ce débat citoyen, le 1er tour doit être celui du renforcement d'un autre pôle à gauche ( voir d'autres prises de position dans un autre article de ce blog), à côté du PS-MRG ( et du Modem?) Comme Europe Ecologie qui a décidé de listes autonomes au 1er tour, le gauche de gauche doit se rassembler partout en des listes communes: celles du  Front de gauche ( PCF, Parti de Gauche, Gauche Unitaire), élargies à d'autres partenaires: dont le Npa, qui cette fois ci, n'a pas dit non ( voir communiqués ci-dessous), la Fase (la Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique), et d'autres mouvements. Et s'élargir aussi aux citoyens non organisés sur le plan politique: syndicalistes, associatifs, féministes, altermondialistes, citoyen(ne)s motivés, milityants socialistes qui rejettent le dérive centriste du PS, écologistes de gauche ...

Au second tour, le désistement républicain et la fusion des listes à gauche pourront permettre de créer une dynamique majoritaire, à condition de refuser toute alliance avec le Modem. Mais cela n'est pas l'objet du 1er tour et à "chaque tour, suffit sa peine"!!!

C'est cette démarche que je partage avec le Parti de Gauche et Jean Luc-Mélanchon, et cala de manière résolue. Avec la volonté de renforcer et structurer le Front de gauche, comme une donnée permanente, et capable de faire Front pour les élections à venir, face à Sarkozy et sa politique: un "paquet" pour les élections régionales, présidentielles et législatives.

Cette bataille ne fait que commencer, mais il nous faut faire vite!

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Analyse issue de la FASE ( Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique):

 

L’autonomie par rapport au PS

(en général et, en particulier, au premier tour des prochaines élections régionales)

Pour quoi ? Pourquoi ?

 

 

Parce qu’il y a deux options à gauche : l’option social-libérale, qui prétend réguler

le capitalisme ou accompagner ses effets les plus dommageables ; l’option de

la transformation sociale et écologique, qui vise le dépassement du capitalisme et

e toutes les dominations. Il ne s’agit pas de combattre le PS mais de

contester l’hégémonie social-libérale à gauche.

 

Pour prolonger les luttes actuelles en s’exprimant pour une alternative de rupture

avec la seule gestion des inégalités et la marchandisation de tout.

 

Pour transformer les politiques régionales : les majorités de gauche sortantes dans

20 des 22 régions ont permis des avancées positives (gratuité des transports pour

les chômeurs et les précaires en Ile-de-France, politiques en faveur du développement

des transports en commun, démocratie participative…), mais celles-ci ont

été insuffisantes (alors que les Régions disposent de compétences renforcées et

de moyens importants). L’enjeu aujourd’hui est de faire des Régions des pôles

de résistances au libéralisme et à Sarkozy, de faire contrepoids à l’Etat UMP, de mener

des politiques nouvelles contre les fractures sociales et territoriales, incluant des ambitions

écologiques fortes, pour les droits fondamentaux. L’ambition ne peut être de reconduire

les majorités sortantes : il faut de nouveaux choix et de nouvelles politiques régionales. 

 

Pour faire gagner la gauche. La reconduction des alliances de premier tour avec le PS

serait synonyme de démobilisation d’une partie importante des citoyens de gauche,        et des catégories populaires en particulier. Pour faire gagner la gauche, il faut que

s’exprime au premier tour une forte exigence de politiques transformatrices. C’est cette

dynamique qui peut permettre des victoires de la gauche au second tour et préserver les Régions d’un retour de la droite.

 

Pour unir dans les urnes ceux qui luttent dans la rue. C’est la gauche de

transformation qui doit permettre que le mouvement social investisse la politique, jusqu’à

participer aux institutions. C’est elle qui porte l’exigence d’une véritable alternative

politique, sociale et écologique, féministe et contre toutes les discriminations, pour en finir avec les années d’alternances décevantes.

 

Pour contester les « solutions » du capitalisme vert face à la crise écologique. Celle-ci appelle des réponses qui concilient ambitions sociales et ambitions environnementales ; des solutions antilibérales et écologistes : contre le productivisme, contre l’inflation consumériste ; contre l’exploitation irresponsables et les gâchis des ressources naturelles… L’heure n’est pas à opposer les exigences sociales et les exigences environnementales.

 

Pour poser les premiers jalons d’une refondation idéologique et culturelle de la gauche. Tout le monde fait le constat que la gauche est à réinventer. Pour cela, il faut s’émanciper du renoncement social-libéral mais aussi créer des espaces communs de la gauche de transformation pour élaborer un nouveau projet politique.

 

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  Sur le blog de Jean-Luc Mélanchon: www.jean-luc-melanchon.fr
 
Extrait concernant les élections régionales ( début Septembre 09):

 

" (...) UN PAQUET DE TROIS ELECTIONS


Dans une précédente note sur ce blog j’ai présenté la proposition du Parti de Gauche de lier les trois prochains scrutins dans notre accord du Front de gauche.


