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21 décembre 2013 6 21 /12 /décembre /2013 14:15

 

 

Le 5 décembre, les conseils généraux de Charente-Maritime et de Vendée criaient victoire : ils se félicitaient d'un courrier du ministre des transports, F. Cuvillier, leur annonçant la poursuite de l’appel d’offres pour la concession de l’autoroute A831.

 

Mais de quelle victoire  parlent-ils ?

 

Celle de voir ressortir un projet vieux de 20 ans sans cesse remis en cause et basé sur des chiffres de trafic et des études obsolètes ?

 Celle d’envisager la réalisation de cette autoroute de plus d’un milliard d’euros, insoutenable pour le contribuable ?

 Celle de faire payer 300 millions d’euros aux Charentais-Maritime pour subventionner un projet si démesuré que même l’État refuse d’y risquer notre argent ?

 

Oui, de quelle victoire parle-t-on ?

Celle des propriétaires et exploitants agricoles qui vont, avec le projet, se voir dépossédés de plus de 2 500 ha de terres fertiles qui les font – et qui nous font – vivre ?

Celle des habitants de Marans, condamnés par manque d’argent et de volonté politique à attendre éternellement un contournement adapté à leurs besoins ?

 

Un sévère rappel à la réalité 

En fait de victoire, ce courrier est un sévère rappel à la réalité pour nos deux présidents de département : le ministre  déclare à nouveau qu'ils doivent trouver  eux-mêmes les 500 millions d’euros manquants  tout en veillant  scrupuleusement au respect de la réglementation environnementale. Le patrimoine naturel unique des marais poitevin et rochefortais représente en effet un tel enjeu, que  traverser ces territoires correctement nécessiterait un surcoût démesuré.

L’association VBA et ses sympathisants, toutes tendances politiques confondues, restent mobilisés pour s’opposer par tous les moyens à ce projet d’autoroute démentiel et pour alerter l’opinion publique sur ses impacts financiers et environnementaux irréversibles. 

En période de disette budgétaire, il est plus que jamais nécessaire d’investir dans des projets alternatifs qui facilitent la vie quotidienne des populations: transports en commun, covoiturage et autres, favorisant ainsi l’indispensable transition énergétique.

 

2014 et 2015 seront marquées par des échéances électorales locales et décisives : les électeurs choisiront-ils ceux qui, au mépris du service public, dilapident l’argent du contribuable dans des projets inutiles ?

 

Contact

Nelly VERDIER 05 46 35 60 81

Claude PONS   05 46 35 84 29

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SUD- OUEST , lundi 23 décembre, p.10-11

Extrait de l'interview de Dominique  Bussereau,

Président du Conseil Général de Charente-Maritime

L'A 831 a été remise en route début décembre avec le lancement de la procédure de consultation des entreprises. Mais là encore, face au désengagement de l'État, le Département va devoir augmenter sa participation financière ?

L'appel d'offres sera lancé en février et nous ne connaîtrons le concessionnaire que l'État retiendra qu'en fin d'année 2014. Nous verrons alors le montant de la facture et si nous sommes capables de l'absorber. La Région n'intervient pas sur ce projet et nous sommes un peu seuls face à nous-même mais nous comptons sur l'aide financière des Communautés d'agglomération de La Rochelle et de Rochefort. En outre, je ne désespère pas de voir l'État revenir sur sa position face à une autoroute nationale qui relie trois grands ports maritimes, ceux de Nantes, La Rochelle et Bordeaux.

L'A 831 relancée, que doit-on en conclure pour la déviation tant attendue de Marans ?

Si l'autoroute se fait, et tant que je serai président du Département, la déviation de Marans, on ne la fera pas. En tout cas, pas tant que nous n'aurons pas d'études nous montrant qu'il y a un report du trafic sur Marans. Si c'est le cas, il faudra envisager de la faire un jour.

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10 juillet 2013 3 10 /07 /juillet /2013 10:52

CAPA 831 - Collectif  pour l'Abandon du Projet A 831 

            Les associations, organisations, syndicats, partis politiques membres du collectif pour l'abandon du projet A 831 se réjouissent de la réelle volonté de promouvoir une nouvelle politique des transports, plus imprégnée de multimodalité et plus soutenable en matière environnementale.

Le rapport de la commission « Mobilité 21 » remis au gouvernement le 27 juin 2013 avait tracé la voie. Dans son discours du 9 juillet, le Premier ministre a salué la qualité du travail de la commission, et il a prononcé clairement son choix de le prendre comme référence. 

Le classement du projet d’autoroute A831dans la catégorie «  horizons lointains », rassemblant « les opérations ayant vocation à être engagés au delà de 2050 et dont les études devraient à ce stade être interrompues » (p. 38 du rapport ) est donc confirmé.

            La prise en compte de l’insuffisance des performances écologiques et sociétales du projet A831 nous donne l’espoir que les futurs dossiers d'infrastructures ne seront désormais plus instruits au seul filtre de leur seuil de rentabilité financière (notion d’ailleurs sujette à caution). 

   L'abandon du projet A831 libère les budgets prévus pour cette infrastructure : 220 millions d'euros mis à la charge des départements de la Charente-Maritime et de la Vendée, et du Conseil régional des Pays de la Loire ; 179 millions à la charge de l’Etat, selon le plan de financement prévisionnel. De nombreux dossiers vont ainsi pouvoir trouver leur fincancement,  que ce soit pour la route (avec par exemple l'indispensable déviation courte de Marans)  ou pour le rail (avec par exemple les navettes cadencées Surgères / La Rochelle et Marans / La Rochelle).  Plus généralement, ce sont toutes les alternatives propres à faciliter les déplacements quotidiens qui devraient s’en trouver confortées.

             Il  revient aux citoyens de maintenir la pression sur les élus et futurs élus des prochaines élections locales pour que l'abandon de l'A831 permette de concrétiser ces objectifs. Vivre Bien en Aunis et les membres du collectifs continueront à travailler dans cette perspective.

