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6 mai 2010 4 06 /05 /mai /2010 06:42

3 morts à Athènes dans une banque, à cause d'actes provocateurs de soi-disant "d'anarchistes"...

C'est révoltant, inacceptable, condamnable.

De tels actes dénaturent la juste colère d'un grand nombre de grecs face à la potion ultra-salée du gouvernement socialiste dirigé par Papandréou, sur injonction des gouvernements européens et du FMI.

  "Voleurs", "traites" criaient les manifestants qui dénoncent un plan d'austérité pour les petites gens, pour payer au prix fort l'endettement de leur Etat auprès  ... des marchés financiers, parmi lesquels les banques qui ont profité d'aides de la BCE et des Etats à des raux des plus réduits. Les riches, les banquiers, les grandes sociétés grecques eux sont épargnés. Belle politique de "gauche", dans le cadre du Traité européen ultra-libéral de Lisbonne!

  

Nous aussi, en France, nous sommes directement concernés:

Nicolas Sarkozy veut nous faire payer le "déficit budgétaire" qui nourrit les intérêts des banquiers et qui a été accentué pour aider ces même banquiers et d'autres grandes entreprises, en portant une nouvelle charge contre notre système de protection sociale, à commencer par les retraites.

 

Trois articles, ci-dessous, pour info et analyse:

- Le Parti de Gauche dénonce la nature du "plan français d'aide à la Grèce"

- Patrick Le Hyaric, directeur de l'Humanité et député européen du Front de Gauche, écrivait le 13 février dernier l'éditorial ci-dessous de l'Humanité-Dimanche: a-t-il perdu une ride?? Je vous laisse juge!

- De même, je vous propose de lire l'analyse d'Indépendance des chercheurs, ci-après: des interrogations pertinentes qui donnent aussi à réfléchir, dans une démarche convergeante                    H.M.

 

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Il n'y a pas de plan d'aide français à la Grèce.

 

La loi votée lundi par les députés UMP et PS ne comporte pas une seule fois ce mot. Ni d'ailleurs celui de solidarité. Chaque fois que le texte mentionne le prêt de la France, il rappelle que son unique objectif est la « stabilité financière de la zone euro ». Il se vante même de prêter cet argent à des taux « sensiblement supérieurs » à ceux auxquels la France l'emprunte.

 Ce n'est donc pas un plan d'aide mais un prêt sur le dos des Grecs.

 Quant à sa dimension française, elle n'existe pas. La loi votée nous inscrit dans un dispositif contrôlé de A à Z par la Commission, la Banque Centrale Européenne et le FMI, conformément aux exigences allemandes. Ces instances devront notamment « négocier avec les autorités grecques l'accord de prêt et les conditionnalités qui lui sont attachées ». La loi accepte par avance les conditions imposées par Barroso, Trichet et le FMI au peuple grec. Elle interdit tout prêt en dehors de ce cadre. C'est dire la triste hypocrisie de Benoît Hamon lorsqu'il prétend que le PS a voté « l'aide » mais pas le plan d'austérité qui en est la condition explicite et absolue.

 

Un plan d'une violence sociale sans précédent s'abattra donc sur le peuple grec avec la complicité du gouvernement social-démocrate de Papandréou.

Un nouveau coup de rabot après les trois plans d'austérité déjà adoptés en 6 mois.

°  Les 13e et 14e mois qui compensent le faible traitement des fonctionnaires et des retraités sont supprimés. ° La TVA passée de 19 à 21% sera portée à 23%

° L'investissement public est amputé de 1,5 milliard.

° Les annuités pour la retraite passent de 37 à 40 ans.

°  Les licenciements seront facilités dans le privé 

° Un CPE (sous-SMIC) créé pour les jeunes et les chômeurs de longue durée.

 

Ces dernières mesures sont sans rapport avec la dette de l'Etat mais c'est toujours ça de pris pour les libéraux !