Cette proposition est sur la table. Elle n’est pas un préalable. Mais un test? Oui. Pourtant, selon le rapport de Pierre Laurent devant le conseil national du PCF, ce n’est pas la conception du PCF ni son mandat de congrès. Ce n’est pas ce que nous avions compris de l’une et de l’autre. De plus dans ce cas que peuvent bien signifier alors les précédentes déclarations selon lesquelles le Front de Gauche devait s’inscrire dans la durée?


Mais je reconnais que les meilleurs connaisseurs de leur ligne sont les communistes eux-mêmes. Cependant comme dans le même temps les dirigeants communistes disent qu’ils sont d’accord pour un «comité permanent» du Front de Gauche et la mise au point d’une «plateforme partagée» et qu’ils lient tout cela à la tenue «d’ateliers» avec la participation du PS, il y a problème. Nous ne voulons pas de «comité permanent» avec le PS, nous ne croyons pas que ce soit le moment d’une «plateforme partagée» avec le PS. Surtout pas au moment où celui-ci engage le dialogue du «camp de l’alternance» avec le Modem de Bayrou.


L’ambiguité doit donc être levée.


Le dire ce n’est mettre personne au pied du mur. C’est pouvoir s’organiser en connaissance de cause. Car, pour notre part, si nous n’exigeons pas des communistes qu’ils suivent notre ligne d’action nous sommes bien certains qu’eux n’espèrent pas nous faire renoncer à la nôtre. En effet, nous n’avons pas du tout l’intention de renoncer à notre cohérence. Nulle part.


Le Front de gauche doit s’enraciner et s’élargir de façon autonome par rapport au PS. Nous ne ferons donc aucune liste en commun avec le PS au premier tour. Et nous nous militerons avec ceux qui partagent notre vision. Tous, qu’ils viennnent à titre collectif ou individuel.


Je résume notre orientation: liste autonome au premier tour, «fusion démocratique» au second entre les listes de gauche. «Démocratique» signifie que chacun occupe le nombre de sièges correspondant à son résultat du premier tour. Autrefois on disait «à la calculette». Tout le monde comprend.


Nous sommes certains qu’il existe de nombreux partenaires pour cette ligne. Le NPA, La fédération, combien de groupes localement se disent disponibles.

 

Nous pensons que les communistes le prendront en compte. Nous voudrions mener cette nouvelle bataille la main dans la main, de nouveau, avec le Parti communiste. J’ai dit mille fois ce qu’il représente pour nous depuis 2005 et le Référendum Constitutionnel. Nous le voulons parce que nous croyons que la démonstration a été faite de la fécondité de cette ligne dans les élections européennes.


Et si nous avons avancé la proposition de faire un paquet des trois prochaines élections, nous savons aussi que c’est une façon de ne pas rester le nez cloué sur une élection dont la nature pousse à la géométrie variable. Nous avons dit aux communistes que c’était aussi pour nous une façon de ne pas faire des cas particuliers de telle ou telle région un point de blocage pour tout notre projet commun a long terme. Enfin nous avons fait une proposition originale pour dénouer le tout.

 


 

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NPA et Parti de gauche: vers une alliance

Les deux formations se sont prononcées mardi 29/6 pour un accord national
en vue du premier tour des élections régionales

Jean-Luc Mélanchon, président du Parti de gauche, et Olivier Besancenot,
porte-parole du NPA, ont prévu la constitution de "listes autonomes
et indépendantes
" dès le premier tour, sans plus de précision.

Celles-ci associeraient le "Front de gauche" (Parti de gauche et PCF),
"et le NPA" ainsi que "LO [Lutte Ouvrière], les Alternatifs" entre autres.

Olivier Besancenot a "exclu une fusion politique avec le PS". De la même façon,
 il n'y aurait pas d'accord avec Europe Ecologie.

Au second tour, ces listes "se battront pour faire gagner la gauche et empêcher
 que des régions basculent à droite" par des fusions "techniques"
ou "démocratiques" des listes de gauche "à l'exception de tout accord
 incluant le Modem".


Les listes seront "porteuses des exigences des classes populaires" et d'un
programme d'urgence "en rupture avec la logique capitaliste", précise
le communique du Parti de gauche et du NPA.

En mars, le Nouveau parti anti- capitaliste, qui n'a obtenu aucun eurodéputé,
avait refusé de rejoindre le Front de gauche. Lequel a obtenu quatre sièges
de parlementaires au Parlement de Strasbourg. Le NPA avait alors estimé que
le PCF rejoindrait les socialistes.

  Voir en cliquant ici le texte du communiqué commun PG-NPA


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Déclaration commune du PCF et du NPA – 6 Juillet 09

Le PCF et le NPA constatent les ravages provoqués par la crise globale du
système capitaliste, à la fois économique, sociale, écologique et démocratique,
dans laquelle les politiques libérales ont plongées la France, l’Europe et le
Monde. Ils dénoncent la vague de licenciements qui frappe de plein fouet le
monde du travail et constatent la nouvelle offensive de Nicolas Sarkozy, de la
droite et du Medef contre les salariés, annoncée lors du Congrès de Versailles.