Nelly Verdier 

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Voir sur ce blog les autre articles sur le sujet en cliquant sur Autoroute A 831

 

 

 

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8 juin 2012 5 08 /06 /juin /2012 12:18

Deux articles mettent en évidence le combat des opposants à l'Autoroute A 831. Je partage et relaie cette action

H Moulinier

Un excellent diaporama qui analyse la problématique dépassée du projet d'A 831:

Diaporama JYC 4 Diaporama JYC 4

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Les opposants à l'autoroute A 831 organisent la résistance

Les opposants veulent jouer la montre en bloquant les expropriations foncières. Il leur faut tenir jusqu'en juillet 2015

Opposer la force d'inertie à la pression, la course de lenteur à la course de vitesse, ralentir le temps quand d'autres veulent l'accélérer… Réunis jeudi soir au Thou, les 15 associations, syndicats et organisations politiques qui composent le collectif Non à l'A 831, ont arrêté leur stratégie. Que l'on pourrait résumer d'un titre de fable : la cagouille et le bulldozer.

Décidément, ils n'en veulent pas de cette autoroute de 64 kilomètres qui doit relier un jour Rochefort à Fontenay-le-Comte. Payer au bas mot 890 millions d'euros, à 45 % minimum sur argent public (État et collectivités territoriales), saigner les marais de Rochefort et le Marais poitevin, exproprier plus de 2 000 hectares de terres agricoles, le jeu n'en vaut pas la chandelle à leurs yeux.

Et tout ça pour quoi ? « Pour gagner 21 km sur la liaison Nantes-Bordeaux », affirme Nelly Verdier, présidente de Vivre bien en Aunis, qui animait les débats. Un raccourci qui coûte cher et grèvera les capacités d'investissement des collectivités : « Les 150 millions que la Charente-Maritime mettra dans l'autoroute, elle ne les mettra pas ailleurs. La déviation de Marans, par exemple. »

Date de péremption

Les opposants ont épuisé, on le sait, toutes leurs voies de recours. Le Conseil d'État a validé la déclaration d'utilité publique (DUP) signée en juillet 2005. L'appel d'offres a été lancé début 2012, quatre concessionnaires sont sur les rangs et l'heureux lauréat devrait être connu à l'automne. Face à l'accélération du calendrier, le collectif freine des quatre fers. Son objectif : gagner du temps. Avec en ligne de mire le 12 juillet 2015, date à laquelle la DUP deviendra caduque.

Pour ralentir l'horloge, l'arme fatale reste le foncier. La Safer (Société d'aménagement foncier et d'études rurales) est chargée de préempter les terres nécessaires, a-t-il été rappelé. Sur plus de 2 000 hectares, elle n'en maîtrise pour l'instant que 350. Les opposants invitent donc les propriétaires à la résistance passive, à refuser toute transaction amiable, à contester les expropriations devant les tribunaux. « Si en juillet 2015, le futur concessionnaire n'a pas la maîtrise de tout le foncier, l'A 831 tombera d'elle-même. »

Élections

L'autre espoir des opposants réside dans le changement politique. Si François Fillon a appuyé sur le champignon en janvier, Jean-Marc-Ayrault, son successeur à Matignon, pourrait être tenté de mettre la pédale douce. Trois partis politiques sont membres du collectif : Europe Écologie-les Verts (EELV), le Parti communiste et le Front de gauche (PC-FG). Leurs candidats respectifs aux législatives dans la 2e circonscription de la Charente-Maritime, Patrick Angibaud (EE-LV) et Gérard Blanchier (PC-FG), plus Claude Billot-Zeller (Parti ouvrier indépendant), ont réaffirmé leur opposition à l'A 831. Avec un « coming out » de la part de Gérard Blanchier qui a avoué avoir été pour, « au nom du développement économique », quand il était adjoint au maire de La Rochelle.

« Nous préférons attendre que les législatives soient passées, explique Nelly Verdier. Nous avons connu beaucoup de ministres de l'Écologie, de toutes tendances. Nous attendons de savoir qui sera chargé des routes dans le prochain gouvernement avant d'intervenir. »

Source: Sud-Ouest

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http://www.challenges.fr/entreprise/20120606.CHA7144/pourquoi-les-geants-du-btp-regrettent-deja-la-victoire-de-hollande.html

Pourquoi le BTP regrette déjà la victoire de Hollande

DECRYPTAGE Avec l'arrivée au pouvoir du PS et d'Europe Ecologie-Les Verts, les mauvaises nouvelles s'amoncellent pour Vinci, Bouygues et Eiffage, qui comptaient sur le bouclage de belles opérations en 2012, comme le grand contournement ouest de Strasbourg.

Depuis l'élection de François Hollande à la présidence de la République et la constitution du 1er gouvernement Ayrault, les mauvaises nouvelles s'accumulent pour Vinci, Bouygues et Eiffage, les trois géants français du BTP. Dernière en date : l'abandon par la mairie socialiste de Strasbourg du grand contournement ouest de la capitale alsacienne. (SIPA)

Sur le même sujet

» Arrêt de l'installation des radars pédagogiques : 40 millions d'automobilistes s'insurge

» Notre-Dame-des-Landes, un projet qui fâche depuis 30 ans

» Rouler sur autoroute va vous coûter 8 centimes du kilomètre

Mauvaise passe pour le BTP français: c’est décidé, le grand contournement Ouest (GCO) de Strasbourg ne se fera pas. Un projet autoroutier à 750 millions d’'euros… Dommage pour Vinci, l'’attributaire pressenti du contrat, qui avait quasiment clôturé son offre. Problème: le groupe avait jusqu’au 28 mai pour boucler le financement. Le ministère des Transports fait tomber le couperet: "Le concessionnaire n’'a pas répondu à l'’offre dans les temps." Et la mairie de Strasbourg a préféré stopper net l’'opération. Jetant la faute sur Vinci: "L'équilibre économique d'exploitation du GCO n'est pas atteignable. En entrant dans le vif du sujet, les spécialistes du groupe Vinci ont mesuré l'insuccès prévisible de l'équipement", écrit-elle dans un communiqué.

