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24 août 2009 1 24 /08 /août /2009 08:14

Les week-ends se suivent. Vont-ils se ressembler?
 Le week-end dernier a été riche en réunions nationales: Europe Ecologie, fractions au sein du PS, Npa. Bientôt, ce sera l'Université d'été de ...tout (?) le Parti Socialiste à La Rochelle, l'Université d'été du PCF et le Remue-Méninge du Parti de Gauche, auquel je vais participer.

Le débat politique, à gauche, va-t-il se clarifier ?


Je vous propose de lire, ci-dessous le point de vue d'un responsable socialiste que je trouve, personnellement, "conséquent", clair: celui de Gérard Filloche. Je partage la question de fond qu'il pose: quelle politique entend défendre la gauche, face au pouvoir Sarkozien? Quelle alternative réelle entendons-nous proposer aux françaises et aux français, pour promouvoir une AUTRE politique? D'autres voix de gauche se font entendre, celle de JL Mélanchon, de MG Buffet. Le débat commence.

Et vous qu'en pensez-vous? Que pensez-vous de:

- La proposition de Conh-Bendit et de Vincent Paillon de promouvoir une alliance avec le Modem?

- La proposition d'Arnaud Montebourg et de Benoît Hamon de promouvoir l'organisation de primaires ouvertes à toutes les formations de gauche, pour désigner un candidat unique, dès le premier tour, aux élections présidentielles de 2012 ? 

http://www.primaire2012.fr/content/p%C3%A9tition-citoyenne-pour-une-primaire-populaire-%C3%A0-gauche

 Personnellement


- Je suis assez choqué par cette cacophonie qui perdure au sein du PS, où les egos entendent continuer à  rythmer le débat politique.

- Je prend au positif la position affichée, non sans a priori ni volonté d'imposer son point de vue, du NPA: travailler à une démarche commune de la gauche de gauche, pour le 1er tour
des élections régionales, sur des bases de gauche, aux côtés du Front de gauche. Cette démarche doit être sans exclusive, la seule condition étant la volonté de promouvoir une gestion régionale plus encrée à gauche.

- La recherche de l'alliance avec le Modem ne cache t-elle pas un abandon des propositions réellement de gauche, comme le dit G Filloche? Je le pense aussi

- Car le fonds de l'affaire n'est-il pas d'esquiver le débat sur le contenu
des propositions alternatives à la politique libérale de N Sarkozy, pour des alliances sans principes, sans contenu clair et de gauche? Et l'idée de "primaires" à gauche, qui a été expérimentée en Italie face à Berlusconi avec l'échec de la gauche au bout du compte, ne conduit-elle pas à une bipolarisation accrue de la vie politique française, à la mode anglo-saxonne ( anglaise ou américaine) et cela au profit du seul Parti socialiste?

   Je le pense. car "pour refonder la gauche" comme le dit la "pétition citoyenne", encore faut-il savoir si le vrai problème est, selon la pétition, qu'il y a une "crise de leadership"
, car " sept ans après son départ, la succession de Lionel Jospin n'est toujours pas assurée. Cette vacance au sommet a progressivement destructuré la gauche et menace son avenir. La primaire apporte une solution institutionnelle à une carence institutionnelle: l'absence de procédure adaptée pour désigner le leader".
 

Les premières réponses  politiques sont très critiques, hors du PS

 ° "Une stratégie où le PS ressort hégémonique" dit Daniel Conh-Bendit.

 ° JP Chevénement
conditionne son ralliement à un processus ouvert à toute la gauche; "si c'est le PS tout seul qui les organise, nous n'en serons pas".

 °  Le député socialiste André Vallini se montre plus tranchant, dit l'Humanité du 27/8: " Il faut cesser de courir derrière la chimère d'un candidat commun de la gauche, car en France les vraies primaires, c'est le premier tour de l'élection présidentielle"

 ° JL Mélanchon, pour le Parti de gauche,  "refuse d'être pris en otage des querelles de familles du PS". Il a proposé, lors du 'Remue-méninges" à Clermond-Ferrand, de refuser toute alliance avec le Modem et la droite, de travailler résolument à une démarche permanente de la gauche de gauche: tracer une démarche de rassemblement au sein du Front de gauche, prenant en compte les 3 élections à venir ( faire 'un paquet"): régionales, présidentielles et législatives, pour créer une dynamique politique. Elargir ce Front de gauche à d'autres, en particulier au Npa, pour les élections européennes. Parler de primaires et d'alliance  avec le Modem, c'est faire l'impasse sur la profondeur de la crise actuelle, systémique et globale, sur la poursuite de la politique néolib&érale de Nocolas Sarkozy et l'urgent réplique à lui apporter.

 ° Pour MG Buffet, Pcf, ces primaires à gauche( et l'alliance avec le Modem) sont des "impasses":

     - "Sur quel projet, quelle politique les électeurs pourraient se mobiliser?" demande MG Buffet?

     - "Toujours les mêmes politiques sociales libérales, centro sociales? Toujours le mêmes politiques respectueuses de la libre concurrence en Europe et du tout marchand dans le monde? "
 
     En fait, la proposition de primaires à gauche ne vise-telle pas à éliminer par avance tous les autres candidats hors du PS à l'élection présidentielle, poursuit- MG Buffet?

      Et de proposer: "Donnons-nous septembre et octobre pour ouvrir des ateliers sur des thématiques concrètes": l'utilisation de l'argent, la réforme des institutions, une nouvelle façon de produire, ... " Confrontons-nous et ainsi nous verrons les contours d'un rassemblement solide". "Ces échanges pourraient être suivi d'un point d'étape en novembre, sous la forme d'un grand rassemblement populaire pour acter des convergeances"

Martine Aubry vient de se rallier à l'idée de "primaires" du PS, mais ne rejette pas à priori le Modem.