  Bien sûr ce plan ne remet pas en cause les privilèges du premier propriétaire foncier et immobilier du pays qui ne paie pas un sou d'impôt, l'Eglise. Ni ceux des armateurs qui y concentrent la richesse.

 Les taux « punitifs » théorisés par les Etats européens pour redresser le mauvais élève grec punissent donc le petit peuple qui n'y peut mais.

  Ils provoqueront une récession qui réduira les ressources nécessaires pour rembourser.

 Le bug grec est en marche.

 

 Site du Parti de Gauche: www.lepartidegauche.fr

 

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Edito de Patrick Le Hyaric

Humanité-Dimanche

Ecrit le 13/2/2010

 

Durant toutes ces dernières semaines, on a jeté en pâture à nos concitoyens, comme à un spectacle de cirque, un nauséabond débat sur l’identité nationale, les voiles et les burqas, une mise en scène médiatico-politique de l’affaire Clearstream, une pincée de sécuritaire, des petites phrases peu ragoûtantes.

 Tout ceci a servi à camoufler la réalité des pas d’ogre d’une crise sociale qui écrase les familles populaires et celles qui, jusqu’ici, se croyaient à l’abri. Dans ce théâtre d’ombres, des spécialistes des oscillations de la crise – qui ne prévoient d’ailleurs jamais rien et expliquent tout…après coup -, le nez levé sur les seules cotations de la bourse, ont voulu faire croire que la crise, tel un mauvais nuage poussé par le vent, se terminait. Ils parlaient évidemment des spéculateurs qui se portaient mieux. Car, comme nous n’avons cessé de l’écrire ici (Nb: dans l'Humanité Dimanche), ceux qui n’ont que leur travail, leur retraite ou leurs maigres allocations pour vivre, vont être poussés à l’étage supérieur de la crise sociale.

Voilà qu’après avoir sauvé le secteur bancaire ainsi que quelques grandes entreprises et abaissé la fiscalité des plus fortunés, les États doivent combler les déficits et les dettes qu’ils ont ainsi créés.

 

Autrement dit, dans toute l’Union Européenne, on demande aujourd’hui aux peuples de payer les pots cassés.

  Comment ? En pression sur les salaires, en chômage, en soins plus chers, en démantèlement  des services publics, en recul de  l’âge ouvrant droit à la retraite, en diminution de la protection sociale, en difficultés d’accès au crédit pour les PME et les collectivités locales, alors que la taxe professionnelle est supprimée.

Les gouvernements semblent s’être défiés dans une sorte de championnat du monde des plans  de rigueur et d’austérité, pour une prétendue vertu budgétaire, mais contre les populations.

En remerciement de leur sauvetage par les États, les marchés financiers, ces aigles prédateurs, composés des banques, des institutions financières et des  assurances, à qui des responsables politiques ont donné carte blanche, s’attaquent aux finances des États en difficulté, comme c’est le cas de l’Islande, de la Grèce, de l’Espagne ou du Portugal. Ils font de l’argent par la spéculation sur la dette des États.Ainsi la totalité de l’impôt sur le revenu collecté dans notre pays sert à payer les frais financiers générés par la dette.

 

Au lieu de leur résister, les gouvernements se couchent, et font payer la crise aux peuples.

Cette crise économique, sociale, écologique, fait naître désormais une crise politique qui prend racine dans les mensonges assénés depuis des années sur la nature des Traités de Maastricht et de Lisbonne.

Ni l’Union monétaire, ni l’Euro ne créent un système de solidarité et de coopération entre les pays européens, en faveur de leurs habitants.

 L’Euro n’est pas une monnaie commune pour le travail, la formation, l’impulsion d’une grande et nouvelle politique industrielle, agricole, de services ou d’infrastructures. Elle est une monnaie gérée par la seule Banque Centrale Européenne indépendante au service des spéculateurs et contre les travailleurs.

 

Le sacro-saint principe de « concurrence libre » n’est qu’un venin injecté de force dans le corps des États, qui fait mourir les modèles sociaux existants.