Chez Vinci, c’est la consternation: "Une prolongation au-delà du 28 mai devait permettre aux deux derniers établissements financiers de confirmer leur participation." Selon une source proche du dossier, la collectivité a profité de ce prétexte pour abandonner un projet trop coûteux pour ses finances.

Mais ce n’est pas le premier chantier à tomber à l'’eau avec la nouvelle majorité au pouvoir. Déjà, le 10 mai, au lendemain de l’élection de François Hollande, Vinci a vu la construction du nouvel aéroport de Nantes, à Notre-Dame des Landes, repoussée. Jean-Marc Ayrault, qui avait pourtant poussé le projet en tant que maire de Nantes, a dû accepter le moratoire demandé par François Hollande. Des mauvaises langues persiflent: "Cet aéroport ne verra pas le jour!"

Et le 22 mai, c’est encore un autre chantier qui a sauté : l’'université de Toulouse III arrête son idée de partenariat public-privé pour la construction de nouveaux bâtiments. Son président, Bertrand Monthubert, déclare: "Cette suspension est nécessaire car c'est un processus très coûteux et qui engendrerait une dépense de 600.000 euros par an pour la maintenance, en attendant que le gouvernement se prononce sur un autre type de financement moins onéreux."

Un caillou de plus dans le jardin des majors du BTP, Vinci, Bouygues et Eiffage qui comptaient encore, pour 2012, sur le bouclage de quelques belles opérations. En particulier, le Canal Seine Nord, pour 4 milliards d’'euros, la rocade L2 de Marseille pour encore 800 millions d’'euros, et les universités de Grenoble ou Rennes dans le cadre du Plan Campus (5 milliards d’euros au total). Sans compter l'’enveloppe alléchante du Grand Paris (35 milliards d'euros), dont la responsabilité a été confiée à Cécile Duflot, connue pour s'’y être farouchement opposée et qui lance d’'ores et déjà une "grande concertation". De là à y voir l'’arrêt de mort…

En attendant, celui qui se frotte les mains, est bel et bien Bouygues qui a signé et démarré, avant le changement électoral son plus beau chantier en France: le Pentagone à Balard (1,8 milliard d’euros). Même si le nouveau gouvernement venait à remettre en cause ce bâtiment pharaonique qui doit y regrouper les états-majors du ministère de la Défense en 2014, le géant de l'’audiovisuel ne s'’inquiète guère: "Ça leur coûtera tellement cher de revenir sur leur signature, qu’ils vont y réfléchir à deux fois!", sourit-on à la direction. De la nuance d'’un projet abandonné avant ou après la signature définitive du contrat. On comprend mieux la précipitation de la mairie de Strasbourg à annuler son Grand Contournement.

 http://www.challenges.fr/entreprise/20120606.CHA7144/pourquoi-les-geants-du-btp-regrettent-deja-la-victoire-de-hollande.html

 

 

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14 avril 2012 6 14 /04 /avril /2012 11:29

 

ASSOCIATION POUR LA PROMOTION DE LA LIGNE

FERROVIAIRE NANTES – LA ROCHELLE – BORDEAUX

Membre de la FNAUT (1)

Bordeaux le 29 mars 2012

Objet : Ligne ferroviaire NANTES <> LA ROCHELLE <> BORDEAUX.

 

Mesdames et Messieurs les Elus des Conseils Généraux, Conseils Régionaux et Députés

Nous vous sollicitons pour vous alerter sur les problèmes que rencontre la ligne ferroviaire NANTES <>LA ROCHELLE <> BORDEAUX, qui irrigue votre territoire et tout l’axe « Arc-Atlantique » de Quimper et Rennes à Hendaye et Toulouse.

Vous n’ignorez certainement pas qu’une étude pilotée par RFF et financée par l’État, Réseau Ferré de France, les Conseils Régionaux d’Aquitaine, Pays de la Loire et Poitou-Charentes, le Conseil Général de la Vendée et la participation du Conseil Général de la Charente-Maritime et de la Communauté d’Agglomération de La Rochelle est en cours.

Un comité de suivi s’est réuni à LA ROCHELLE le 5 mai 2011 est a défini plusieurs pistes déterminant l’avenir de l’axe ferroviaire NANTES <> LA ROCHELLE <> BORDEAUX.

Le diagnostic est sévère, en particulier en ce qui concerne l’état de la voie et de quelques ouvrages d’art entre La Roche-sur-Yon et La Rochelle. Des travaux de sauvegardes vont être engagés prochainement mais si une rénovation complète n’est pas entreprise dans les prochaines années il y a un risque de fermeture de la ligne. Un investissement global de 220 M€ serait nécessaire pour moderniser la ligne dans son ensemble.

Parmi les cinq scénarios proposés, deux nous inquiètent particulièrement puisqu’ils envisagent de transformer la double voie existante entre LA ROCHE/YON et LA ROCHELLE en tronçons à une seule voie (voie unique), entrecoupés de quelques zones de croisement.

Cette solution limiteraient les possibilités de développement de l’offre ferroviaire et compliqueraient fortement la gestion des circulations en cas de situations perturbées (retards de trains, etc….).

La plus grande prudence doit être observée afin de ne pas succomber à la tentation immédiate de réduire le coût de remise en état des voies sans en avoir parfaitement maitriser les conséquences ultérieures.

Des expériences de ce type ont eu lieu comme par exemple sur la ligne Paris-Granville il y a une quinzaine d’années seulement. La région Basse Normandie est aujourd’hui contrainte de repasser à double voies certains tronçons afin de répondre aux besoins de transport et à l’exigence de ponctualité.

