"L'accord" à l'arraché, à la fin de la Conférence de Durban, fixe un "cadre" dit Jean Jouzel (Sud-Ouest du 12-12-2011).
Mais un cadre ... vide!
"Le problème, c'est qu'"il faut remplir tout cela. Et on en prend pas vraiment le chemin, notamment pour la période 2013-2020" dit-il. "Le problème, c'est qu'il exisrte un fossé énorme entre ce qu'il faudrait faire et termes de réduction des émissions et ce qui est en route actuellement." Et de conclure: "On sait que l'on va produire encore trop de gaz à effet de serre d'ici à 2020. Comment réussir à les réduire dans des proportions supérieures à celles prévues? C'est le problème. On va en rediscuter l'année prochaine, mais on va encore prendre du retard. A chaque fois, on perd un an".
Je vous invite à lire l'appréciation de selon Climate Justice Now ! coalition de mouvements sociaux et de la société civile: "La COP17 succombe dans l'apartheid climatique" (au bas de cet article).
"La situation de notre planête est alarmante...
La situation climatique de notre planête est alarmante, comme le décrit le rapport du GIEC, comme le note le quotidien "Sud-Ouest" du 28/11/2011, par la plume de Jean-Denis Renard:
"Sur la pente actuelle des émissions de gaz à effet de serre dues aux activités humaines (dioxyde de carbone, méthane, protoxyde d'azote, etc.), 48 milliards de tonnes en 2010, il n'y a aucune chance de maintenir le réchauffement planétaire sous la barre des 2 °C d'ici la fin du siècle. Psalmodié comme un mantra, cet objectif fait pourtant consensus au sein de la communauté internationale.
Il y a, en revanche, de fortes probabilités de voir le niveau des mers s'élever au-dessus de la fourchette donnée par les experts en 2007, de 18 à 59 centimètres. Il est tout aussi probable de voir les événements extrêmes - canicules, ouragans, inondations - revenir avec une fréquence accrue, d'assister à une désertification accélérée en plusieurs parties du globe et de devoir gérer des multitudes de réfugiés climatiques (...)"
La crise actuelle a bon dos!
Au nom du libéralisme dominant, de la volonté des grands Etats de poursuivre le mode de développement actuel, du chacun pour soi et du "On verra plus tard", va-t-on sciemment laisser les choses se dégrader! La crise actuelle, celle du capitalisme financier mondialisé, devrait être au contraire l'occasion de tout remettre à plat, pour promouvoir un autre mode de développement à la fois plus juste et plus économe!? C'est l'appel que lance Attac ci-dessous et que je soutiens!
La France, l'Union Européenne ont-elles la volonté politique de secouer le cocotier. Sarkozy quand il le veut peut faire entendre la voix de la France ! Il y a là un enjeu de civilisation majeur pour notre planête! H Moulinier
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JEAN-DENIS RENARD – SUD-OUEST 28-11-2011
Conférence de Durban : le climat intéresse-t-il encore les décideurs ?
La communauté internationale se réunit pendant deux semaines en Afrique du Sud pour statuer sur le réchauffement en cours. Sans ambition.
La 17e Conférence internationale sur les changements climatiques, qui s'ouvre ce matin à Durban, en Afrique du Sud, se conclura-t-elle, le 9 décembre, sur le même constat que ses deux devancières ? À savoir sur l'incapacité des nations à se confronter au réchauffement climatique ? Il y a deux ans, à Copenhague, au Danemark, certains des pays de la grand-messe onusienne étaient encore dans le déni, à l'instar de l'Arabie saoudite. L'an dernier, à Cancún au Mexique, on était plus dans l'évitement et le traitement des questions annexes. Reste à savoir si, cette fois-ci encore, le seul enjeu consistera à rendre présentable le manque d'ambition.
Le constat, validé par la communauté scientifique (à l'exception de quelques climatosceptiques dont la surface médiatique est inversement proportionnelle à leur crédit scientifique), peut tenir en quelques idées simples. Lutter contre le réchauffement climatique ne participe pas du simple principe de précaution puisque le risque est certain à 90 % - c'est la précaution d'usage parmi les climatologues.
Sur la pente actuelle des émissions de gaz à effet de serre dues aux activités humaines (dioxyde de carbone, méthane, protoxyde d'azote, etc.), 48 milliards de tonnes en 2010, il n'y a aucune chance de maintenir le réchauffement planétaire sous la barre des 2 °C d'ici la fin du siècle. Psalmodié comme un mantra, cet objectif fait pourtant consensus au sein de la communauté internationale.