La situation sociale pour la majorité de la population se dégrade chaque jour.
L’ensemble du monde du travail, les jeunes, les retraités, les chômeurs paient
chaque jour les frais de cette crise du système capitaliste. Le NPA et le PCF
condamnent les licenciements quasi-quotidiens aujourd’hui et la volonté de
Sarkozy et de son nouveau gouvernement de continuer son offensive antisociale :
 travail du dimanche, départ à la retraite à 67 ans, privatisation de la Poste,
suppressions massives d’emplois dans la fonction publique, réduction massive
de l’intervention publique au travers de la loi RGPP… Dans le même temps, de
nombreuses luttes se poursuivent, en particulier dans les entreprises, que l’on
pense aux Continental, Caterpillar, Goodyear, ainsi que beaucoup d’autres qui se
 battent pied à pied contre les licenciements. Dans les universités, les hôpitaux,
autour de la poste, des mobilisations fortes ont lieues tandis que le secteur de
l’énergie a connu la plus longue grève de son histoire.

Face à cette offensive, le PCF et le NPA pensent qu’il est urgent de contribuer aux
luttes et à l’union la plus large autour des salariés pour revendiquer le droit à un
emploi stable et bien rémunéré pour toutes et tous, l’augmentation des salaires et
de tous les revenus, la défense et le développement de tous les services publics,
mais aussi et d’abord le refus catégorique du recul de l’âge de la retraite .

Fort de ces convergences sur l’analyse de la crise du capitalisme et sur la nécessité
de s’y opposer, le NPA et le PCF veulent travailler à la constitution de fronts
unitaires contre la politique de Sarkozy et de son gouvernement. Dans le même
 temps, ils proposent d’oeuvrer au rassemblement le plus large autour d’un projet
en rupture avec le capitalisme, alternatif aux orientations du pouvoir actuel.

Concernant les élections régionales :

Le NPA propose au PCF de constituer des listes unitaires indépendantes composée
du PCF, du NPA, du PG, de LO, des courants composants la Fédération,
de militant-e-s associatifs et des quartiers. Tirant un bilan critique des politiques
défendues actuellement dans les régions, il propose que ces listes avancent un plan
d’urgence social et démocratique régional (refus des subventions aux entreprises,
développement des services publics…). Elles seront pour cela clairement
indépendantes du PS et des listes de type Europe Ecologie. Au second tour, ces
listes unitaires auront la volonté de battre la droite et pour cela pourront être
amenées à faire des « fusions techniques » des listes de gauches sauf en cas de
présence du Modem. Pour le NPA, l’indépendance vis-à-vis de la gestion sociale
 libérale doit être assumé jusqu’au bout, et donc l’ensemble des élus issus de
 chaque formation partie prenante des listes unitaires refuseront de contracter des
 accords de gestion avec les dirigeants du PS et d’Europe Ecologie.

Le PCF, dans la poursuite et l’élargissement de la démarche du Front de Gauche,
entend construire à partir d’une réflexion sur les contenus d’une politique
 alternative, un rassemblement majoritaire permettant de mettre en œuvre de
véritables politiques de gauche. Pour les élections régionales, dans cet esprit, il
appelle à tout faire pour empêcher la droite de reconquérir des régions, a créer les
conditions de majorités politiques clairement ancrées à gauche sur des projets
 nettement plus combatifs que ceux mis en œuvre depuis six ans et à renforcer dans
ces assemblées l’influence et l’autorité d’élues et d’élus au service de tels projets.
 Il insiste sur la nécessité de ne poser aucun préalable à la recherche de l’unité de
 celles et ceux qui dans leur grande diversité à gauche souhaitent un changement de
politique et des pratiques qui mettent l’intérêt général au dessus des intérêts partisans.

Le PCF et le NPA décident de poursuivre leurs contacts avec la volonté d’aboutir
aux accords les plus utiles à leurs concitoyens et aux changements politiques dans
notre pays. La discussion se poursuivra notamment dans un groupe de travail sur
les contenus dont le cadre sera définit ultérieurement.

Auteur : Jean-Pierre Deroudile 

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Les Alternatifs
www.alternatifs.org

Compte rendu commun de la rencontre entre le Parti de gauche

                  et les Alternatifs le 26 juin

Des délégations de l'exécutif des Alternatifs et du Parti de Gauche se sont rencontrées
vendredi 26 juin au siège des premiers.