La région Midi-Pyrénées finance le doublement de la voie Toulouse – St Sulpice devant l’augmentation du trafic (pour un coût supérieur à ce qui serait nécessaire pour Nantes-Bordeaux !) Il nous apparait donc inacceptable de s’orienter vers une réduction du potentiel de la ligne à un moment où la demande d’alternative de transport à la solution individuelle est une exigence qui progresse fortement en raison de l’augmentation du coût du pétrole et de la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre.

A titre d’informations, la partie La Roche-sur-Yon <> La Rochelle a connu pour 2010 une augmentation de la fréquentation de 26 % par rapport à 2009 et celle-ci se poursuit en 2011 (+ 8 %). La région des Pays de la Loire envisage d’augmenter les circulations TER entre Nantes et La Rochelle à l’horizon 2020 et nous estimons que d’ici quelques années le nombre d’Intercités Nantes-Bordeaux devrait passer à 6 ou 7 circulations journalières par sens contre trois, avec en priorité le rétablissement des trains du matins supprimés par la SNCF.

Un projet de desserte périurbaine entre La Rochelle et Marans est à l’étude par la Région Poitou-Charentes et notre association demande aussi la réouverture de la gare de Velluire pour la desserte TER de Fontenay-le-Comte (distant de 10 km). La demande de transport collectif est telle que d’autres réouvertures de gare sont envisageables, comme par exemple Le Champs St Pères, Nalliers et Dompierre.

Il ne faut pas oublier que près de 4 millions d’habitants vivent à moins de 50 km de cet axe.

La population est principalement concentrée autour des aires urbaines de Nantes, la Roche-sur-Yon, La Rochelle et Bordeaux. L’axe irrigue également les villes moyennes de Luçon, Rochefort, Saintes, Pons, Jonzac ainsi qu’à proximité les Sables d’Olonne, Fontenay-le-Comte, Niort, Royan et Cognac,.

L’attrait de cette ligne s’étant aussi, soit directement soit par correspondance au nord vers Quimper et Rennes, au sud vers le sud Aquitaine (Hendaye, Pau, Tarbes) et vers Toulouse et la côte Méditerranéenne. Les trains Intercités Nantes-Bordeaux, dont certains prolongés à Quimper ou Toulouse, font d’ailleurs parti de la convention TET (trains d’équilibre du territoire) mise en place par l’Etat en janvier 2011 et les trois régions concernés, Pays de la Loire, Poitou-Charentes et Aquitaine ont fortement développés les services TER ces dernières années et comptent bien progresser encore.

Ces différents éléments démontrent son rôle important dans l’aménagement du territoire et de sa vocation d’intérêt national. Le dynamisme démographique de cette partie de la façade Atlantique est aujourd’hui souligné dans toutes les études, et il serait intolérable de diminuer la capacité de la ligne au moment même ou on va augmenter les capacités autoroutières (A831) en complète contradiction avec le Grenelle de l’environnement.

Partant de ces différents éléments, notre association A.P.N.B (ASSOCIATION POUR LA PROMOTIONDE LA LIGNE FERROVIAIRE NANTES – LA ROCHELLE – BORDEAUX) qui oeuvre pour l’avenir decette ligne, est déjà intervenue auprès de RFF qui pilote cette étude pour le compte des collectivités qui la finance.

Pour renforcer notre action nous avons décidé de nous adresser à l’ensemble des élus des régions et départements, traversés par cette ligne. Un courrier similaire a été adressé aux maires.

Nous vous proposons de prendre une initiative au sein de votre Conseil Régional, Conseil Général ou Assemblée Nationale (délibération, motion ou autre) demandant « la modernisation de la ligne et le maintien de la double voie sur l’intégralité du parcours  et de refuser toute proposition qui serait faite par RFF ou l’Etat d’une mise à voie unique même partielle de LA ROCHE-sur-YON <> LAROCHELLE ». 

Nous restons à votre disposition si vous souhaitez des informations supplémentaires sur ce dossier 

Veuillez, recevoir, Mesdames et Messieurs les Elus nos salutations respectueuses.

Jacques Ottaviani

Président de l’A.P.N.B

a.p.n.b@orange.fr

Benoit GROUSSIN

Vice Président Poitou-Charentes

benoit.groussin@orange.fr

Mauricette Ringuet

Vice Présidente Pays de la Loire

mauricette.ringuet@orange.fr

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  (1) Site de la FNAUT:

http://www.fnaut-pc.asso.fr/2012/04/12/demande-du-maintien-de-la-voie-a-double-sens-nantesbordeaux/

 

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26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 17:47

 

            Sept ans après la déclaration d'utilité publique du projet A831, le Gouvernement a lancé l'appel à candidature devant aboutir à la mise en concession de cette autoroute.

            Cinq ans après le Grenelle de l'environnement, concluant que tout devait être fait pour réorienter les modes de transports et de déplacement et en finir avec le tout routier/autoroutier, deux ans après l'année internationale de la biodiversité soulignant l'importance des zones Natura 2000 et leur richesse environnementale, voilà donc entamée la procédure qui devrait conduire à goudronner le marais de Rochefort et le marais poitevin.

            Après des années d’enlisement, c’est la précipitation, mais aussi la confusion.

Un contexte bien différent de celui d'aujourd'hui

L’A831 a été mise à l'étude en 1997 dans un contexte bien différent de celui d'aujourd'hui. Le réseau routier local a connu des évolutions significatives (notamment avec l’ouverture de la liaison par le Pont du Brault) ; le conseil général de la Charente-Maritime s’est enfin décidé à mettre à l’étude la déviation de Marans. Autant de faits qui rendent caduques les prévisions de trafic et les études de rentabilité sur la base desquelles la déclaration d’utilité publique a été prise en 2005.