° Ainsi, la concurrence fiscale conduit à abaisser sans cesse la fiscalité du capital et à le faire payer aux populations, en réduction de services et en impôts  supplémentaires sur le travail et les familles.

° A l’opposé, il serait maintenant nécessaire d’obtenir une directive pour une fiscalité commune sur les grandes entreprises et les banques de l’Union Européenne. Le corset du pacte de stabilité sauterait pour être remplacé par un pacte coopératif de développement humain durable, favorable au travail, à la formation, et à la construction d’infrastructures communes, en lien avec les défis écologiques.

° Un mécanisme contre la fraude fiscale et l’évasion des capitaux devrait être mis en place qui taxerait lourdement les mouvements de capitaux spéculatifs. Les paradis fiscaux fermés. Une première modification des traités européens devrait conduire à changer le rôle et les missions de la Banque Centrale Européenne, pour une monnaie européenne solidaire au service des peuples.

 

Autant d’alternatives qui appellent partout à développer la résistance sociale et politique, solidarité des travailleurs à l’intérieur de l’Union Européenne ; des travailleurs d’Opel à ceux de Renault, des salariés des services publics de toute l’Union Européenne, des familles populaires de Grèce, d’Espagne, du Portugal, de France et d’ailleurs, qui ont les mêmes intérêts.

Leur unité est indispensable face à l’internationale des spéculateurs  protégée par les gouvernements et l’Europe des marchands.(...)

 

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Article d'Indépendance des Chercheurs :

http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2010/05/05/grece-la-faillite-planifiee-des-etats-souverains.html

Grèce : la faillite planifiée des Etats souverains

Le 5 mai, Le Monde écrit à la une le titre : « L'euro menacé par la peur de la contagion ». Mais est-ce la peur, ou la politique des oligarchies financières, qui détruit progressivement depuis deux décennies les acquis de l'après-guerre des populations ?

Tout compte fait, l'euro n'aura été que l'un des outils pour préparer la démolition définitive des actuels Etats souverains garants d'un corpus de droits démocratiques et d'acquis sociaux que l'on cherche à supprimer.

A travers des montages plus ou moins savants, les mêmes milieux financiers qui se trouvent à l'origine d'une crise que les « petits citoyens » payent déjà, empocheront des intérêts substantiels des prêts consentis à la Grèce. Une fois de plus, aux dépens de la grande majorité des habitants de ce pays.

Et de toute évidence, la Grèce n'est, au sein de l'Union Européenne (UE), que la première victime visible de ce nouvel assaut. L'Espagne, la Grande-Bretagne, la France et tous les autres pays de l'UE sont également menacés par des stratégies débattues dans des cercles restreints, loin de tout véritable débat citoyen.

Ce vendredi (7 Mai) commencera <http://www.trilateral.org/recent.htm> à Dublin la réunion annuelle mondiale de la Commission Trilatérale. Début juin, la conférence de Bilderberg se réunira <http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2010/04/11/bilderberg-2010-en-catalogne-debut-juin.html> à Sitges, en Catalogne.

 

Quel est le programme de ces réunions à huis clos ?

Il semble bien que la mise à mort financière des Etats soit un élément essentiel de l'actuelle stratégie des oligarchies occidentales. Mais quel est le bilan réel de cette politique récurrente, depuis le déclenchement de l'offensive de privatisations et de délocalisations il y a vingt-cinq ans environ ? Tout compte fait, il en a découlé la ruine économique de l'Europe occidentale et des Etats-Unis.

[la suite, sur le lien
http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2010/05/05/grece-la-faillite-planifiee-des-etats-souverains.html ]


Cordialement

Le Collectif Indépendance des Chercheurs
http://science21.blogs.courrierinternational

<http://science21.blogs.courrierinternational.com/>

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Document. Comment Bruxelles et Washington confisquent la souveraineté des Grecs

L’Humanité 
s’est procuré 
le mémorandum d’accord sur le plan d’« aide » à la Grèce. 
Ce document dicte tout le travail législatif 
de casse sociale que devra entreprendre Athènes. Certaines réformes courront jusqu’en 2060  !