Il y a, en revanche, de fortes probabilités de voir le niveau des mers s'élever au-dessus de la fourchette donnée par les experts en 2007, de 18 à 59 centimètres. Il est tout aussi probable de voir les événements extrêmes - canicules, ouragans, inondations - revenir avec une fréquence accrue, d'assister à une désertification accélérée en plusieurs parties du globe et de devoir gérer des multitudes de réfugiés climatiques.
Tous ces éléments sont sur la table. Les derniers en date proviennent d'un rapport spécial du Groupement d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) sur les extrêmes climatiques, publié il y a dix jours.
Dès lors, comment expliquer l'inaction ?
Sur l'agenda international, la crise économique et les dettes souveraines polarisent l'attention. Elles incitent les pays développés à remettre à plus tard (si possible aux prochains mandats électoraux) le questionnement du modèle de développement, basé sur l'usage des énergies fossiles, donc émettrices de carbone. De leur côté, les grands émergents - Chine, Inde, Brésil - ne sont pas disposés à casser leur croissance sur l'autel du climat, sachant que l'Occident a une responsabilité historique dans la situation actuelle : le carbone présent dans l'atmosphère a un cycle d'une centaine d'années.Le blocage peut se résumer à l'affrontement de la Chine et des États-Unis qui, tels des pistards ne voulant pas lancer l'effort en tête, se regardent en chiens de faïence. À eux deux, ces géants représentent maintenant 40 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Difficile de se passer d'eux pour définir une « feuille de route ».
La Chine est très attachée au protocole de Kyoto, un traité international qui engage les pays industrialisés (sauf les États-Unis) à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de 5 % entre 2008 et 2012. Pékin appelle de ses vœux une deuxième période d'engagements, à partir de 2013, mais refuse la contrainte d'une baisse de ses propres émissions.
Climato-sceptiques offensifs
Washington, au contraire, ne veut pas entendre parler d'efforts asymétriques. Le protocole de Kyoto est le cadet des soucis des États-Unis, qui ne l'ont jamais ratifié. Outre-Atlantique, l'offensive des climato-sceptiques (ceux qui ne croient pas à l'influence des activités humaines et/ou au réchauffement lui-même), relayée par de puissants lobbys industriels, a eu raison des timides ambitions affichées par Barack Obama en début de mandat.
Dans ce mille-feuille d'intérêts divergents, l'Union européenne peine à faire entendre sa voix. Bruxelles n'est pas opposé à figurer le bon élève de la classe en pérennisant des objectifs contraignants. Ceci étant, l'Europe ne « pèse » plus aujourd'hui que 11 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Il lui faudrait gagner à la cause au moins un autre pays industrialisé pour enclencher une dynamique. Mais ni le Japon, ni la Russie, ni le Canada, tous signataires de Kyoto, ne veulent se lier les mains pour l'avenir. Dans ce contexte, le communiqué publié mardi dernier par Nathalie Kosciusko-Morizet paraît un tantinet décalé. « Le climat doit rester une priorité », claironne la ministre de l'Écologie. Avant de rester prioritaire, peut-être devrait-il le devenir…
À lire aussi dans « Sud -Ouest »
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« Tous les clignotants au rouge »
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Durban :
face à l'emballement climatique et l'inaction gouvernementale, Occupy COP-17 !
Le paysage des négociations climatiques qui s’ouvrent à Durban (28 novembre-9 décembre 2011) est sombre. Les pays industriels ne respectent pas les modestes engagements pris à Kyoto en 1997. Les émissions de gaz à effet de serre ont augmenté de 6 % en 2010 par rapport à 2009, dépassant le pire des scénarios du GIEC. Les transferts financiers visant à contenir le changement climatique et à s’adapter sont toujours attendus et aucun accord n’a été trouvé pour l'organisation du Fonds vert pour le climat.
Le seul traité international dont nous disposons, le protocole de Kyoto, est vidé de sa substance : aucun engagement contraignant de réductions d'émissions n'est pris pour l'après-2012. L’échéance pour un nouveau traité est repoussée au mieux à 2020, au moment où le GIEC fait le lien entre le changement climatique et les événements météorologiques extrêmes, inondations, ouragans, sécheresse, orages violents !
L’heure est à l’unilatéralisme, rebaptisé stratégie « bottom up ».
D'un régime contraignant avec objectif global de réduction des émissions, on passe à l’enregistrement de déclarations d’intention unilatérales. Les pays industriels, États-Unis en tête, refusent un accord politique visant à réduire de manière contraignante les émissions de gaz à effet de serre.
Les peuples sont mis à l’écart
À Durban, les techniciens de la finance climatique vont tenter de mettre en place le Fonds vert et attirer les capitaux privés sous le haut patronage de la Banque mondiale, avancer sur la transformation des forêts en produits financiers (programme REDD+) et sur l’inclusion des sols dans les mécanismes financiers d’attribution des droits à polluer, préserver les marchés du carbone et autres « mécanismes de flexibilité » du protocole de Kyoto. Place donc aux « experts», pour des arrangements sans traité international, sans ratification des parlements nationaux. Pour eux, le changement climatique n’est pas l’affaire des peuples !