La rencontre a permis un échange sur la situation sociale et politique après les
Européennes, les deux organisations ayant une approche comparable des résultats et de
 leurs significations et en conséquence du renforcement prévisible de l’offensive de la
droite dans les semaines à venir
. Cette analyse ne fait que renforcer ce que réclamaient
 déjà ensemble, les deux mouvements lors de leur première rencontre en décembre 2008 :
la nécessité d’un « front unitaire de toutes les forces politiques de la gauche de
transformation sociale et écologique », dans les luttes et dans les urnes
.

Dans ce cadre, les deux partis constatant de fortes convergences stratégiques
notamment  pour les élections régionales à venir, la discussion a pu rentrer dans les détails. Le PG et
les Alternatifs abordent ces élections, comme celles qui suivront, avec une approche
majoritaire : il est question de modifier le rapport de force à gauche seul moyen à terme
de rassembler une majorité sur un programme de transformation qui sera du coup en
situation de battre la droite.

En conséquences, elles se prononcent au premier tour des régionales pour un

accord national sur des listes autonomes de l’ensemble des forces de
la gauche de transformation et de l’écologie radicale.
Ces listes seraient porteuses de
 mesures en rupture avec la logique capitaliste et le productivisme pour les régions,
donc  autonomes  du PS. Leur ambition affichée est d’être en tête des listes de gauche
 au soir du premier tour dans le maximum de région et du coup en situation d’appliquer
leur programme. Seule l’unité la plus large peut le permettre et les deux mouvements
 s’accordent pour le favoriser d’ici là.

Au second tour, le Parti de Gauche et les Alternatifs entendent empêcher que

des régions basculent à droite. Pour cela, les deux organisations se prononcent

d’ores et déjà pour des fusions techniques – les Alternatifs parlent de « fusions

démocratiques » - des listes de gauche à l’exception de tout accord

avec le Modem.

Les Alternatifs rappellent, par contre, que la question des accords politiques de gestion
dans les régions fait débat et que ces éventuels accords devraient reposer à la fois sur un
rapport de forces et sur des contenus qui ne peuvent se limiter au refus (acté par tous)
d'alliance avec le MODEM. En outre, ils notent que l’approche critique des exécutifs des
conseils régionaux de gauche peut varier selon les régions, la politique n’ayant pas été
la même dans les 20 régions concernées.

Les Alternatifs ont dit leur accord pour engager des discussions avec les forces réunies
dans le Front de Gauche si cela permettait d’accélérer le processus mais que l’intégration
au Front de Gauche pour les Régionales ne pouvait être un préalable à ces discus
sions.

Enfin la délégation du Parti de Gauche a rappelé que sa proposition de construire
ensemble le Parti de Gauche, voulu comme un parti creuset, à travers son congrès de
fondation fin 2009 pouvait aussi concerner les Alternatifs. Malgré des convergences
substantielles
, les Alternatifs ne l’envisagent pas, mais affirment qu’ils répondront
positivement à toute proposition de débats et discussions publiques sur les contenus
à l’instar du forum sur la planification écologique organisé par le Parti de Gauche
 fin 2008.

En conclusion les deux mouvements ont rappelé leur invitation respective à leur
rendez-vous de l’été : l’université d’été des Alternatifs où Marc Dolez représentera
le PG le 4 juillet, le « Remue-Méninge » du Parti de Gauche le dernier week-end d’août.

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Communiqué rencontre République et Socialisme/PCFdu 29/6/09 
 
Deux délégations de République et Socialisme et du Parti Communiste
Français, se sont rencontrées ce 29 juin pour analyser ensemble le
résultat des élections européennes du 7 juin etévoquer leur suite. 
Elles se sont d’abord félicitées du résultat du Front
 de Gauche (PCF-PG-GU-R&S) qui, malgré la forte abstention des
couches populaires, est parvenu à rassembler plus de 6,5% des votants
 et à obtenir cinq élus. Ce résultat encourageant porteur d’espérance est
le fruit d’une dynamique portée par plusieurs formations de gauche autour
d’un projet réellement à gauche et rejoint dans cette démarche par des
 personnalités diverses du mouvement social. Ce résultat est aussi
révélateur de l’échec du social-libéralisme et d’une condamnation par les
 peuples  de la construction européenne libérale. La gauche, en France
comme dans le reste de l’Europe, est désormais confrontée à son devenir.
Dans un contexte où les licenciements se comptent chaque jour par milliers,
 où les salaires sont constamment freinés, où les modes de production et
 de consommation mettent en cause la planète, où les biens communs sont
livrés aux intérêts financiers, l’urgence est à la reconstruction autour d’un
 vrai projet à gauche. Le Front de Gauche, par le rassemblement de
sensibilités diverses qu’il incarne et son désir de mettre en avant ce qui
rassemble plutôt que ce qui divise, constitue le début de cette réponse.
 Pour les deux délégations la poursuite et l’élargissement de la démarche
 du Front de Gauche est indispensable de même que son renforcement dans les couches populaires et parmi les salariés afin d’apporter une réponse concrète aux attentes du monde du travail et un
 débouché politique aux luttes sociales. Pour aller plus loin, les deux
délégations considèrent qu’il est nécessaire que les forces qui soutiennent
le Front de Gauche et les acteurs du mouvement social s’engagent,
ensemble, dans l’élaboration d’un véritable projet de gauche, social
écologique républicain et démocratique susceptible de rassembler
majoritairement nos concitoyens pour permettre une alternative politique
au niveau gouvernemental, tout en participant aux ripostes nécessaires à
 la politique de Nicolas Sarkozy. Elles mettront à profit dans les mois qui
viennent toutes les opportunités de poursuivre cette construction et
notamment à l’occasion des « trois heures pour une alternative de gauche » à la Mutualité le 3 juillet et à la fête de l’Humanité en septembre.    