La Grèce « ne se sent pas sous tutelle ». C’est ce qu’affirmait dimanche le ministre grec des Finances, Georges Papakonstantinou. Pourtant, selon un document que s’est procuré l’Humanité, Athènes est bien sous contrôle. En date de dimanche 2 mai, le mémorandum d’accord entre la Commission européenne et le gouvernement grec n’est pas encore public, et s’apparente à un calendrier de travail des autorités grecques sous supervision internationale. C’est le document qui sert de base au déblocage des prêts bilatéraux des États de la zone euro et du Fonds monétaire international (FMI) pour la Grèce.

Le but est de réduire le déficit du pays, qui est monté à 13,4 % en 2009, du fait de la crise financière. Le tout constitue un véritable programme de casse et de régression sociales et démocratiques.

 

Souveraineté niée

La démocratie grecque est sérieusement mise à mal. L’accord fixe ainsi l’agenda gouvernemental et parlementaire. Le deuxième semestre s’avérera être une série de réformes réactionnaires sur les retraites, l’organisation du marché du travail, etc. La crise ayant débuté quand le gouvernement du socialiste Georges Papandréou a révélé que le gouvernement conservateur précédent avait truqué les statistiques, la Commission et le FMI s’avèrent très vigilants.

 Le gouvernement doit adopter « avant la fin juin 2010 une loi qui exige la publication mensuelle par le bureau de comptabilité générale de statistiques mensuelles (…) sur les revenus, les dépenses et les finances de l’État ».

°  Cette exigence est déclinée à tous les niveaux, jusqu’aux municipalités. De même, toutes les décisions publiques qui engagent des fonds doivent être publiées sur Internet.

° Pis pour la souveraineté grecque, les politiques publiques seront examinées. Le ministre président de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Jürgen Rüttgers, réclamait en début de semaine qu’un commissaire européen soit dépêché à Athènes pour vérifier l’exécution des décisions européennes.

On n’en est pas là. Mais on n’en est pas loin. Au troisième trimestre, le gouvernement devra lancer une revue des politiques publiques et des programmes sociaux. Elle devra être « conduite par des experts extérieurs et reconnus internationalement ». Le but est de « rationaliser l’administration ». On a là une véritable mise sous tutelle.

 

L’administration publique devra être réformée de fond en comble.

 ° Le document appelle à des « fusions de municipalités, de préfectures et de régions »  : une atteinte à la démocratie locale.

°  Le contrôle du pouvoir législatif sur le budget sera réduit  : le gouvernement devra s’assurer de ce que « le Parlement ne modifie pas la taille globale du budget ». Il devra se concentrer sur « les dépenses publiques et les recettes ».

 

Privatisations en série

Le mémorandum programme une chasse à l’argent. Tous les moyens sont bons  : augmentation des taxes, et les classiques privatisations.

Au quatrième trimestre, le gouvernement se devra de « préparer un plan de privatisations » dont le but sera de « lever au moins 1 milliard d’euros dans la période 2011-2013 ».

° Dans le viseur, on trouve le secteur des chemins de fer. Finie la péréquation  ! Le gouvernement devra dès le deuxième trimestre fixer « comment les activités opérationnelles seront profitables, y compris en fermant les lignes qui perdent » de l’argent. Les directives sur la concurrence dans le secteur ferroviaire devront être mises en œuvre. La compagnie devra être restructurée de fond en comble, et devra vendre certaines de ses propriétés foncières ainsi que d’autres avoirs. Pareillement, un décret gouvernemental sera réclamé au troisième trimestre sur la libéralisation du secteur de l’électricité de gros, ainsi que sur une « rationalisation » des tarifs de l’électricité.