Le besoin d’un Traité international
ATTAC et AITEC seront présentes à Durban avec les mouvements sociaux africains et sud-africains, avec le mouvement pour la justice climatique, pour construire des alternatives locales et globales au modèle productiviste responsable de la crise climatique. Pour pérenniser ces résistances et les expériences locales, nous avons besoin d’un traité international, qui leur donne un cadre, qui soit discuté de manière multilatérale, qui permette un débat démocratique et rende la parole aux peuples.
Avec les mouvements sociaux présents à Durban nous disons : Occupy COP17 !
Attac - Paris, le 24 novembre 2011
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11 Décembre 2011
La COP17 succombe dans l'apartheid climatique
L'antidote est l'Accord des Peuples de Cochabamba.
Durban, Afrique du Sud – Les décisions issues du sommet des Nations-Unies sur le climat à Durban – COP17 – constituent un crime contre l'humanité, selon Climate Justice Now ! coalition de mouvements sociaux et de la société civile. Ici en Afrique du Sud, qui a inspiré le monde entier par les luttes de libération menée par la majorité noire du pays, les nations les plus riches ont créé avec cynisme un nouveau régime d'apartheid climatique.
« Retarder toute action réelle après 2020 est un crime aux proportions mondiales », selon Nnimmo Bassey, président des Amis de la Terre International. « Une augmentation de 4°C de la température mondiale, permise par ce plan, est une condamnation à mort pour l'Afrique, les petits États insulaires, et les pauvres et les personnes vulnérables de l'ensemble de la planète. Ce sommet a amplifié l'apartheid climatique, les 1 % les plus riches de la planète ayant décidé qu'il était acceptable d'en sacrifier les 99 % ».
Selon Pablo Solon, ancien négociateur en chef de l'Etat plurinational de Bolivie, « il est faux d'affirmer qu'une deuxième période d'engagements du protocole de Kyoto a été adoptée à Durban. La décision actuelle a seulement été reportée à la prochaine COP, sans engagement de réduction d'émissions de la part des pays riches. Cela signifie que le protocole de Kyoto restera en vie jusqu'à ce qu'il soit remplacé par un nouvel accord encore plus faible ».
Les pollueurs de la planète ont bloqué toute réelle action et ont une fois de plus choisi de renflouer les banques et les investisseurs en décidant d'étendre les marchés du carbone pourtant en train de s'effondrer, ce qui comme toutes les activités des marchés financiers de nos jours permettent surtout d'enrichir quelques privilégiés.
« Ce que certains considèrent comme de l'inaction est en fait une démonstration de l'échec, palpable, de notre système économique actuel pour répondre aux crises économiques, sociales et environnementales » selon Janet Redman, de l'Institute for Policy Studies, basé à Washington. « Les banques qui ont provoqué la crise financière sont en train de faire d'importants profits en spéculant sur le futur de notre planète. Le secteur financier, acculé, cherche un moyen de s'en sortir à nouveau en développant de nouveaux produits pour soutenir un système défaillant ».
Bien que l'on parle d'une « feuille de route » proposée par l'Union Européenne, l'échec de Durban montre que c'est un cul-de-sac, une route pour nulle part. Les porte-paroles de Climate Justice Now ! appellent la communauté internationale à se rappeler qu'un véritable plan pour le climat, basé sur les besoins planétaires identifiés par les scientifiques et issu du mandat de mouvements populaires, a vu le jour lors du Sommet des Peuples sur le changement climatique et les droits de la Terre-Mère en Bolivie en 2010. L'accord des peuples de Cochabamba, porté devant les Nations-Unies, a été supprimé des textes de négociations, alors qu'il proposait un moyen juste et efficace pour avancer, ce qui est terriblement nécessaire.
ELEMENTS SUPPLEMENTAIRES
Sur la technologie
« Les discussions sur les technologies ont été détournées par les pays industrialisés s'exprimant pour le compte de leurs entreprises multinationales », selon Silvia Ribeiro de l'organisation internationale ETC Group.
« La critique des monopoles sur les brevets technologiques, et les évaluations environnementales, sociales et culturelles des technologies n'ont pas été prises en compte dans les résultats de Durban. Sans répondre à ces questions fondamentales, les nouveaux mécanismes concernant les technologies vont seulement être une arme marketing mondiale pour accroître les profits des entreprises transnationales en vendant des technologies dangereuses aux pays du Sud, comme les nanotechnologies, la biologie synthétique et la géo-ingénierie. »
Sur l'agriculture
« La seule façon d'avancer pour l'agriculture est de soutenir des solutions agro-écologiques, et de maintenir l'agriculture hors des marchés carbone », selon Alberto Gomez, coordinateur nord-américain de la Via Campesina, le plus grand mouvement de paysans de la planète.