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Déclaration commune NPA / Fédération pour une alternative
                        sociale et écologique
 

Le NPA et la Fédération pour une alternative sociale et écologique constatent que la
situation sociale pour la majorité de la population se dégrade chaque jour. L’ensemble du
monde du travail est touché par la crise du capitalisme. Les jeunes, les femmes, les retraités,
les précaires et les chômeurs en sont plus particulièrement les victimes. La logique de la
rentabilité financière et productiviste met en péril la planète et l’avenir.
Le NPA et la
Fédération condamnent les licenciements quasi-quotidiens aujourd’hui et la politique de
Sarkozy et de son gouvernement néolibéral et autoritaire. Ils dénoncent l’offensive
antisociale qui se poursuit :
travail du dimanche, départ à la retraite à 67 ans, privatisation
de la Poste, diminution du droit d’accès aux soins, recul des droits des précaires et
chômeurs, suppressions massives d’emplois dans la fonction publique… L’ensemble de
la politique répressive accroît l’insécurité et fait reculer les libertés.
Pourtant, de nombreuses
 luttes se font jour, en particulier dans les entreprises - Continental, Caterpillar, Goodyear,
etc. - ainsi que beaucoup d’autres qui se battent pied à pied contre les licenciements. Dans les
universités, les hôpitaux, des mobilisations fortes ont eu lieu tandis que le secteur de l’énergie
 a connu la plus longue grève de son histoire.

Le NPA et la Fédération pensent qu’il est urgent d’agir de façon unitaire pour préparer une
contre-offensive
, pour revendiquer le droit à un emploi stable et bien rémunéré pour toutes et
tous, l’augmentation des salaires et de tous les bas revenus, mais aussi le refus catégorique du
 recul de l’âge de la retraite. Les deux organisations estiment que la construction d’une
perspective politique ouverte par une gauche des ruptures est absolument nécessaire et
contribuerait aux victoires du mouvement social.  

Les deux délégations ont la même préoccupation de donner une expression politique à la colère
 sociale, aux mobilisations
afin d’inverser les rapports de force entre le gouvernement, le
patronat et les classes populaires. C’est dans cet esprit que, lors de cette rencontre, le NPA et
la Fédération pour une alternative sociale et écologique ont également discuté des
élections régionales de mars 2010. Pour les deux organisations, il est indispensable que la
gauche radicale, anticapitaliste, de transformation sociale et écologique s’unisse lors de
ces prochaines échéances électorales afin de défendre une véritable alternative
. Pour
regrouper toutes les sensibilités anticapitalistes, le NPA et la Fédération interpelleront les
forces écologistes. Ils pensent qu’ils peuvent avancer dans cette voie en constituant des
listes unitaires indépendantes composées du PCF, du NPA, des forces écologistes
antilibérales, du PG, de LO, de la Fédération, de militant-e-s associatifs et des quartiers
.  

Tirant un bilan critique des politiques défendues actuellement dans les régions, le NPA et la
Fédération proposent que ces listes avancent un plan d’urgence social et écologique régional
(refus de dilapider des fonds publics pour des « aides » sans contrôle social, développement
 des services publics, refonte des territoires en vue de mutualiser les richesses et les savoirs
pour rompre avec logique de la concurrence et des normes de marché, réduction de l'empreinte
 écologique, développement de la démocratie, …
). Elles agiront pour porter en positif des
exigences fortes pour des transformations profondes. Ces listes seront pour cela clairement
indépendantes du PS et des listes centristes (écologiste ou pas).