 
Dans une tribune du journal "Le Monde", relayé par S.O. du 28/8, Martine Aubryse rallie, sans en ajouter, à l'idée d'organiser des "primaires", mais elle semble les circonscrire au (à la) candidat(e) du Parti socialiste: "l'organisation de primaires ouvertes pour la désignation de notre candidat".
 
Cela dit, dans son discours d'ouverture de l'Université d'été du PS, à La Rochelle, elle a plutôt interpellé Bayrou et le Modem, et non fermé la porte à toute alliance avec eux: " Allez vous soutenir les candidats de gauche? Etes-vous prêt à nous rejoindre sur un projet économique, social et écologique?" Cela dit, elle a fait porter son intervention sur la nécessité d'une rénovation du PS lui-même ( cumul des mandats,... ) et le besoin de travailler sur un "autre projet de société". ( Sud-Ouest - 29/8/09 - p.6).

 Cette porte en définitive non fermée en direction du Modem se traduit déjà par une proposition "régionale" de Jean-Jack Queyranne dans ce sens ( lire ci-dessous en annexe, l'article du Progrès): une alliance "arc-en-ciel" du Modem au pc pour la Région Rhône-Alpes

Le Modem a, lui, clarifié sa position

Si les centristes se disent disponibles pour "participer à des rassemblements plus larges" dès l'an prochain, a confié Marielle de Sarnez le 30/9 au Parisien, c'est surtout parce qu'is croient "possible et nécessaire" l'élection de ... François Bayruo en 2012!
 


Et vous, qu'en-pensez-vous?


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Le point de vue de Gérard Filloche -
                                 membre du CN du PS


Tam-tam médiatique pour forcer la main d’une alliance gauche-droite 
autour de la retraite par  points voulue par le Medef ?  Ils n’ont pas parlé des 2000 chômeurs par jour ni du contrôle sur les licenciements, ni… de tout ce qui concerne le salariat.


Le meilleur moyen de faire perdre la gauche face à Sarkozy-UMP c’est de la diviser en prétendant qu’il faut s’allier avec la droite-UDF. C’est ce qui a été tenté par certains qui se sont fait une belle publicité à Marseille ce week-end, en réunissant des éléments du PS et du Modem à une même tribune. C’est une diversion. C’est une division. C’est ringard. Car de tout temps les alliances avec un « prétendu » centre ont échoué. Elles ont justement échoué le 7 juin aux européennes partout ou le PSE l’avait initié. Cela a totalement échoué en Italie laissant triompher Berlusconi et laissant un vrai champ de ruines. Cela échoue en Allemagne où il y avait une majorité nette à gauche et où le SPD a préféré s’allier avec la CDU d’Angela Merkel : ils vont en payer le prix fort aux élections du mois prochain. Cela avait conduit la vieille SFIO à échouer, et il en sera encore de même si par malheur la sinistre opération de Marseille se mettait réellement en place.

On avait rarement vu pareille mobilisation médiatique, pareille mise en scène, pareil tam-tam. Déjà en juillet ils avaient commencé en faisant paraître 1746 articles de presse en trois jours annonçant la “mort deu PS”. L’enthousiasme des médias de la pensée unique devrait suffire à scandaliser ceux qui se posent des questions sur le sens de cette opération.  Tout est là pour le prouver : ils tentent un forcing pour fait capituler la direction du PS en ce sens. Ce tam-tam se fait contre les votes du congrès de Reims, contre les aspirations à l’unité de toute la gauche, contre l’intérêt de millions de salariés.

D’ailleurs observez un des points de leur accord : de Valls à Peillon et De Sarnez, ils sont tous pour changer le système de retraite de notre pays pour mettre en place « la retraite par points » voulue par le Medef.
Remplacer un système par répartition  basé sur les cotisations par annuités de travail, et instaurer un système d’acquisition et d’achats de points, individualisés, comme pour une simple assurance, leur permettra sans doute de pousser des millions de salariés à travailler jusqu’à 67 ans. Est-ce un programme de gauche, ou la gauche doit elle au contraire défendre la retraite à 60 ans ? Cet exemple d’élément de programme se retrouvera partout, car l’alliance avec la droite Modem implique ce genre de compromission.

Ils n’ont pas parlé des 2000 chômeurs par jour ni du contrôle sur les licenciements, d’ailleurs comment voulez-vous en revenir à une réduction sérieuse du temps de travail, aux 35 h avec Bayrou qui était contre ? Ils n’ont pas parlé de la hausse du Smic : comment voulez vous proposer qu’il passe à 1600 euros en s’alliant avec le successeur de Lecanuet, Poher, Giscard, Barre ? Ils n’ont pas parlé de salaire maxima : comment voulez-vous le fixer à 20 fois le Smic avec un leader de la droite ? Ils ont parlé d’éducation, mais comment avancer avec Bayrou défenseur de l’école privée ? Relancer l’économie par la hausse des salaires, comment voulez-vous le faire avec un défenseur acharné des critères de Maastricht, du TCE, qui voulait inscrire dans la constitution française que les budgets de la France soient obligatoirement en équilibre ?

Allons, opposons l’unité de toute la gauche à cet insensé projet d’unité avec la droite. Cela a été tranché au congrès de Reims, que cela soit confirmé jour après jour, par la direction du parti socialiste, à La Rochelle et après.