            On le sait depuis le début : l’équipement sera de toute façon déficitaire. Un récent « protocole » de financement associant l’État et les départements de la Vendée et de la Charente-Maritime est censé résoudre l’épineuse question de l’indemnisation (à hauteur de 50% du montant du coût total), du « manque à gagner » du futur concessionnaire. Ainsi,l’usager devra payer trois fois : par le péage, mais aussi par ses impôts, prélevés au niveau de l’État, et encore par les collectivités territoriales. Et, ce, alors que le coût des carburants ne cesse de flamber !

Pendant ce temps:         

            Pendant ce temps, la dévitalisation du transport du fret par le rail se poursuit. Les investissements nécessaires au maintien et au développement des liaisons ferroviaires départementales et régionales patinent.

Pendant ce temps, l'entretien et la sécurisation du réseau routier existant prennent du retard…

Enfin, le ministère de l’écologie, conscient des faiblesses de son dossier, a fait réaliser en 2010 une étude complémentaire sur les conditions de l’insertion environnementale de l’infrastructure. La communication gouvernementale veut faire croire que les préconisations demandées par cette étude seront respectées. Mais l’appel d’offres a été lancé sur la base des documents techniques de l’avant-projet sommaire de 2002.

Un collectif d'organisations pour empêcher ce gachis !

            Face à ces réalités, associations, syndicats, organisations politiques s'organisent en collectif pour empêcher ce gâchis annoncé, soutenir des solutions alternatives, défendre un aménagement équilibré du territoire, répondant aux besoins réels des citoyens.

      

VBA (Vivre Bien en Aunis), Nature -Environnement 17 (NE 17- Poitou-Charentes Nature ), AMAP17 (Association pour le Maintien de l'Agriculture Paysanne), ASEMA ( Association pour la Sauvegarde de l'Environnement MArandais), Coordination pour la défense du Marais Poitevin, AIE 17 (Association Information Ecologie), OBIOS (Objectifs Biodiversités), APNB ( Association pour la promotion de la ligne Nantes Bordeaux ), AUT 85 (Association des Usagers des Transports), INDECOSA ( INformation et DEfense des COnsommateurs SAlariés), CGT Cheminots,  EELV (Europe-Ecologie- Les Verts ), Parti de gauche 17 (PG17),  Modem (Mouvement Démocrate), PCF (Parti Communiste Français).

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SITE DE JEAN-LOUIS LEONARD - 19 mars 2012
Député UMP de CHarente-Maritime

L'AUTOROUTE ROCHEFORT FONTENAY LE COMTE UN PLUS POUR LES HABITANTS

Tout d’abord, il faut préciser que l’arc autoroutier reliant le Benelux et la Grande Bretagne à l’Espagne par le littoral Manche-Atlantique ne connaît plus qu’une seule interruption, située entre Fontenay-le-Comte et Rochefort, sur l’axe Nantes-Bordeaux.

Au départ, l’amélioration de la liaison Nord-Sud a d’abord été étudiée sous la forme d’un aménagement non autoroutier : il était en effet envisagé de créer une liaison rapide à deux fois deux voies entre Saint Hermine (Vendée) et La Rochelle. Finalement ce projet a été abandonné au profit de l’autoroute car cela permettrait de mieux prendre en compte l’environnement en imposant des mesures compensatoires et surtout d’en assurer le financement.

En choisissant de faire l’autoroute, plutôt que la route La Rochelle-Saint Hermine, l’Etat a ainsi répondu à la demande des associations de protection de l’environnement.

Le Marais Poitevin et les Marais de Rochefort qui sont des milieux fragiles, sont pris en compte dans le tracé car celui-ci s’appuie sur les terres hautes pour limiter au maximum les impacts de la traversée des zones humides.

De plus, le projet validé et déclaré d’intérêt public a été élaboré en concertation avec la Direction Générale de l’Environnement de la Commission Européenne. Il impose notamment la compensation systématique de toute destruction des prairies naturelles par la création d’une surface triple de milieu d’intérêt similaire. Ainsi 92 hectares de prairies seront restaurées à l’issue des travaux de l’autoroute.

En plus de ces mesures, l’Etat a commandé une étude à la Ligue de Protection des Oiseaux qui contient des préconisations destinées à limiter encore davantage l’impact sur l’environnement. Contrairement aux propos tenus par le collectif Anti-A 831, l’appel d’offres qui vient d’être lancé tient bien compte de ces mesures environnementales.

Non seulement, l’Etat a confirmé son engagement financier initial sur le projet, mais il s’est engagé sur une prise en charge à hauteur de 30 % des surcouts éventuels liés a la prise en compte des propositions de la LPO en complément de l'étude initiale.

Rappelons également que le projet va considérablement améliorer la sécurité sur la rocade de la Rochelle ou la traverse de Marans qui sont totalement saturées. En allégeant le trafic sur ces axes, et en réduisant les bouchons, l’autoroute va aussi permettre un gain de consommation de carburants et de temps. Ainsi les 6000 véhicules qui transitent sur l’axe Nantes-Saint Hermine-Saintes-Bordeaux gagneront 24 km, grâce à l’autoroute. Pour une consommation de 15 litres/100 kilomètres, cela conduira pour ce seul trafic à une économie de 8 millions de litres de carburant par an.

Enfin, les avantages de l’autoroute pour l’économie du territoire ont été estimés à 1020 millions d’euros, soit plus du double du coût du projet. Sur le plan financier, s'il est clair que les sommes avancées sont considérables, elles ne sont pour l'instant qu'indicatives, dans la mesure où c'est le résultat final de la mise en concurrence des concessionnaires qui en définira le montant.

Si l'on se réfère à la dernière expérience de l'autoroute entre PAU et LANGON, la participation des collectivités fixée au départ à un niveau comparable à celle de l'A831 s'est trouvée réduite de 80 % à la fin de la procédure de mise en concession.

Commentaire perso: Mr Léonard persèvère dans son erreur!

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SUD-OUEST - 19 AVRIL 2012

Par Marie-Claude Aristégui

Et on repart de zéro

Les études présentées hier n'ont pas convaincu. Un nouveau comptage va être effectué.