Au second tour, ces listes unitaires auront la volonté de battre la droite et pour cela
pourront être amenées à faire des « fusions démocratiques » des listes de gauche, sauf en
cas de présence du Modem
. Pour le NPA et la Fédération, l’indépendance vis-à-vis de la
 gestion sociale libérale doit être assumée jusqu’au bout, et donc l’ensemble des élu-e-s
issus de chaque formation partie prenante des listes unitaires refuseront de contracter des
 accords qui cautionneraient une politique sociale-libérale de gestion avec les dirigeants du
PS ou de toute formation centriste (écologiste ou pas)  

La réunion commune entre le NPA et le Parti de Gauche a proposé un groupe de travail
commun pour commencer à avancer sur le contenu de ce que pourrait être le programme
d’un rassemblement pour les régionales. La Fédération pour une alternative sociale et
écologique prend aussi en compte la volonté, affirmée par les composantes du Front de
 gauche, de l’élargir et de l’ancrer, pour les luttes comme pour les élections, autour
d’exigences sociales et écologiques élaborées et défendues en commun
. Selon elle, il
s’agit de créer les conditions, durablement, de l’unité de toutes les forces militantes, des
 organisations, courants, partis politiques rassemblées pour la transformation sociale et
écologique.  Elle se tient prête à participer à des groupes de travail avec le NPA et le PG
 comme avec toutes les forces qui voudront s’y joindre.
Cela doit permettre de dépasser les
frontières trop habituelles des forces politiques. Le NPA et la Fédération soutiennent la
création de collectifs  unitaires localement afin de favoriser l’élaboration et l’action
commune des forces militantes, citoyennes, associatives, syndicales et politiques.

A cette étape, des questions restent à régler mais elles n’empêchent pas la poursuite de la
discussion. Pour le NPA et la Fédération, la rencontre d’aujourd’hui, apparaissant positive, n’est
qu’une première étape. Des invitations réciproques à leurs universités d’été en seront une autre.

 

Paris le 6 juillet 2009.

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Déclaration du Parti de gauche à l'issu de son secrétariat national ( 8/9/09)

Pour un Front de gauche permanent et élargi pour l'action et les élections


L’université d’été du Modem et les commentaires qu’elle a suscité au Parti Socialiste ont accentué un peu plus                 

ce week-end le glissement des socialistes vers le Centre.

Certes, des divergences sont évoquées de part et d’autres mais la discussion s’organise de fait sur les conditions qui
permettraient cette nouvelle alliance. La formation d’un camp de «l’alternance» proposé par François Bayrou et les

primaires qui ont été au coeur des propositions du Parti socialiste en cette
rentrée dessinent un paysage inquiétant pour toute la gauche : celui de sa disparition au profit d’une
«opposition» réunie contre un épouvantail commun, Nicolas Sarkozy, mais incapable de proposer
un programme alternatif à la politique de la droite. Cette construction politique, on en connait
l’issue: la victoire pérenne, électorale et idéologique, de la droite. La situation en Italie le prouve
amplement.


Le Parti de Gauche veut construire un autre avenir pour la gauche et pour la France. C’est laraison
pour laquelle, dès notre création, nous avons mis en place le Front de Gauche avec le PCF afin de
proposer les contours d’un autre projet à gauche. Même incomplète, cette alliance de l’autre gauche
a prouvé sa pertinence lors des élections européennes
. A l’heure où le PS et ses possibles alliés
centristes ainsi qu’Europe Ecologie se projettent jusqu’aux élections nationales de 2012, le Front de
Gauche se doit de proposer un débouché politique à la hauteur des enjeux
. C’est le sens de notre
proposition de «paquet» : l’engagement à s’unir pour les élections régionales, présidentielles
et législatives, de toutes les forces désireuses de construire une alternative politique à vocation
majoritaire en rupture avec les logiques capitalistes et les modèles productivistes.
L’annonce
de la construction dans la durée d’un tel rassemblement politique au service du changement
serait un encouragement décisif à la bataille politique contre la droite ainsi qu’un formidable
soutien aux mobilisations sociales qui la contestent.

A quelques jours du grand rendez-vous que sera la Fête de l’Humanité, nous saisissons nos
partenaires de cette proposition. Elle est l’horizon naturel d’un Front de gauche qui ne
demande qu’à s’élargir aux forces politiques qui adhéreraient à ce projet.
Il ne peut donc
inclure le Parti socialiste dont les récentes déclarations de ses dirigeants indiquent au
contraire qu’ils choisissent une autre alliance et donc le programme qui va avec.
L’objectif du
Front de Gauche depuis sa création est toujours aussi pertinent : contester le leadership socialdémocrate
à gauche parce que c’est le seul moyen de transformer la gauche et donc de battre la
droite. Il appartient au suffrage universel, à tous les électeurs de gauche, y compris ceux du PS qui
ne se résignent pas à cette opposition molle et sans contours, de trancher entre deux lignes aussi
clairement différentes
. Nous voulons permettre ce choix tout en rappelant qu’au second tour nous
ferons toujours le nécessaire pour battre la droite que ce soit sous forme d’alliance ou de
désistement.

Parce qu’il travaille à proposer une alternative cohérente, gouvernementale et majoritaire au pays, le
Front de Gauche ne peut se décliner au pluriel ni être à géométrie variable

selon les élections. C’est une discussion que nous avons avec notre allié privilégié qu’est le PCF.