Des « primaires » ? C’est comme la langue d’Esope, cela peut être la pire ou la meilleure des choses. Oui, s’il y a un projet d’unité de la gauche. Oui pour un candidat unique de la gauche dés le premier tour. Non, si c’est une méthode pour diviser la gauche et faire diversion. Non, si ce n’est pas derrière un projet de transformation sociale. Oui, du NPA au PS en passant par le PCF, le PG, le MRC, le PR, avec tous ceux qui se disent à gauche. Non avec ceux qui sont de droite.

Gérard Filoche, membre du Cn du PS

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« Vous voulez une majorité, oui ou merde ? S’il faut ajouter le MoDem, on ajoute le MoDem »  COHN-BENDIT
 

“Vous voulez une majorité, oui ou merde ? S’il faut ajouter le MoDem, on ajoute le MoDem…“, a crié Cohen-Bendit devant les Verts, jetant un froid parmi les militants réunis pour leurs Journées d’été à Nîmes. « Si vous voulez une majorité, il faut aller chercher les gens là où ils sont, pas là où vous êtes » a-t-il ajouté.

Presque tout est faux dans cette déclaration démagogique de celui qui alla, l’an passé, offrir son livre “Forget mai 68″ à l’Elysée à Nicolas Sarkozy.
 
D’abord parce qu’une majorité se forge.

Ce n’est pas une simple addition, c’est une dynamique. L’idée que c’est une simple addition est pure méconnaissance des ressorts qui déterminent des millions de salariés, des millions d’électeurs de gauche et au-delà à franchir, dans une présidentielle le cap des 50 %.
 
L’unité doit se créer sur une aspiration profonde, sur une base politique identifiable et mobilisatrice. Additionner des roses de gauche et des poireaux du Modem ne correspond pas à cela.
 
Bien sûr, il faut convaincre au-delà des premiers rangs de la gauche : mais pas en perdant les derniers rangs…

Bien sûr, pour emporter une large victoire, il faut mordre sur la droite, le centre et tout le toutim… Mais cela peut (et doit) se faire par conviction, par ébranlement, par attraction, pas par capitulation, compromission, confusion.
 
Évidemment, il faut arracher des voix à la droite, à l’UMP, à l’ex UDF, aux autres clubs néo-gaullistes. Cela ne passe pas par des accords avec leurs dirigeants. Cela passe par la force des idées de la gauche unie et attractive.
 
Les débats, les accords, cela doit concerner la gauche, toute la gauche, pas le camp adverse.
 

Alors faut-il “ajouter le Modem” ? Non, car ce serait le conforter alors qu’il s’agit de l’assécher. Il ne devrait d’ailleurs pas y avoir de voix au prétendu "centre" si la gauche faisait vraiment son boulot contre la droite.
 
“Si vous voulez une majorité, il faut aller chercher les gens là où ils sont, pas là où vous êtes” : oui, mais grâce à vos bonnes idées, pas en copiant, en imitant ou en s’alignant sur les idées fausses des autres. Pas en approuvant la “retraite par points à 67 ans” du Modem, mais en détruisant cette idée réactionnaire pour faire gagner celle, progressiste, de la défense de la retraite à 60 ans.
 
Mais c’est vrai, il faut se bouger, militer, convaincre. Mener et gagner la bataille idéologique. Pas annoncer d’avance qu’on va y renoncer pour avoir plus d’alliés à n’importe quel prix.
 
Car l’essentiel des voix qui manquent à la gauche pour gagner une élection présidentielle, elles viennent de la gauche elle-même, de son électorat sociologique potentiel qui s’abstient.
 
C’est l’abstention, la pire ennemie de la gauche.
 
C’est ce sentiment créé - par la droite l’extrême droite et parfois par l’ultra-gauche - dans les couches populaires, que la gauche ne vaut pas mieux que la droite, que tout ça c’est pareil, que voter ne sert à rien.
 
Tout ce qui renvoie les deux camps dos-à-dos, qui supprime les différences de choix, de stratégie, qui trouble les lignes, décourage le vote ! Et c’est cela qui fait gagner la droite alors qu’elle est minoritaire !

Il y a 93 % de la population active qui est salariée. La salariat est majoritaire de façon écrasante. Il est exploité, mal, payé. Il y a 5 % de la population qui détient près de 50 % du patrimoine. Il y a 10 % qui détient moins de 1 %. Et il reste 85 % qui ne peut se partager que 50 % des richesses. Normalement, il devrait y avoir des majorités écrasantes pour la gauche.
 
Cela arrive parfois : en 2004, revanche sur 2002 et sur la loi Fillon contre les retraites, la gauche gagne 20 régions sur 22 et le PS a 30 % des voix aux Européennes. Dans notre pays en temps normal, la gauche est majoritaire en chiffres absolus, on l’a vu également en mars 2008 (2 villes sur 3 à gauche, 61 % des départements – sans le Modem, voire souvent contre lui ! ).
 
Mais quand le débat n’est pas clair, quand les lignes sont floues, quand les slogans-phares socialement ne sont pas attractifs, alors “on ne se bouge pas”, et vous pouvez toujours courir après le Modem comme Ségolène Royal en 2007, c’est trop tard, ça rate. Même si Bayrou avait appelé, cela aurait probablement raté, car cela relevait d’une combinaison contre-nature, pas d’une dynamique.
 
Le peuple de gauche sent l’authenticité, il reflue quand il sent la confusion, la démobilisation, l’absence de conviction.

En 1993, quand la droite avait gagné, elle avait moins de voix en chiffres absolus que ce qu’elle avait en 1981 quand elle avait perdu : elle n’avait pas progressé, c’est la gauche qui avait reflué.
 