La rue d'Aligre, axe principal de Marans, attend la déviation « depuis trente-cinq ans », selon le maire, Bernard Ferrier.

Certains comptent les palombes, d'autres les pêcheurs à pied, les points ou les cartes et, à Marans, on compte les voitures et les camions. C'est reparti pour un tour, les véhicules vont de nouveau être comptés, en juin et début juillet. La décision finale pour le contournement de Marans sera prise en septembre. En principe.

Hier matin, à Marans, s'est tenue une réunion sur le thème du « délestage du trafic de la traversée de Marans ». Il s'agissait de présenter les résultats des études complémentaires réalisées par le Conseil général et tenant compte la future autoroute entre Rochefort et Fontenay-le-Comte.

Comptage le 5 novembre

Nombre d'élus de Marans et du canton étaient présents, ainsi que le député Jean-Louis Léonard et, bien sûr, le sénateur Daniel Laurent, vice-président du Conseil général chargé des infrastructures. Il y avait aussi des journalistes qui pensaient être invités. À tort. Ils ont juste pu assister à la présentation, pas au débat, Daniel Laurent s'y est opposé.

Le fameux comptage a été effectué le 5 novembre dernier : 12 070 véhicules, dont 1 690 poids lourds. Mais les services du Conseil général veulent bien tabler sur un trafic moyen de 13 167 véhicules par jour. Le trafic « captif » (véhicules qui viennent de Marans ou y vont) est de 6 750 véhicules/jour.

Concernant les tracés, l'hypothèse d'un barreau routier entre la RD 9 et la RN 131 semble avoir été abandonnée, quand au contournement Est, qui a la faveur des élus de Marans, il est jugé très onéreux pour un délestage insuffisant. Une autre hypothèse (la quatrième) est sortie du chapeau hier avec un contournement d'Andilly, pas de déviation de Marans mais un aménagement restrictif pour éviter le passage des poids lourds. Elle n'a pas du tout été retenue.

Hypothèses fausses

Pour Jean-Louis Léonard, qui a toujours défendu la déviation(*), le raisonnement est     « juste mais les hypothèses de comptage sont fausses ». Il estime donc nécessaire de refaire les comptes en intégrant l'influence de l'autoroute pour juger de l'efficacité de la déviation Est.

Patrick Blanchard, conseiller général et président de la Communauté de communes de Marans, partage le même point de vue. Il est favorable à un nouveau comptage « aux quatre entrées de Marans et au cœur de Marans. Et il se fera en juin et début juillet. Celui réalisé en novembre n'est pas significatif ».

Déception

Quant à Bernard Ferrier, maire de Marans, il a été « déçu ». « Je m'attendais à une étude complète. Celle-là est nulle. En plus, nous n'avons jamais été contactés. Mais je veux quand même voir le côté positif : on va refaire un comptage différent. Une petite équipe va se réunir à Marans pour valider la méthodologie de cette étude. Autre point positif : on a l'assurance que le Conseil général veut résoudre le problème. Il va falloir nous le prouver quand même. Cela fait trente-cinq ans qu'on attend. Et, là, c'est reparti pour six mois. Pour le Conseil général, ce n'est rien. Mais pour les Marandais, c'est beaucoup. »

Bernard Ferrier est favorable au contournement Est mais, dit-il, « si on me prouve par A + B qu'aucun camion ne passera, je prends n'importe quoi ».  

Michel Maîtrehut excédé

Michel Maîtrehut, le président de l'Association pour la sauvegarde de l'environnement marandais (Asema), lui, est excédé. « On nous a encore parlé de cette autoroute qui ne va pas se faire tout de suite et ça plombe le débat. En plus, les hypothèses étudiées ne tiennent pas compte de la circulation réelle, notamment à l'intérieur de Marans, on compte seulement ce qui passe. On oublie la vie des Marandais. Tout est pipé. Vraiment, il y en a marre. Tout est fait pour le sud du département, rien pour le nord»

© www.sudouest.fr 2012

 (*) Vraiment !? Lire l'article du 19 mars ci-dessus, tiré du blog perso de M. J L Léonard; No comment! A moins que les élections législatives arrivant, M. Léonard sente monter le rejet de N. Sarkozy, son ami politique.

 

 

 

 

 

 

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15 janvier 2012 7 15 /01 /janvier /2012 19:39

COMPTE RENDU RENCONTRECHANGE VBA

Mercredi 7 décembre à La Jarrie.

 

            Nous remercions Monsieur le maire de La Jarrie pour le prêt de cette salle et du matériel nécessaire.

            V.B.A. se bat depuis 17 ans pour contrer les promoteurs de l'autoroute et proposer des alternatives à ce projet. Le déroulement de procédure a été ralenti le plus possible. La déclaration d'utilité publique date de juillet 2005. Nous sommes à la veille de 2012 et rien ne s'est passé sur le terrain. Le dossier rebondit actuellement à coup de grandes déclarations aux médias. C'est pourquoi nous avons  entrepris de nous compter et d'échanger nos informations.

            Le but de cette réunion est  de faire connaître le dossier, de faire le point de la situation. Après un rapide historique du projet, nous ferons un tour de table des partis, associations et organismes présents  puis nous échangerons sur nos possibilités et capacités d'actions.

 

            Rapide historique : projet né en 1994 à la suite de l'abandon de la construction d'une 2x2 voies nouvelle de Ste Hermine à La Rochelle abandon justifié par les effets nuisibles du projet sur l'environnement et sur le marais poitevin. Il faut vite un autre projet pour justifier les dotations de la décentralisation en cours. V.B.A et d'autres associations ont organisé des manifestations, des réunions publiques, ont participé aux concertations ( 1997/1999), ont répondu à l'enquête d'utilité publique ( 2003/2004), ont entrepris un recours au conseil d'état ( avec la coordination pour la défense du marais poitevin , AIE 17 et deux agriculteurs), ont porté plainte auprès de la commission européenne ( 2001/2007) La DUP est prononcée en juillet 2005 et les recours y compris leurs répliques sont rejetés dans l'année 2007. Plus aucune activité réelle sur ce projet depuis 2005 mais une activité médiatique autour des campagnes d'élection diverses et les cérémonies nombreuses et variées des vœux de chaque année aux banquets de congratulations des grands décideurs.

