Les week-ends se suivent. Vont-ils se ressembler?
Le week-end dernier a été riche en réunions nationales: Europe Ecologie, fractions au sein du PS, Npa. Bientôt, ce sera l'Université d'été de ...tout (?) le Parti Socialiste à La Rochelle, l'Université d'été du PCF et le Remue-Méninge du Parti de Gauche, auquel je vais participer.
Le débat politique, à gauche, va-t-il se clarifier ?
Je vous propose de lire, ci-dessous le point de vue d'un responsable socialiste que je trouve, personnellement, "conséquent", clair: celui de Gérard Filloche. Je partage la question de fond qu'il pose: quelle politique entend défendre la gauche, face au pouvoir Sarkozien? Quelle alternative réelle entendons-nous proposer aux françaises et aux français, pour promouvoir une AUTRE politique? D'autres voix de gauche se font entendre, celle de JL Mélanchon, de MG Buffet. Le débat commence.
Et vous qu'en pensez-vous? Que pensez-vous de:
- La proposition de Conh-Bendit et de Vincent Paillon de promouvoir une alliance avec le Modem?
- La proposition d'Arnaud Montebourg et de Benoît Hamon de promouvoir l'organisation de primaires ouvertes à toutes les formations de gauche, pour désigner un candidat unique, dès le premier tour, aux élections présidentielles de 2012 ?
http://www.primaire2012.fr/content/p%C3%A9tition-citoyenne-pour-une-primaire-populaire-%C3%A0-gauche
Personnellement
- Je suis assez choqué par cette cacophonie qui perdure au sein du PS, où les egos entendent continuer à rythmer le débat politique.
- Je prend au positif la position affichée, non sans a priori ni volonté d'imposer son point de vue, du NPA: travailler à une démarche commune de la gauche de gauche, pour le 1er tour des élections régionales, sur des bases de gauche, aux côtés du Front de gauche. Cette démarche doit être sans exclusive, la seule condition étant la volonté de promouvoir une gestion régionale plus encrée à gauche.
- La recherche de l'alliance avec le Modem ne cache t-elle pas un abandon des propositions réellement de gauche, comme le dit G Filloche? Je le pense aussi
- Car le fonds de l'affaire n'est-il pas d'esquiver le débat sur le contenu des propositions alternatives à la politique libérale de N Sarkozy, pour des alliances sans principes, sans contenu clair et de gauche? Et l'idée de "primaires" à gauche, qui a été expérimentée en Italie face à Berlusconi avec l'échec de la gauche au bout du compte, ne conduit-elle pas à une bipolarisation accrue de la vie politique française, à la mode anglo-saxonne ( anglaise ou américaine) et cela au profit du seul Parti socialiste?
Je le pense. car "pour refonder la gauche" comme le dit la "pétition citoyenne", encore faut-il savoir si le vrai problème est, selon la pétition, qu'il y a une "crise de leadership", car " sept ans après son départ, la succession de Lionel Jospin n'est toujours pas assurée. Cette vacance au sommet a progressivement destructuré la gauche et menace son avenir. La primaire apporte une solution institutionnelle à une carence institutionnelle: l'absence de procédure adaptée pour désigner le leader".
Les premières réponses politiques sont très critiques, hors du PS
° "Une stratégie où le PS ressort hégémonique" dit Daniel Conh-Bendit.
° JP Chevénement conditionne son ralliement à un processus ouvert à toute la gauche; "si c'est le PS tout seul qui les organise, nous n'en serons pas".
° Le député socialiste André Vallini se montre plus tranchant, dit l'Humanité du 27/8: " Il faut cesser de courir derrière la chimère d'un candidat commun de la gauche, car en France les vraies primaires, c'est le premier tour de l'élection présidentielle"
° JL Mélanchon, pour le Parti de gauche, "refuse d'être pris en otage des querelles de familles du PS". Il a proposé, lors du 'Remue-méninges" à Clermond-Ferrand, de refuser toute alliance avec le Modem et la droite, de travailler résolument à une démarche permanente de la gauche de gauche: tracer une démarche de rassemblement au sein du Front de gauche, prenant en compte les 3 élections à venir ( faire 'un paquet"): régionales, présidentielles et législatives, pour créer une dynamique politique. Elargir ce Front de gauche à d'autres, en particulier au Npa, pour les élections européennes. Parler de primaires et d'alliance avec le Modem, c'est faire l'impasse sur la profondeur de la crise actuelle, systémique et globale, sur la poursuite de la politique néolib&érale de Nocolas Sarkozy et l'urgent réplique à lui apporter.