Pareil, en 2002, la gauche était majoritaire, c’est à l’intérieur de la gauche que cela s’est joué, il y a eu un glissement de la gauche vers la gauche qui a fait que la campagne “modérée” de Lionel Jospin lui a fait manquer de 196 000 vox la présence au 2° tour alors qu’il aurait immanquablement gagné s’il y avait affronté Chirac.
 
Cohn-Bendit s'esclaffe, mais pour forcer le trait, pour tenter de faire passer une bien vieille et bien grosse combinaison de "troisième voie",  il n’est pas le seul, en voulant marier l’eau et le feu, la droite et la gauche, derrière ses expressions grossières et forcées du type “ vous voulez une majorité oui ou merde”. Ce ton provoc’ lui sert à masquer la manoeuvre, mais c’en est une, bien sûr, et pas bien odorante. “Vous voulez la majorité, ajouter le Modem”, faites des concessions… veut dire au fond : “Vous voulez la majorité, renoncez à ce que vous êtes…”. Il tient à casser le clivage gauche-droite, il prétend n’être ni de gauche, ni de droite, ni du centre, ni du bas, ni du haut, il travaille à faire perdre les repères. Et le résultat si par malheur il était écouté serait l’échec.
 
Car, c’est quand les repères sont perdus, quand le clivage droite gauche n’est plus évident, que le peuple de gauche vote moins. Il y a 10 à 15 % des voix abstentionnistes (davantage encore aux Européennes du 7 juin) qui n’ont plus confiance à regagner : il faut pour cela une dynamique unitaire forte sur un programme fort, si vous affadissez l’affaire en “ajoutant” le Modem, c’est foutu d’avance. Un accord au sommet avec le Modem fera perdre plus que ce qu’il fera gagner : les exemples italiens et allemands sont là pour la prouver. Vous ne gagnerez même pas les voix restantes du Modem, et vous perdrez les voix de gauche.
 
Une fois que vous avez compris cela et mis cela en oeuvre, une dynamique unitaire de toute la gauche sur un vrai programme de gauche, alors qu’il y ait des électeurs ex-modem qui viennent, ce sera le résultat, pas le préalable.
 
Et quand il s’agit de scrutins de listes qui peuvent s’élargir au deuxième tour, pourquoi pas, mais pas au détriment de la clarté politique, pas au détriment des forces de gauche actives...
 
Ce n’est pas pareil quand, au plan local, des Modem qui se disent de gauche veulent rejoindre la gauche, c’est leur contradiction, que lorsque Ségolène Royal raconte dans son livre qu’elle est s’est rendue de nuit, dans le dos de son parti, dans le dos de la gauche, sans aucune “démocratie participative”, entre les deux tours de 2007, devant le logement de François Bayrou… pour lui proposer d’être Premier ministre….



Consultez le site http//:www.democratie-socialisme.org    et le  blog www.filoche.net


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Le Progrès

 

Régionales : Queyranne veut une coalition "arc-en-ciel"

le 31.08.2009 20h41

 

Jean-Jack Queyranne souhaite bâtir une coalition "arc-en-ciel' à la région

L'actuel président de la région Rhône-Alpes déposera demain mardi sa candidature pour les élections régionales, qui se dérouleront en mars 2010. Dans une interview accordée à notre journal, Jean-Jack Queyranne évoque la création d'une coalition allant du Modem au PC. Morceaux choisis.

 

Sans surprises, Jean-Jack Queyranne nous a confirmé, lors d'un entretien, qu'il sera candidat à sa succession à la tête de la région Rhône-Alpes, lors des élections qui se dérouleront en mars prochain : "Je suis candidat pour un second mandat à la tête de la région Rhône Alpes. Je dépose ce mardi matin ma candidature au secrétaire régional du parti", nous a confié l'élu socialiste. "Je souhaite que nous parvenions à bâtir une coalition arc-en-ciel du Modem au parti communiste qui serait dans la logique rhonalpine", a-t-il ajouté.

 

Sur la question du cumul des mandats, sa position est claire : "Je propose que le groupe PS dépose un texte à l'Assemblée dés septembre pour que chaque député se prononce. Le non cumul doit s'appliquer dans tous les partis. C'était d'ailleurs une des propositions du rapport Balladur".

 

Quant à la situation au parti socialiste, Jean-Jack Queyranne la commente ainsi : "Il était temps de prendre de bonnes résolutions. Il était même minuit moins cinq. Martine Aubry a repris beaucoup de propositions de Ségolène Royal. Le PS fait du Ségo sans Ségolène. Nous retrouvons l'unité et aussi la dignité mais la primaire qui a mon sens doit avoir lieu juste après les régionales de mars 2010, n'est qu'une clé face à la machine Sarkozy. Il faut aller plus loin  dans le rassemblement et tendre la main à François bayrou. A lui de la prendre..."

 



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21 juillet 2009 2 21 /07 /juillet /2009 10:29

   Pas un journal qui ne titre sur 'l'enfer socialiste", la "mort" du PS, .... "Le PS doit disparaitre" s'écrit l Bernard Henri Lévy, qui brûle aujourd'hui ce qu'il a soutenu pendant des années.

Effet de manche ou problème réel au Parti Socialiste?

Je pense que le fort mauvais résultat des listes socialistes aux élections européennes a accru la tension intérieure. Les "grands" élus ( qui dictent leur loi dans le PS) sont aux abois.

Les élections régionales approchent à grands pas,  en mars 2010. Le PS est devenu surtout un parti de notables ( grans élus et plus "petits" qui veulent grandir + les cadres de leurs cabinets, des services des collectivités locales qu'ils dirigent. Quelle place pour les autres?