« Les entreprises agroalimentaires, à travers leur modèle social, économique et culturel de production, sont l'une des principales causes des dérèglements climatiques et de l'accroissement de la faim. C'est pourquoi nous rejetons les accords de libre-échange et d'association, et toutes les formes d'application des droits de propriété intellectuelle sur le vivant, les paquets technologiques (produits agrochimiques, modifications génétiques) et toutes les autres fausses solutions (agrocarburants, nanotechnologies, le programme « climate smart agriculture ») qui ne font qu'aggraver la crise actuelle ».
Sur REDD+ et les projets de forêts-carbone
« REDD+ menace la survie des populations indigènes et des populations tributaires des forêts. De très nombreuses preuves montrent que les Peuples indigènes sont l'objet de violations de leurs droits en raison de la mise en oeuvre des programmes et politiques de type REDD+ » a déclaré la Global Alliance of Indigenous Peoples and Local Communities against REDD and for Life.
Leur déclaration, rendue publique la première semaine de la COP17, établit que « REDD+ et les Mécanismes de Développement Propres (MDP) promeuvent la privatisation et la marchandisation des forêts, des arbres et de l'air à travers les marchés carbone et les compensations provenant des forêts, des sols, de l'agriculture et même des océans. Nous dénonçons les marchés carbone comme une hypocrisie qui ne va pas stopper les dérèglements climatiques ».
Sur la Banque Mondiale et le Fonds Vert pour le Climat.
« La Banque Mondiale est un bandit de l'économie néolibérale », selon Teresa Almaguer de Grassroots Global Justice Alliance aux Etats-Unis. « Nous avons besoin d'un fonds climat géré à travers une gouvernance participative, non par une institution non démocratique qui est en plus responsable pour une bonne part des dérèglements climatiques et de la pauvreté dans le monde. Le Fonds Vert pour le Climat a été transformé en Greedy Corporate Fund , selon Lidy Nacpil, de Jubilee Sud. Le Fonds a été détourné par les pays riches, selon leurs conditions, et mis en place pour fournir plus de profits au secteur privé. »
Sur l'économie verte
« Nous avons besoin d'un fonds climat qui fournisse des financements aux populations des pays développés qui soit totalement indépendant des institutions anti-démocratiques comme la Banque Mondiale. La Banque Mondiale a une longue expérience de financements de projets qui exacerbent les dérèglements climatiques et la pauvreté, selon Lidy Nacpil, de Jubilee Sud. Le fonds est détourné par les pays riches, positionnant la Banque Mondiale comme administrateur provisoire et donnant un accès direct à l'argent prévu pour les pays en développement au secteur privé. Il devrait être appelé le Greedy Corporate Fund ! »
Les politiques climat sont en train de prendre un changement radical vers ce qui est appelée « l'économie verte », réduisant dangereusement les engagements éthiques et la responsabilité historique à un calcul économique coût-avantage, à des opportunités commerciales et d'investissements. L'atténuation et l'adaptation ne devraient pas être considérées comme du Business, ni avoir des financements conditionnés par les logiques du secteur privé et visant à faire des profits. La vie ne se vend pas.
Sur la dette climatique
« Les pays industrialisés du Nord sont moralement et légalement contraints de rembourser leur dette climatique, affirme Janet Redman, co-directrice du Sustainable Energy & Economy Network à l'Institute for Policy Studies. Les pays développés sont devenus riches au détriment de la planète et du futur des populations en exploitant du pétrole et charbon peu chers. Ils doivent payer pour les pertes et dommages en résultant, ils doivent réduire drastiquement leurs émissions, et ils doivent soutenir financièrement les pays en développement pour aller vers des scénarios d'énergies propres. » Les pays développés, assumant leurs responsabilités historiques, doivent honorer leur dette climatique dans toutes les dimensions pour que ce soit la base d'une solution juste, efficace et scientifique. Il ne faut pas se concentrer uniquement sur la compensation financière, mais aussi sur la justice réparatrice comprise comme la reconstitution de l'intégrité de la Terre-Mère et de tous les êtres. Nous appelons les pays développés à s'engager à agir. Cela pourrait peut-être reconstruire la confiance qui a été cassée et permettre au processus d'avancer.
Sur les véritables solutions
« L'unique solution au changement climatique est de laisser le pétrole, le charbon et les sables bitumineux dans le sol » selon Ivonne Yanez d'Acción Ecologica, Equateur.
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