° Pour MG Buffet, Pcf, ces primaires à gauche( et l'alliance avec le Modem) sont des "impasses":
- "Sur quel projet, quelle politique les électeurs pourraient se mobiliser?" demande MG Buffet?
- "Toujours les mêmes politiques sociales libérales, centro sociales? Toujours le mêmes politiques respectueuses de la libre concurrence en Europe et du tout marchand dans le monde? "
En fait, la proposition de primaires à gauche ne vise-telle pas à éliminer par avance tous les autres candidats hors du PS à l'élection présidentielle, poursuit- MG Buffet?
Et de proposer: "Donnons-nous septembre et octobre pour ouvrir des ateliers sur des thématiques concrètes": l'utilisation de l'argent, la réforme des institutions, une nouvelle façon de produire, ... " Confrontons-nous et ainsi nous verrons les contours d'un rassemblement solide". "Ces échanges pourraient être suivi d'un point d'étape en novembre, sous la forme d'un grand rassemblement populaire pour acter des convergeances"
Martine Aubry vient de se rallier à l'idée de "primaires" du PS, mais ne rejette pas à priori le Modem.
Dans une tribune du journal "Le Monde", relayé par S.O. du 28/8, Martine Aubryse rallie, sans en ajouter, à l'idée d'organiser des "primaires", mais elle semble les circonscrire au (à la) candidat(e) du Parti socialiste: "l'organisation de primaires ouvertes pour la désignation de notre candidat".
Cela dit, dans son discours d'ouverture de l'Université d'été du PS, à La Rochelle, elle a plutôt interpellé Bayrou et le Modem, et non fermé la porte à toute alliance avec eux: " Allez vous soutenir les candidats de gauche? Etes-vous prêt à nous rejoindre sur un projet économique, social et écologique?" Cela dit, elle a fait porter son intervention sur la nécessité d'une rénovation du PS lui-même ( cumul des mandats,... ) et le besoin de travailler sur un "autre projet de société". ( Sud-Ouest - 29/8/09 - p.6).
Cette porte en définitive non fermée en direction du Modem se traduit déjà par une proposition "régionale" de Jean-Jack Queyranne dans ce sens ( lire ci-dessous en annexe, l'article du Progrès): une alliance "arc-en-ciel" du Modem au pc pour la Région Rhône-Alpes
Le Modem a, lui, clarifié sa position
Si les centristes se disent disponibles pour "participer à des rassemblements plus larges" dès l'an prochain, a confié Marielle de Sarnez le 30/9 au Parisien, c'est surtout parce qu'is croient "possible et nécessaire" l'élection de ... François Bayruo en 2012!
Et vous, qu'en-pensez-vous?
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Le point de vue de Gérard Filloche -
membre du CN du PS
Tam-tam médiatique pour forcer la main d’une alliance gauche-droite
autour de la retraite par points voulue par le Medef ? Ils n’ont pas parlé des 2000 chômeurs par jour ni du contrôle sur les licenciements, ni… de tout ce qui concerne le salariat.
Le meilleur moyen de faire perdre la gauche face à Sarkozy-UMP c’est de la diviser en prétendant qu’il faut s’allier avec la droite-UDF. C’est ce qui a été tenté par certains qui se sont fait une belle publicité à Marseille ce week-end, en réunissant des éléments du PS et du Modem à une même tribune. C’est une diversion. C’est une division. C’est ringard. Car de tout temps les alliances avec un « prétendu » centre ont échoué. Elles ont justement échoué le 7 juin aux européennes partout ou le PSE l’avait initié. Cela a totalement échoué en Italie laissant triompher Berlusconi et laissant un vrai champ de ruines. Cela échoue en Allemagne où il y avait une majorité nette à gauche et où le SPD a préféré s’allier avec la CDU d’Angela Merkel : ils vont en payer le prix fort aux élections du mois prochain. Cela avait conduit la vieille SFIO à échouer, et il en sera encore de même si par malheur la sinistre opération de Marseille se mettait réellement en place.