            Plus rien de tangible dans la procédure depuis 2005 pour des raisons de budget sûrement mais aussi de gros problèmes environnementaux.  Pour cela l'Etat confie à la LPO une mission sur l'impact environnemental de l'autoroute A831. Le rapport sera remis au ministère en septembre 2010 et communiqué seulement en novembre 2011 suite aux actions entreprises par la coordination pour la défense du marais poitevin (voir courrier du ministère dans le dossier fourni). Ce rapport ne chiffre pas les recommandations de la LPO; c'est l'Etat qui établira le surcoût à 125 millions d'€. En février NKM écrit que l'Etat ne participera pas à ce surcoût, en octobre Fillon annonce que l'Etat prendra en charge le tiers du surcoût. Les  deux derniers courriers ministériels précisent qu'aucune signature ne sera possible sans la signature des accords de financements des collectivités territoriales concernées que sont les conseils généraux de Vendée et de Charente Maritime et le conseil régional des pays de Loire. L'enveloppe à remplir se monte à 221 Millions d'€ selon une interprétation des chiffres que nous connaissons mais sans aucune certitude.

La région Poitou Charente ne financera pas : 'si le projet est rentable il n'a pas besoin de finances publiques, s'il ne l'est pas il ne faut pas le faire' c'est en raccourci la position de Ségolène Royal, Présidente de Région.

Fin de l'historique pas si rapide que ça !

            Etat des lieux :On assiste donc actuellement à des transactions, échanges, chantages triangulaires entre Bono maire de La Rochelle, Bussereau, président du département et Royal présidente de région, parties émergées et publiques de l'iceberg car nous pourrions penser que ces pratiques sont à de nombreux échelons  tout étant bon pour tenter de boucler les finances de A831.

Nous ne savons pas si les 'décideurs ' boucleront ce budget mais nous devons être prêts à cette éventualité. Les deux ministres ont donné leur limite, ils ont dit jusqu'où ils allaient.

Bussereau annonce un appel d'offre avant la fin de l'année (depuis nous sommes sur février 2012 - Réunion au CG du 9 décembre). C'est à l'évidence un gros baratin. Avant de lancer un AO l'Etat doit établir le dossier  des engagements de l'Etat (un appel d'offre en 2007 a été clos avec la mention ' infructueux')

Intervention pat Picaud : Délai de validité de la DUP ?

La DUP est valable jusqu'au 13 juillet 2015, l'appel d'offre n'est pas un début de travaux.

Avant le 13 juillet 2015, la procédure est longue et ' chronophage'.

Il faut lancer un AO européen puis français, le concessionnaire potentiel doit réaliser une évaluation des coûts basée sur le cahier des charges (généralement 18 mois). Une fois désigné il doit  établir le tracé fin de l'infrastructure (bande de 80 m), établir la liste des emprises cadastrales, négocier et chiffrer les indemnisations, définir les expropriations. Puis il devra procéder aux expropriations de toutes les parcelles concernées. Il pourra alors entreprendre les travaux et il faudra que ce soit avant juillet 2015. Si la date est dépassée tout est à refaire !

Donc si la signature des ministères tarde et n'intervient pas dans le tout début d'année et encore, la question temps/délai sera cruciale.

Bussereau, secrétaire d'Etat au transport n'a pas pu faire avancer le projet, il le demande à NKM.  Le projet reste " coincé ".... le ministère de l'environnement pour garder un soupçon de crédibilité par rapport au grenelle de l'environnement?  L’Etat parce que le projet n'est pas bon et que l'état des finances publiques nécessite hiérarchisation?

Intervention pat Picaud: Borloo a bloqué le projet avec l'étude LPO

La volonté politique est toujours la même, la finance est le grand problème.La discussion n'est plus sur l'opportunité, les dégâts, l'impact; cela a été vu, revu, dénoncé....L'Etat a biaisé sur les trafics, les coûts, les conséquences environnementales mais leur problème actuel reste les finances.

 

         Tour de table :

EELV (Europe-Ecologie- Les Verts ), Parti de gauche 17 ( PG17), Nature -Environnement 17 (NE 17- Poitou Charente Nature ), AMAP17 ( Association pour le Maintien de l'Agriculture Paysanne), ASEMA ( Association pour la Sauvegarde de l'Environnement MArandais), Mouvement Démocate, CDMP ( Coordination pour la Défense du Marais Poitevin), CGT  Cheminots, APNB ( Association pour la promotion de la ligne Nantes Bordeaux ), AUT 85 ( Association des Usagers des Transports) INDECOSA ( INformation et DEfense des COnsommateurs SAlariés), AIE 17 ( Association Information Ecologie), Parti Communiste, VBA (Vivre Bien en Aunis)

Vous retrouverez sur la liste le nom des représentants de ces groupes présents à la réunion.

EEVL :

Monsieur  J-M Soubeste.

EELV  a réagi une première fois en septembre lorsque JL Léonard a menacé de détruire sa carte UMP (!) par un puis deux communiqués. Le premier décembre s'est tenue une réunion interrégionale, pays de Loire et  Poitou-Charentes. EELV marque son opposition et aussi désire promouvoir et valoriser des alternatives en particuliers ferroviaires que ce soit sous forme cadencée pour les voyageurs ou pour le fret.

Nous constatons que les arguments (désenclavement, autoroute des estuaires, sécurité) sont les mêmes qu'en 1997 hors la situation n'est plus la même d'un point de vue financier et du point de vue des mentalités.