Je pense aussi que l'hallalie contre le PS n'est pas innocente. La droite et le pouvoir Sarkozien visenr la récupération de Régions. Alors tout est bon pour flinguer le PS, y compris par medias interposés.

Mais les raisons essentielles sont, à mon avis, à rechercher du cöté du PS lui-même

° Avec cette mutation sociologique et politique du PS: le parti socialiste n'est-il pas  devenu une/des écurie(s) électorales, avec la domination des élus qui visent à le rester et se constituer des chasses-gardées?

° Cette course aux postes, cette "lutte des places", se traduit par de violentes expressions d'egos, de personnalités, qui pour arriver, sont prêts à écraser, démolir, critiquer les autres. Cela ne traduit-il pas une tendance à se différencier sur la forme, la "personnalité", faute de se différencier sur les projets politiques?

° Sur le fonds, le PS ne paie-t-il pas son abandon de la lutte sociale, son indifférence vis-à-vis des intérêts populaires, face aux politiques ultralibérales de la droite.? Son projet politique de gestion de la société capitaliste n'est-il pas devenu si peu différent de celui de Sarkozy, que celui -ci fascine et attire dans ses filets nombre de personnalités socialistes, jusqu'au sein du gouvernement?

° En fait, le PS n'achève-il pas son cycle évolutif: celui de la soumission claire et sans distinction aux orientations du Parti Socialiste Européen, à cette social-démocratie qui a abandonné toute contestation de l'ordre social établi,
cette crise globale du capitalisme financiarisé et mondialisé, crise à la fois sociale, économique, écologique et politique. Il me semble être au bout de ce processus de droitisation de son projet politique?

 C'est d'ailleurs ensemble avec la droite que le PSE a contribué à l'élection d'un ultralibéral polonais comme Président du Parlement européen, avec un accord pour se partager le pouvoir et faire élire un socialiste à mi-mandat. C'est la raison pour laquelle Martine Aubry a , dès le lendemain du Congrès du PS à Reims, gagné la capitale espagnole pour signer le Manifesto du PSE qui soutient la ratification du Traité de Lisbonne.

N'est-ce pas ce que dit Bernard-Henry Levy, dans le Journal du Dimanche du 19 juillet 09, je cite: "(Mais) quand son surmoi marxiste s'est écaillé, il s'est laissé infiltrer par une idéologie réactionnaire, littéralement réactionnaire, dont il ne guérit pas". BHL est dur, très (trop?) dur!

    C'est toute une gauche traditionnelle qui est en crise: crise du "communisme" stalinisé depuis la chute du Mur de Berlin, échec de la social-démocratie européenne, qui a perdu le pouvoir dans presque tous les pays européens et les élections européennes, avec un parlement de Bruxelles qui n'a jamais été aussi à droite, voire plus encore.

Un besoin de faire du nouveau à gauche!

Face à cette crise globale et à la politique réactionnaire de Sarkozy et de l'Union européenne, il faut un sursaut pour éviter le syndrome iltaliens: le disparition de la gauche au sein du Parlement italien, un Berlusconi qui domine.

Le PS doit choisir entre une orientation droitière et des alliances avec le Modem, à commencer par les élections régionales ou une orientation clairement à gauche, portant  une réelle remise en cause de la société inégalitaire, individualiste, dominée par un mode de production et de consommation guidés par le profit et le productivisme.

Le PS est-il capable de changer profondément?

Je suis sceptique, compte-tenu des enjeux de pouvoirs locaux et régionaux, de sa composition sociale et politique. Certesn je connais nombre de militants et responsables sincèrement attachés à des valeurs et à une politique vraiment à gauche. Mais que peuvent-ils faire au sein du PS?

Ce PS peut-il continuer a jouer les auberges espagnoles, entre egos et orientations politiques différentes? Va-t-il éclater?
Dans l'immédiat, les enjeux régionaux me semblent tellement forts, que la question risque d'être un temps mise sous le boisseau.

Pour moi, il y a une autre voie: celle de l'union la plus large à gauche, pour une réelle politique de transformation sociale, économique, écologique et politique, dans le sens d'un élargissement du Front de gauche, seule nouveauté à gauche, porteuse d'une dynamique unitaire, qui peut grandir et devenir majoritaire pour ouvrir une perspective face à Sarkozy Et sa politique.

"Le PS n'aurait pas de ligne" dit Maxime Bono Maire de La Rochelle

Dans Sud-Ouest du 21 Juillet, Maxime Bono, député-maire socialiste de La Rochelle, hôte de la prochaine Université d'été du PS, s'inquiète. La crise "n'est pas surprenante" dit-il.Mais elle est "cette fois assez grave, parce que le dernier congrès n'a pas défini de ligne".

 Ah bon!!?? Les orientations social-libérales clairement affirmées lors des élections européennes, par tout le parti socialiste, ne seraient pas une "ligne" claire?

Attention à ne pas cacher ce qui pourrait ne pas être avouable: telle la stratégie électorale pratiquée aux récentes élections municipales à Aix-en-Provence, dès le 1er tour, l'alliance avec le Modem. Stratégie qui tente Ségolène Royal pour les prochaines élections régionales, elle qui a voulu imposer une Vice-Présidente  Modem au Conseil Régional du Poitou-Charentes.

Mais le débat est ouvert!!!