On avait rarement vu pareille mobilisation médiatique, pareille mise en scène, pareil tam-tam. Déjà en juillet ils avaient commencé en faisant paraître 1746 articles de presse en trois jours annonçant la “mort deu PS”. L’enthousiasme des médias de la pensée unique devrait suffire à scandaliser ceux qui se posent des questions sur le sens de cette opération. Tout est là pour le prouver : ils tentent un forcing pour fait capituler la direction du PS en ce sens. Ce tam-tam se fait contre les votes du congrès de Reims, contre les aspirations à l’unité de toute la gauche, contre l’intérêt de millions de salariés.
D’ailleurs observez un des points de leur accord : de Valls à Peillon et De Sarnez, ils sont tous pour changer le système de retraite de notre pays pour mettre en place « la retraite par points » voulue par le Medef. Remplacer un système par répartition basé sur les cotisations par annuités de travail, et instaurer un système d’acquisition et d’achats de points, individualisés, comme pour une simple assurance, leur permettra sans doute de pousser des millions de salariés à travailler jusqu’à 67 ans. Est-ce un programme de gauche, ou la gauche doit elle au contraire défendre la retraite à 60 ans ? Cet exemple d’élément de programme se retrouvera partout, car l’alliance avec la droite Modem implique ce genre de compromission.
Ils n’ont pas parlé des 2000 chômeurs par jour ni du contrôle sur les licenciements, d’ailleurs comment voulez-vous en revenir à une réduction sérieuse du temps de travail, aux 35 h avec Bayrou qui était contre ? Ils n’ont pas parlé de la hausse du Smic : comment voulez vous proposer qu’il passe à 1600 euros en s’alliant avec le successeur de Lecanuet, Poher, Giscard, Barre ? Ils n’ont pas parlé de salaire maxima : comment voulez-vous le fixer à 20 fois le Smic avec un leader de la droite ? Ils ont parlé d’éducation, mais comment avancer avec Bayrou défenseur de l’école privée ? Relancer l’économie par la hausse des salaires, comment voulez-vous le faire avec un défenseur acharné des critères de Maastricht, du TCE, qui voulait inscrire dans la constitution française que les budgets de la France soient obligatoirement en équilibre ?
Allons, opposons l’unité de toute la gauche à cet insensé projet d’unité avec la droite. Cela a été tranché au congrès de Reims, que cela soit confirmé jour après jour, par la direction du parti socialiste, à La Rochelle et après.
Des « primaires » ? C’est comme la langue d’Esope, cela peut être la pire ou la meilleure des choses. Oui, s’il y a un projet d’unité de la gauche. Oui pour un candidat unique de la gauche dés le premier tour. Non, si c’est une méthode pour diviser la gauche et faire diversion. Non, si ce n’est pas derrière un projet de transformation sociale. Oui, du NPA au PS en passant par le PCF, le PG, le MRC, le PR, avec tous ceux qui se disent à gauche. Non avec ceux qui sont de droite.
Gérard Filoche, membre du Cn du PS
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« Vous voulez une majorité, oui ou merde ? S’il faut ajouter le MoDem, on ajoute le MoDem » COHN-BENDIT
“Vous voulez une majorité, oui ou merde ? S’il faut ajouter le MoDem, on ajoute le MoDem…“, a crié Cohen-Bendit devant les Verts, jetant un froid parmi les militants réunis pour leurs Journées d’été à Nîmes. « Si vous voulez une majorité, il faut aller chercher les gens là où ils sont, pas là où vous êtes » a-t-il ajouté.
Presque tout est faux dans cette déclaration démagogique de celui qui alla, l’an passé, offrir son livre “Forget mai 68″ à l’Elysée à Nicolas Sarkozy.
D’abord parce qu’une majorité se forge.
Ce n’est pas une simple addition, c’est une dynamique. L’idée que c’est une simple addition est pure méconnaissance des ressorts qui déterminent des millions de salariés, des millions d’électeurs de gauche et au-delà à franchir, dans une présidentielle le cap des 50 %.
L’unité doit se créer sur une aspiration profonde, sur une base politique identifiable et mobilisatrice. Additionner des roses de gauche et des poireaux du Modem ne correspond pas à cela.