° Le secteur de la santé n’est pas épargné. Il continuera d’exister une santé publique, mais elle sera sous le contrôle étroit du ministre des Finances. À l’image d’ailleurs en Europe, les libéraux promeuvent ici une approche comptable du système de soins. Un « suivi électronique » des prescriptions médicales devrait être établi.

 

Budget sous contrôle

Pour chacune des années, un objectif de recettes, chiffré en millions d’euros est imposé, provenant de la hausse du taux de TVA, des taxes sur l’essence, l’alcool ou les cigarettes, etc.

Il en est de même dans les coupes de dépenses pour les pensions, les consommations intermédiaires, les primes.

  Le gouvernement devra sans cesse ajuster sa politique fiscale pour atteindre l’objectif de réduire la dette publique de 13,2 % en 2009 à 8,1 % cette année, puis 7,6 % en 2011, et repasser sous le seuil des 3 % du pacte de stabilité en 2014. Le « rôle du ministre des Finances dans les phases de préparation et d’exécution du budget » sera renforcé, et il lui sera accordé un droit de veto.

L’une des mesures les plus contraignantes sera le non-remplacement de quatre fonctionnaires sur cinq partant à la retraite dans le budget 2012.

 

Le pouvoir d’achat dans le viseur

Du fait de son appartenance à la zone euro, la dévaluation de la monnaie grecque est impossible. Elle seule aurait permis de rendre le pays plus compétitif.

Selon ce document, la solution passe donc par la déflation (baisse des prix et des salaires).

L’exécutif devra « renforcer les institutions du marché du travail », au quatrième trimestre. Cela passera par une réduction du coût des heures supplémentaires, et plus de flexibilité dans le nombre d’heures de travail. Il faudra « autoriser les accords territoriaux » qui permettent de fixer des augmentations de salaires « en dessous de celui des conventions collectives ».

C’est l’instauration d’un véritable dumping salarial au sein même du pays.

° D’autre part, le gel du salaire minimum est décrété pour trois ans, quelle que soit l’inflation.

° Les pensions aussi seront gelées. Une note de bas de page précise tout de même qu’« il pourrait y avoir besoin d’ajustement en cas d’inflation négative ». Ce qui laisse entendre que le montant des pensions pourrait être revu à la baisse en cas de déflation.

° L’âge de la retraite devrait être repoussé à soixante-cinq ans. Suivant le modèle suédois, le système adapterait tous les trois ans l’âge du départ à la retraite en fonction de l’espérance de vie à partir de 2020. L’augmentation des dépenses publiques liées aux retraites ne pourra excéder 2,5 % du PIB avant 2060. Voilà qui assure un système bien verrouillé.

 

Diktats de Bruxelles

Ce mémorandum est un moyen pour la Commission de faire passer ses diktats.

Elle oblige la Grèce à retranscrire dans son droit national la directive services (ex-directive Bolkestein), alors que les autres États traînent à le faire.

D’autres États européens, mais hors zone euro, font face à un programme de rigueur  : la Hongrie, la Lettonie, etc. Eux aussi se voient imposer un tel programme de rigueur, une souveraineté extérieure.

 La prise de contrôle de l’État grec par le Fonds monétaire international (FMI) et la Commission européenne augure bien de la coordination des politiques économiques voulue par Angela Merkel et Nicolas Sarkozy.

 

Gael De Santis

L'Humanité - 7 mai 2010

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Sur ce blog:

 

° Il faut aider le peuple grec qui n'est pas responsable de la faillite de son Etat

 

° Quel avenir pour l'Europe? Donnez votre avis!

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  • Adjoint au maire honoraire de La Rochelle. Ancien professeur de lycée en S.E.S. et chargé de cours d'éco Université de La Rochelle. Docteur en histoire. Militant LDH La Rochelle.
  • Adjoint au maire honoraire de La Rochelle. Ancien professeur de lycée en S.E.S. et chargé de cours d'éco Université de La Rochelle. Docteur en histoire. Militant LDH La Rochelle.

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