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29 mai 2008 4 29 /05 /mai /2008 12:11

       Face à son "rival" au sein du PS Bertrand Delanoé, qui affirme son identité "socialiste et libérale", y compris sur le plan "économique", Ségolène Royal réagit avec vigueur et pourfend le "libéralisme"

  " Le libéralisme a déjà fait des dégâts considérables" dit Ségolène  Royal
 
     
Elle évoque un "vrai clivage" entre elle et ...lui, et voit dans le libéralisme économique "des concepts qui sont à la source même des malheurs et des désordres du monde". Elle "dénonce une cofusion des valeurs" alors qu'il faut aujourd'hui "une clarification.

   Une telle réaction "antilibérale" est-elle compatible
                                          avec les choix politiques de Ségolène Royal?

    
- Est-ce compatible avec l'alliance que Ségolène Royal prône toujours avec le Modem de F Bayrou, alors qu'au second tour des Présidentielles, elle a repris le terrain politique de Bayrou, celui de la réduction des "déficits publics", de la réduction du rôle de l'Etat, expression politique de l'idéologie du "moins d'Etat" des libéraux économiques, et de l'Union Européenne ?

     - Est-ce compatible, en effet, avec les choix politiques de Ségolène Royal  en faveur du Traité européen de Lisbonne, apprès avoir été favorable au Traité Constitutionnel européen, tous 2 imbibés de cette idéologie économique libérale?

                  ° Je vous invite à voir l'analyse du libéralisme économique
                                et du Traité européen de Lisbonne que vous retrouverez en cliquan
t
ICI

                        ° Et le contenu précis de la Déclaration de principes adoptée par la convention du PS (2008)
                                          en cliquant
ici

          
      Je pense que Ségolène Royal tente de se démarquer de son "rival" parisien, alors qu'ils ont les mêmes options politiques essentielles, celles de l'acceptation du "libéralisme économique" dans leurs propositions et  pratiques politiques!
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22 mai 2008 4 22 /05 /mai /2008 21:37


     Voir ici sur Daily motion

         JF Fountaine et d'autres élu(e)s ont protesté en quittant la séance;

         Mais sur la vidéo, on voit 3 élu(e)s du PCF rester assis:  Paul Fromonteil, Jean-François Mémain, Michèle Carmouse, ces 2 derniers étant élus de Charente-maritime, tous 2  membres du Conseil National du PCF.

            °  Quelle a été la position de ces élus communistes,  face à cet acte d'autoritarisme marqué?
 
           °  Sont-ils restés en séance?
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16 mai 2008 5 16 /05 /mai /2008 21:02
    Sur son blog, le sénateur socialiste, président de P.R.S., Jean luc Mélanchon contribue au débat du Congrès du PS. Ce débat concerne toute la gauche. Les axes de réflexion de JL Mélanchon méritent notre lecture et notre réflexion. Je vous invite à lui rendre visite sur son blog et à lire cet article intitulé "Le Congrès socialiste commence"

   Un  extrait significatif de l' orientation de sa reflexion:

              : "Il n'est pas vrai qu'il n'y a qu'une orientation possible et crédible à gauche, ni que face aux destructions sociales et écologiques du capitalisme de notre temps, la modernité soit du côté de la ligne  sociale-démocrate ou démocrate. Celle-ci est partout en impasse dans le monde.

    Ni nostalgie ni fuite en avant. Il ne faut pas engager le PS français plus loin dans cette voie qui conduit tant de partis sociaux-démocrates à gouverner aujourd'hui avec la droite. Le PS ne doit pas encenser davantage l'économie de marché et faire du capitalisme un horizon indépassable (...)


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10 mai 2008 6 10 /05 /mai /2008 06:46
            Le Parti Socialiste vient, très officiellement d'affirmer son "caractère réformiste", se prononce pour "une "économie sociale et écologique de marché" , "sans taire ses critiques vis-à-vis du capitalisme", qu'il veut "réguler", "encastrer dans des règles politiques et sociales". Voilà donc son "projet de transformation sociale radicale". "Nous combattons le libéralisme" affirme ainsi François Hollande

   
Qu'est-ce que" l'économie de marché"?

        Question apparemment simple. Un récent numéro hors-série d'Alternatives Economiques, du 3e trimestre 2008, intitulé "L'économie de marché" publie, entre autre, un article de réflexion tentant de cerner des définitions.
        Ainsi Fernand Braudel, historien de renom, considère que l'économie de marché irriguerait la totalité des sociètés grâce à des "échanges au quotidien" plus ou moins denses,  mais toujours présents, tandis que le capitalisme naîtrait de commerçants ou de financiers cherchant le profit. F Braudel regrette que "dans le monde capitaliste comme dans le monde socialiste, on refuse de distinguer capitalisme et économie de marché". Pour lui, l'économie de marché recouvre "l'immense royaume de l'habituel, du routinier", des échanges qu'il faut faire pour vivre et pour agrémenter d'un peu de sel la vie quotidienne: colporteurs, boutiquiers, paysans font vivre ce marché du quotidien, alimentent les "jeux de l'échange". Certes, ces marchés sont plus ou moins importants selon les sociétés et ce n'est que lorsqu'ils sont suffisamment reliés entre eux que l'on peut parler "d'économie de marché". (...). Partout les hommes échangent, achètent ou vendent, ce faisant, ils font évoluer la société

     
"Le capitalisme, c'est autre chose"
   
     
Le capitalisme, lui,  a besoin d'espaces, il joue sur de gros montants, il vise un profit grandissant. Il prospère au-dessus du marché, dans la poigne de grands négociants, enrichis par le "commerce à la grande aventure". Dans la société  française de l'Ancien Régime, "le capitaliste, c'est-à-dire à cette époque le "grand marchand", aux activités multiples et indifférenciées, ne s'engage pas franchement dans la production" précis Braudel.