Bien sûr, il faut convaincre au-delà des premiers rangs de la gauche : mais pas en perdant les derniers rangs…
Bien sûr, pour emporter une large victoire, il faut mordre sur la droite, le centre et tout le toutim… Mais cela peut (et doit) se faire par conviction, par ébranlement, par attraction, pas par capitulation, compromission, confusion.
Évidemment, il faut arracher des voix à la droite, à l’UMP, à l’ex UDF, aux autres clubs néo-gaullistes. Cela ne passe pas par des accords avec leurs dirigeants. Cela passe par la force des idées de la gauche unie et attractive.
Les débats, les accords, cela doit concerner la gauche, toute la gauche, pas le camp adverse.
Alors faut-il “ajouter le Modem” ? Non, car ce serait le conforter alors qu’il s’agit de l’assécher. Il ne devrait d’ailleurs pas y avoir de voix au prétendu "centre" si la gauche faisait vraiment son boulot contre la droite.
“Si vous voulez une majorité, il faut aller chercher les gens là où ils sont, pas là où vous êtes” : oui, mais grâce à vos bonnes idées, pas en copiant, en imitant ou en s’alignant sur les idées fausses des autres. Pas en approuvant la “retraite par points à 67 ans” du Modem, mais en détruisant cette idée réactionnaire pour faire gagner celle, progressiste, de la défense de la retraite à 60 ans.
Mais c’est vrai, il faut se bouger, militer, convaincre. Mener et gagner la bataille idéologique. Pas annoncer d’avance qu’on va y renoncer pour avoir plus d’alliés à n’importe quel prix.
Car l’essentiel des voix qui manquent à la gauche pour gagner une élection présidentielle, elles viennent de la gauche elle-même, de son électorat sociologique potentiel qui s’abstient.
C’est l’abstention, la pire ennemie de la gauche.
C’est ce sentiment créé - par la droite l’extrême droite et parfois par l’ultra-gauche - dans les couches populaires, que la gauche ne vaut pas mieux que la droite, que tout ça c’est pareil, que voter ne sert à rien.
Tout ce qui renvoie les deux camps dos-à-dos, qui supprime les différences de choix, de stratégie, qui trouble les lignes, décourage le vote ! Et c’est cela qui fait gagner la droite alors qu’elle est minoritaire !
Il y a 93 % de la population active qui est salariée. La salariat est majoritaire de façon écrasante. Il est exploité, mal, payé. Il y a 5 % de la population qui détient près de 50 % du patrimoine. Il y a 10 % qui détient moins de 1 %. Et il reste 85 % qui ne peut se partager que 50 % des richesses. Normalement, il devrait y avoir des majorités écrasantes pour la gauche.
Cela arrive parfois : en 2004, revanche sur 2002 et sur la loi Fillon contre les retraites, la gauche gagne 20 régions sur 22 et le PS a 30 % des voix aux Européennes. Dans notre pays en temps normal, la gauche est majoritaire en chiffres absolus, on l’a vu également en mars 2008 (2 villes sur 3 à gauche, 61 % des départements – sans le Modem, voire souvent contre lui ! ).
Mais quand le débat n’est pas clair, quand les lignes sont floues, quand les slogans-phares socialement ne sont pas attractifs, alors “on ne se bouge pas”, et vous pouvez toujours courir après le Modem comme Ségolène Royal en 2007, c’est trop tard, ça rate. Même si Bayrou avait appelé, cela aurait probablement raté, car cela relevait d’une combinaison contre-nature, pas d’une dynamique.
Le peuple de gauche sent l’authenticité, il reflue quand il sent la confusion, la démobilisation, l’absence de conviction.
En 1993, quand la droite avait gagné, elle avait moins de voix en chiffres absolus que ce qu’elle avait en 1981 quand elle avait perdu : elle n’avait pas progressé, c’est la gauche qui avait reflué.
Pareil, en 2002, la gauche était majoritaire, c’est à l’intérieur de la gauche que cela s’est joué, il y a eu un glissement de la gauche vers la gauche qui a fait que la campagne “modérée” de Lionel Jospin lui a fait manquer de 196 000 vox la présence au 2° tour alors qu’il aurait immanquablement gagné s’il y avait affronté Chirac.