Engager le Front de gauchedans des «ateliers d’élaboration» qui laisserait supposer que son périmètre peut inclure

le PS seraitsource de confusion et d’illusion. Nous ne changerons pas la gauche ni le PS dans un colloque, mais
dans une bataille politique, sociale et électorale permettant de bouleverser les rapports de force. Si
nous avons à craindre un reproche de notre peuple ce n'est pas de manquer de propositions
concrètes. Les propositions de loi déposées par parlementaires du PG et du PCF montrent en effet
que nous n’en sommes pas démunis. Il nous est plutôt reproché de ne pas avoir de stratégie lisible
dans la durée. Il nous serait reproché de ne pas savoir lier solidement et durablement projet,
campagnes de mobilisations et batailles électorales.

Nous proposons donc de donner toute sa cohérence au Front de Gauche en l’installant dans la
durée jusqu’en 2012.
Un comité de liaison permanent du Front de Gauche pourrait travailler
dès maintenant sur cette voie. Il aurait également pour rôle d’engager des campagnes
d'urgences
tout d'abord autour des trois propositions de lois déposées par nos parlementaires pour
les salaires et l'ensemble des revenus, pour l'interdiction des licenciements dans les entreprises qui
versent des dividendes aux actionnaires, pour la défense et le développement des services publics;
sur les convergences nécessaires à construire pour le droit et le financement des retraites dès l'âge
de 60 ans et enfin pour la préparation du sommet de Copenhague sur le réchauffement climatique.
Enfin, dans ce cadre nous pensons utile que le Front de Gauche travaille à l’élaboration d’un projet
alternatif. Des ateliers qui seraient conçus dans l’esprit du forum débat organisé par le front de
Gauche à la Mutualité le 3 juillet (« trois heures pour une alternative de gauche ») permettraient
d'associer l'ensemble des citoyennes et des citoyens qui le souhaitent à cette construction :
syndicalistes, responsables associatifs, personnalités du monde de la création et de la recherche. Le
Front de Gauche se doterait alors d’une plate-forme partagée, qu’il pourrait confronter à des
débats publics avec les autres partis de gauche dont, le moment venu, le Parti Socialiste.

A présent, les élections régionales constituent un rendez-vous incontournable. Les choix du Front de
Gauche dans cette élection doivent être cohérents avec la méthode qu’il propose pour construire une
alternative au plan national.

Nous réaffirmons sur ce point la stratégie qui a déjà été si fructueuse pour le Front de gauche.
Nous proposons un accord national qui porterait sur des listes autonomes au premier tour,
dotées d’une ambition majoritaire pour les mesures de rupture qu’elles présenteraient,
s’engageant à une fusion démocratique avec les autres listes de gauche pour battre la droite
au 2ème tour et visant une participation conditionnelle aux exécutifs en fonction du contenu et
du rapport de force d'une part et des accords du PS avec le Modem d'autre part.

Cette proposition concerne en premier lieu les forces qui composent aujourd’hui le Front de
Gauche, celles qui souhaiteraient s'y associer mais aussi les partis de l’autre gauche qui voudraient
une alliance sur cette base pour les Régionales. Evidemment cette proposition s’adresse au NPA que
nous refusons de traiter en adversaire et d’ostraciser comme le font les dirigeants socialistes. A
ceux-là, nous proposons dès maintenant de mettre sur pied le groupe de travail qui aurait pour rôle
premier de travailler à un programme d’alternative à gauche pour les Régionales.

Tel est l’ensemble des propositions dont nous allons discuter d’ici la Fête de l’Humanité avec le
PCF et la Gauche Unitaire et que nous mettrons en débat pendant la Fête avec tous les partenaires
potentiels d’une telle stratégie.
Paris le 8 septembre

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TRACTATIONS

 

NOUVELOBS.COM | 17.09.2009 | 11:41

La vice-présidente du MoDem Marielle de Sarnez

a rencontré Daniel Cohn-Bendit, tandis que

Martine Aubry a évoqué les élections avec Olivier

Henno, qui devrait conduire le MoDem dans le Nord.

 

Dans plusieurs régions, des responsables centristes, écologistes et socialistes se rencontrent en vue des

élections régionales, indique Le Figaro dans son édition datée du jeudi 17 septembre. Le quotidien révèle ainsi que

la numéro deux du MoDem Marielle de Sarnez a rencontré mercredi à Strasbourg l'eurodéputé d'Europe Ecologie

Daniel Cohn-Bendit. Elle compte organiser avec lui des "réunions thématiques", par exemple sur l'éducation,

à partir du mois de novembre.


La veille, Marielle de Sarnez avait vu le socialiste Vincent Peillon, en compagnie de Jean-Luc Bennahmias.


Main tendue à gauche


Pour la vice-présidente du MoDem, "l'idée est que des contacts se nouent, afin de

travailler aussi bien sur les questions de fond, que sur nos divergences." Il y a

quatre semaines, Marielle de Sarnez avait déjà tendu la main à gauche lors des

ateliers d'été de Vincent Peillon à Marseille.
En Rhône-Alpes, l'ancien ministre Azouz Begag, qui devrait représenter le

MoDem en mars, a rencontré le maire socialiste de Lyon, Gérard Collomb.