     C'est donc la taille des opérateurs, dit le journaliste d'Alternatives Economiques, qui distingue, d'abord, l'économie de marché du capitalisme. Le marchand tire profit de prix qui s'imposent à lui, sur lesquels il n'a pas de prise, tandis que les capitalistes accumulent en pesant sur des prix qu'ils maîtrisent peu ou prou - acheter bon marché ici, vendre cher ailleurs. "Ils ont la supériorité de l'information, de l'intelligence, de la culture (...) Qu'ils aient à leur disposition des monopoles ou simplement la puissance nécessaire pour effacer neuf fois sur dix la concurrence, qui en douterait" écrit Braudel

       Pour approfondir ces notions
une approche de J M Harribey, universitaire

    La vraie question que devrait se poser le PS:
                                      c'est comment combattre la logique capitaliste?

       
Comment dépasser cette logique du profit maximum, le plus vite possible, pour promouvoir une autre orientation: celle de la satisfaction des besoins du plus grand nombre sur cett terre, en Europe et en France, tout en préservant l'avenir de notre planète?

     
Il est illusoire de parler d'économie de marché, fut-elle sociale et écologique, et de laisser le capitalisme dominer le marché, imposer sa loi, ses prix, ses profits; sa dégénérescence financière actuelle dans un cadre mondialisée.

     Il est illusoire, voire, j'ose le dire, un brin malhonnête, de la part du PS, d'affirmer vouloir combattre le libéralisme économique, alors que ce libéralisme économique corsette l'actuelle construction de l'Union européenne que les socialistes ont contribué, disent-ils, à construire, avec les droites européennes. Comment considérer comme autre chose que libérale une Europe construite sur les orientations suivantes, réaffirmées dans le Traité européen de Lisbonne, que le PS et tous les socio-démocrates d'Europe soutiennent, avec les droites européennes ou centristes:, traité qui reprend presque mot à mot, les orientations du projet de "Constitution européenne" rejeté par référendum en 2005:

   Quelques aspects (ultra)libéraux du Traité européen de Lisbonne

   
  °  Sur la "concurrence libre et non faussée" qui a été retirée du texte central du Traité: elle réapparaît dans le "protocole n°6", annexé au corps du Traité de Lisbonne comme les bras le sont à notre corps et qui a la même valeur juridique. Ce "protocole n°6 affirme que "les hautes parties contractantes, compte tenu du fait que le marché intérieur tel qu'il est défini à l'article (I-3) du traité sur l'Union Européenne (NB: le Traité de Maastricht de 1992 toujours en vigueur avec le Traité de Rome) comprend un système garantissant que la concurrence n'est pas faussée"!!!

   ° Sur la mise en cause des services publics, dans le sous-titre "Services":
      L'article 59 du Traité de Lisbonne renforce l'article 53 du Traité de Maastricht: "les mots (les Etats) se déclarent disposés à procéder à la libéralisation..." sont remplacés par"...s'efforcent de procéder à la libéralisation..." des dits services

  ° Sur la libre circulation des capitaux:
      L'article 60 du Traité de Lisbonne - Point 3: "... seul le Conseil - européen-, statuant conformément à une procédure législative spéciale, à l'unanimité et après consultation du Parlement européen, peut adopter des mesures qui constituent un recul dans le droit de l'union en ce qui concerne la libéralisation des mouvements de capitaux à destination ou en provenance de pays tiers"

   ° Enfin, mais j'ai d'autres références "libérales" dans les Traités européens, dont celui de Libonne, à propos du libéralisme commercial mondial:
      l'article 157 du Traité de Lisbonne affirme que: "Par l'établissement d'une union douanière (...), l'Union -européenne- contribue, dans l'intérêt commun, au développement harmonieux du commerce mondial, à la suppression progressive des restrictions aux échanges internationaux et aux investissements étrangers directs, ainsi qu'à la réduction des barrières douanières  et autres"

    Cliquez ici pour:
Une analyse plus fouillée du Traité de Lisbonne

    Oui, le PS est un parti social-libéral affirmé!

       N'est-ce pas là l'illustration du glissement centriste, de son caractère "social-libéral" du PS actuel, à l'image et en convergeance avec le Parti Socialiste Européen. Les choix politiques proposés et pratiqués          ( parfois avec la droite comme en Allemagne, et qui étaient - et demeurent. Ce n'est pas la position de tous les membres du PS. Le débat interne devrait s'éguiser sur cesz questions

     Ségolène Royal et  Bertrand Delanoé:
                        des choix libéraux identiques sur le plan économique

    
( rajout de ce paragraphe au 23/5/08)

     Les choix de Ségolène Royal lors des élections présidentielles) ne sont alors que des adaptations dans le cadre du capitalisme. Nous sommes loin de l'affirmation du PS d'un "projet de transformation sociale radicale"!!! Et depuis elle a réaffirmé son projet politique de gouverner avec le centre, qui évacue tout changement économique, pour ne se situer que sur le champ politique européen , celui du Pacte de Stabilité, de l'équilibre budgétaire des deniers publics, choix éminements ... libéraux sur le plan économique, car allant dans le sens du moins d'Etat, surtout sur le plan social (les retraites, par exemple, l'éducation, la santé, le logement social, les transports publics, ...)