Cohn-Bendit s'esclaffe, mais pour forcer le trait, pour tenter de faire passer une bien vieille et bien grosse combinaison de "troisième voie", il n’est pas le seul, en voulant marier l’eau et le feu, la droite et la gauche, derrière ses expressions grossières et forcées du type “ vous voulez une majorité oui ou merde”. Ce ton provoc’ lui sert à masquer la manoeuvre, mais c’en est une, bien sûr, et pas bien odorante. “Vous voulez la majorité, ajouter le Modem”, faites des concessions… veut dire au fond : “Vous voulez la majorité, renoncez à ce que vous êtes…”. Il tient à casser le clivage gauche-droite, il prétend n’être ni de gauche, ni de droite, ni du centre, ni du bas, ni du haut, il travaille à faire perdre les repères. Et le résultat si par malheur il était écouté serait l’échec.
Car, c’est quand les repères sont perdus, quand le clivage droite gauche n’est plus évident, que le peuple de gauche vote moins. Il y a 10 à 15 % des voix abstentionnistes (davantage encore aux Européennes du 7 juin) qui n’ont plus confiance à regagner : il faut pour cela une dynamique unitaire forte sur un programme fort, si vous affadissez l’affaire en “ajoutant” le Modem, c’est foutu d’avance. Un accord au sommet avec le Modem fera perdre plus que ce qu’il fera gagner : les exemples italiens et allemands sont là pour la prouver. Vous ne gagnerez même pas les voix restantes du Modem, et vous perdrez les voix de gauche.
Une fois que vous avez compris cela et mis cela en oeuvre, une dynamique unitaire de toute la gauche sur un vrai programme de gauche, alors qu’il y ait des électeurs ex-modem qui viennent, ce sera le résultat, pas le préalable.
Et quand il s’agit de scrutins de listes qui peuvent s’élargir au deuxième tour, pourquoi pas, mais pas au détriment de la clarté politique, pas au détriment des forces de gauche actives...
Ce n’est pas pareil quand, au plan local, des Modem qui se disent de gauche veulent rejoindre la gauche, c’est leur contradiction, que lorsque Ségolène Royal raconte dans son livre qu’elle est s’est rendue de nuit, dans le dos de son parti, dans le dos de la gauche, sans aucune “démocratie participative”, entre les deux tours de 2007, devant le logement de François Bayrou… pour lui proposer d’être Premier ministre….
Consultez le site http//:www.democratie-socialisme.org et le blog www.filoche.net
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Le Progrès
le 31.08.2009 20h41
Jean-Jack Queyranne souhaite bâtir une coalition "arc-en-ciel' à la région
L'actuel président de la région Rhône-Alpes déposera demain mardi sa candidature pour les élections régionales, qui se dérouleront en mars 2010. Dans une interview accordée à notre journal, Jean-Jack Queyranne évoque la création d'une coalition allant du Modem au PC. Morceaux choisis.
Sans surprises, Jean-Jack Queyranne nous a confirmé, lors d'un entretien, qu'il sera candidat à sa succession à la tête de la région Rhône-Alpes, lors des élections qui se dérouleront en mars prochain : "Je suis candidat pour un second mandat à la tête de la région Rhône Alpes. Je dépose ce mardi matin ma candidature au secrétaire régional du parti", nous a confié l'élu socialiste. "Je souhaite que nous parvenions à bâtir une coalition arc-en-ciel du Modem au parti communiste qui serait dans la logique rhonalpine", a-t-il ajouté.
Sur la question du cumul des mandats, sa position est claire : "Je propose que le groupe PS dépose un texte à l'Assemblée dés septembre pour que chaque député se prononce. Le non cumul doit s'appliquer dans tous les partis. C'était d'ailleurs une des propositions du rapport Balladur".
Quant à la situation au parti socialiste, Jean-Jack Queyranne la commente ainsi : "Il était temps de prendre de bonnes résolutions. Il était même minuit moins cinq. Martine Aubry a repris beaucoup de propositions de Ségolène Royal. Le PS fait du Ségo sans Ségolène. Nous retrouvons l'unité et aussi la dignité mais la primaire qui a mon sens doit avoir lieu juste après les régionales de mars 2010, n'est qu'une clé face à la machine Sarkozy. Il faut aller plus loin dans le rassemblement et tendre la main à François bayrou. A lui de la prendre..."