Dans les Bouches-du-Rhône, Jean-Noël Guerini, président PS, s'est entretenu

avec Christophe Madrolle, délégué national du MoDem. Le bureau fédéral du PS

s'est d'ailleurs déclaré favorable à un accord avec le MoDem. Et selon

l'entourage de François Bayrou, le leader du MoDem "voit en ce moment

régulièrement des gens" de l'opposition.
Martine Aubry a quant à elle déjà parlé des régionales avec Olivier Henno, qui

devrait conduire le MoDem dans le Nord.
En ce qui concerne la région Ile-de-France, Bernard Lehideux, président sortant

du groupe centriste, a récemment rencontré avec le Vert Jean-Vincent Placé.

En vue d'un axe Verts-MoDem ?

(Nouvelobs.com)


 

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Compte rendu de la rencontre Fédération – NPA
du 17 septembre 2009


Deux délégations de la Fédération pour une alternative sociale et écologique (FASE) et du
Nouveau parti anticapitaliste (NPA) se sont rencontrées jeudi 17 septembre 2009.

Elles ont constaté leur large accord concernant le soutien et la participation aux luttes en cours
face au gouvernement.
Qu’il s’agisse de la lutte contre la privatisation de la Poste, de la
mobilisation dans la perspective de la conférence de Copenhague contre le réchauffement
climatique, ou plus largement des luttes sociales, écologistes et démocratiques, elles partagent
la volonté d’une unité la plus large possible pour infliger des défaites au gouvernement de
Nicolas Sarkozy.

Les deux délégations ont abordé la question des prochaines élections régionales. Au premier
tour, elles partagent la volonté d’une campagne unitaire de la gauche de transformation
sociale, dans toutes les régions, indépendante du Parti socialiste. Ces listes unitaires devraient
être porteuses d’exigences et de propositions en rupture avec les politiques
d’accompagnement du libéralisme : il s’agit de développer une alternative politique de
transformation sociale et écologique.

La possibilité de fusions démocratiques, sans négociation ni programme commun élaboré
entre les deux tours, a été soulignée. Dans ce cadre, les deux délégations se prononcent pour
la fusion des listes de gauche au second tour, avec le PS et les Verts, pour battre la droite et
donc à l’exclusion du Modem.


Un échange a eu lieu concernant la question de la participation à des majorités et aux
exécutifs régionaux.

° Le NPA a notamment indiqué que le programme politique que défendront les listes unitaires
est incompatible avec l’appartenance à une majorité de gestion avec le Parti Socialiste. Il
entend cependant ne pas renoncer à créer, avec ses partenaires de la gauche anticapitaliste, des
rapports de force locaux susceptibles de contraindre les exécutifs à appliquer des mesures
favorables aux salariés et aux couches populaires (par exemple gratuité des de transports pour
les privés d’emplois.)
° La FASE a notamment indiqué que la décision de participer à des exécutifs régionaux ne
pouvait être un préalable à une convergence électorale.
Sans nier les désaccords existants sur
le sujet, elle estime qu’une forte volonté d’unité de toutes les forces de la gauche de
transformation devrait conduire à trouver un accord satisfaisant pour chacune des
composantes.

Un autre échange a eu lieu concernant la tenue le 28 septembre d’une réunion, initiée par le
NPA, avec l’ensemble des forces de la gauche alternative, dont la vocation est de lancer un
travail sur les exigences politiques qui pourraient être portées par des listes communes. La
FASE a indiqué qu’elle serait présente à cette réunion. Le NPA a souligné que la question des bilans des exécutifs sortants devrait nécessairement
être abordée. L’intérêt de relier la mise en place de ce travail aux luttes en cours et celui de ne pas différer
le travail sur les possibilités concrètes de convergence électorale ont été soulignés par la
FASE.

Les deux délégations ont convenu de poursuivre ces échanges dans la prochaine période.

Le 23 septembre 2009

 

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commentaires

F
Eh bien, il n'y a pas que des mauvaises nouvelles ! Je gage que la rentrée sociale accélèrera le processus...ils vont frapper fort
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M
Très très bien tout ça. Merci Henri pour cette synthèse
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  • : Henri MOULINIER
  • : Espace de débat pour contribuer à l'élargissement du Front de gauche, la victoire de la gauche pour une réelle alternative au néolibéralisme et au capitalisme
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  • henri Moulinier
  • Adjoint au maire honoraire de La Rochelle. Ancien professeur de lycée en S.E.S. et chargé de cours d'éco Université de La Rochelle. Docteur en histoire. Militant LDH La Rochelle.
  • Adjoint au maire honoraire de La Rochelle. Ancien professeur de lycée en S.E.S. et chargé de cours d'éco Université de La Rochelle. Docteur en histoire. Militant LDH La Rochelle.

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