     Et Bertrand Delanoé vient lui aussi de se rallier clairement au libéralisme économique.
  Sa volonté légitime de ne pas anandonner le terrain des libertés politiques l'amène aussi à adopter officiellement le libéralisme économique. Ce n'est pas une erreur, car Bertrand dDelanoé est homme intelligent et cultivé et il sait bien que libéralisme politique et libéralisme économique ne sont pas la même chose!  Pinochet, en écrasant dans le sang le régime de gauche d'Aliende a instauré une dictature politique pour développer une politique économique libérale, c'est-à-dire une politique de privatisations, d'ouverture aux marchés, de réduction du rôle social de l'Etat, de privilèges accrus pour les grandes fortunes, les latifundiaires, les ...capitalistes ( Oh le vilain mot que les dirigeants majoritaires du PS n'évoquent que pour parler de l'histoire et histoire de ne pas apparaître trop recentrés dans ...le discours!)

    Cette démarche ne doit-elle pas  se travailler avec toutes les forces, les courants, les militants associatifs syndicaux, altermondialistes, les féministes, ..., y compris les militants socialistes, communistes, verts, Lcr, ... pour, ensemble, élaborer un vrai projet de transformation sociale


   ° L' approche pertinente, déjà évoquée plus haut,  des notions de:

     (cliquez sur)     "
Libéralisme, capitalisme, antilibéralisme, anticapitalisme
"

                                                Avec une contribution de Jean Marie Harribey, universitaire
                            

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4 février 2008 1 04 /02 /février /2008 21:09

Le procès-verbal de séance ( site de l'Assemblée Nationale) donne les résultats pour les députés

° Groupe UMP: 318 membres présents
                              - 
306 pour  ( dont Jean Louis Léonard député de Rochefort, maire de Chatellaillon )
                              -  3 contre
                              -   3 abstentions

° Groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche: 204 membres
                               -  17 pour ( dont Jack Lang, Manuel Vals, ...)
                                -  91 contre ( dont Catherine Quéré, députée de Saintes)
                                -  93 abstentions ( dont Maxime Bono, député de La Rochelle, Julien Dray, 
                                                                           François Hollande, ...)

° Groupe gauche démocratique et républicaine: 24 membres
                               - 2
1 contre ( députés communistes)
                               - 3 abstentions ( dont Noël Mamère)

° Groupe nouveau centre: 22 membres
                               - 20 pour
                               - 2 abstentions

° Non inscrits
                               - 4
pour ( dont François Bayrou)
                               - 4 contre ( dont Nicolas Dupont-Aignan et Jean Lassalle)
                               - 1 abstention

   Au total, députés et sénateurs: 893 inscrits

                               -  Exprimés: 741
                               -  Pour: 560
( pour une majorité absolue nécessaire de 445)
                               -  Contre: 181
                                   ( dont  3  de droite, 30 socialistes - dont M Charasse et Jean Luc Mélanchon, 23 communistes et 3 divers)

               
" Si tout le monde avait voté contre à gauche ..."

             
Merci Mrs/Mmes les Parlementaires qui en votant Pour ou en s'abstenant ont cautionné la manoeuvre de Mr Sarkozy pour éviter un référendum sur le "nouveau" Traité européen de Lisbonne

              En effet, selon Jean Luc Mélenchon, sénateur socialiste, le total des voix de droite,  du centre et des non-inscrits, c'était 523 voix, dont 519 exprimées ( et 4 abstentions), soit 22 voix de moins que la majorité requise de 545 voix qu'il aurait fallu attendre, si tout le monde avait voté contre à gauche, plutôt que de s'abstenir ou de voter pour

        " Ce sont les 40 oui et les 150 abstentions venus de la gauche qui ont permis d'interdire le référendum. Chaqua abstention conduit en effet à un résultat proche du oui, puisqu'elle contribue à faire baisser le seuil requis pour atteindre les 3/5e des suffrages exprimés"
    
  

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15 janvier 2008 2 15 /01 /janvier /2008 10:57


        François Hollande voulait, à la veille des municipales, offrir l'image d'un PS uni, capable d'incarner un "contre-pouvoir"  "l'omniprésent Sarkozy. La condition? Eviter à tout prix l'étalage des divisions suscitées, au sein du parti, par la question européenne. D'où l'appel au boycottage du Congrès, qui doit se prononcer le 4 février sur la révision constitutionnelle indispensable à la ratification par la France  du traité de Lisbonne, un texte fidèle aux fondamentaux libéraux du projet de constitution européenne.

        Cette position, loin de sceller un compromis, a déclenché une cacophonie sans nom au PS. Au point que, ce week-end, le premier secrétaire a dû reculer face à la levée de boucliers des opposants comme des partisans du traité, ces derniers étant aussi  divisés sur l'opportunité d'approuver le changement de la Constitution française ouvrant la voir à une ratification parlementaire critiquée par le PS. Un imbroglio qui a conduit François Hollande à corriger sa position, en promettanr "de nouvelles discussions et en assurant que la décision de boycotter le congrès ne serait entérinée définitivement que si elle était "unaniment partagée" par les socialistes.

      Prenant acte des critiques émises, le président du groupe socialiste à l'Assemblée, Jean-Marc Ayrault, maintien cependant sa proposition en faveur d'une non-participation.(...) Les députés socialistes sont  invités à trancher cette question aujourd'hui par un vote en réunion du groupe, avant le débat en séance plénière."
                                                     
                             Affaire à suivre, et nous attendons la position de Maxime Bono, notre député


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  • : Henri MOULINIER
  • : Espace de débat pour contribuer à l'élargissement du Front de gauche, la victoire de la gauche pour une réelle alternative au néolibéralisme et au capitalisme
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  • henri Moulinier
  • Adjoint au maire honoraire de La Rochelle. Ancien professeur de lycée en S.E.S. et chargé de cours d'éco Université de La Rochelle. Docteur en histoire. Militant LDH La Rochelle.
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