Localement vous avez pointez la menace sur le marais mais d'une façon plus globale nous souhaitons une information importante sur les arguments liés à la conférence de Durban sur le réchauffement climatique. Derrière ce projet il y a une vraie volonté politique qui ne correspond plus à ce que l'on attend.

Monsieur Gérard Garder

Même analyse mais aussi encore plus concerné par le projet A831 car il induirait le contournement est de Rochefort et le nouvel aéroport à Saint Agnant (Association " envol vert" n'a pas pu être présent et monsieur Garder fera le lien) Nous avons écrit au premier ministre, au préfet et au président de département. Nous avons rendez-vous avec Michel Métais directeur de la LPO pour la transmission du rapport LPO lundi 12 décembre à 17 h.

Monsieur Philippe Delaporte.

Comme élu de Châtelaillon, côtoie Stéphane Villain et JL Léonard, propose un relais d'information  sur Alsthom.

 

PG 17

Monsieur Eric Durand.

PG17 a une position de principe ; le retour des autoroutes dans le domaine public. Ce qui est financé par les contribuables doit retourner aux contribuables, les péages doivent retourner dans la finance publique. Donc nous sommes en faveur d'un moratoire autoroutier. Nous sommes mobilisés contre le projet A831 mais nous souhaitons promouvoir des solutions alternatives : réactivation et électrification de la ligne Bordeaux/Nantes, cadencements sur la liaison Marans/ La Rochelle, multiplication des arrêts ferroviaires sur Niort/ Surgères / La Rochelle avec arrêts à La Jarrie et Aytré. Nous demandons la remise en état des routes D939 et d 204, le contournement court de Marans. La capacité ferroviaire locale existe et peut être employée sans attendre le grand contournement de LR mais il n'y a pas de volonté politique et pour exemple Holcim  à La Palice générerait un trafic de 300 camions jour et il n'a pas été étudié d'utilisation du ferroviaire contrairement à son implantation au Maroc.

NE 17 :

Patrick Picaud.

Depuis toujours contre A831 et pas de nouvelles informations sur ce sujet. Monsieur Picaud fera le lien avec Charente Poitou Nature.

AMAP :

Madame Françoise Tlemsamani.

Nous avons participé à Poitiers au PCET ( plan climat énergie territoriaux) qui a montré que le pire impact local est le passage de l'A10. Chaque collectivité doit réaliser son CPET et on cherche la cohérence avec un projet autoroutier. La consommation de terres agricoles augmente alors que nous avons besoin de ces espaces pour re-localiser les cultures autour des agglomérations.

ASEMA :

Monsieur Michel Maitrehut.

Nous sommes opposés à ce projet inutile qui a été mis en balance avec le contournement court de marans. En 99, nous avons rencontré le ministre Gayssot et depuis le discours n'a pas changé. Deux conditions étaient posées : le respect environnemental et le rapport Borloo en est la suite et le bouclage financier, l'Etat ne s'engageant que sur 50% de la subvention. Nous avons entendu depuis moult choses. Le département de Charente Maritime peine à trouver 14 millions d'€ pour finir son exercice, nous somme en 2012 bientôt et le schéma de financement n'est toujours pas bouclé et ne sera pas bouclé. Ensuite le projet est basé sur une analyse des trafics qui ne prend pas en compte la réalité du territoire. Des travaux ont été faits, déviation de Moreilles, Puyravaud qui ne sont pas pris en compte. L'enquête d'utilité publique repose sur des hypothèses fausses, la DUP n'a pu lieu d'être et nous devons pouvoir déposer un recours. On parle maintenant de la déviation coute et nous attendons un dossier d'étude pour la mi décembre. En faisant la route RD10/RD9 la Vendée enterré le projet A831. Les élections à venir ont réveillé les velléités mais rien n'a changé depuis notre rencontre avec Gayssot qui pourrait aujourd'hui tenir le même discours qu'en 99.

CDMP :

Monsieur yves Le Quellec

Je partage le propos précédent. Je ne suis pas convaincu d'une avancée significative de ce projet. C'est une annonce dans une perspective de pré-législatives. Des gens s'agitaient, la lettre de Fillon montre un Etat prudent sur le sujet. Je ne suis pas sûr que ce projet aille à son terme, je doute de la mise en concession. Mais il faut se préparer à cette éventualité. Nous devons avoir en tête les étapes futures et le rétro-calendrier à partir de juillet 2015 le jeu consistant à faire tomber la DUP soit par le facteur temps soit par de nouvelles procédures.

L'Etat semble embêter par l'étude LPO qui est maintenant publique. La LPO, dans sa plate-forme à venir de communication nationale dans la phase pré-électorale, pointe 60 projets de tous ordres au regard de la biodiversité et en annonce 30 comme mauvais dont l'A831 (information confirmée par une représentante des AMAP qui n'a pas laissé ses coordonnées : cette liste est éditée pour le centenaire de la LPO)

Par rapport au retro-calendrier le concessionnaire devra avoir fini toutes les expropriations en juillet 2015. C'est à dire que le concessionnaire une fois désigné devra à cette date être propriétaire de toutes les parcelles concernées sur les 64 KM

Le concessionnaire favorisera les négociations à l'amiable. Les expropriations permettent des recours qui feront gagner du temps.

Sur les finances, le chiffrage n'est pas limpide, personne ne peut dire ce que ça va coûter. Le Coût a évolué et les 125 millions d'€ dit surcout environnemental sont largement sous évalué en effet la LPO considère son étude comme un tout et non comme un catalogue de choix et le montant de l'ensemble va bien au-delà de l'annonce. L'Etat évalue le coût dans une limite raisonnable pour ne pas sortir du cadre de la DUP. La part publique d'après le tableau proposé diminue et la charge augmente pour le concessionnaire. Le concessionnaire  peut jouer sur trois paramètres : le péage  mais il ne doit pas être trop gourmand, la durée de concession et la clause de revoyure qui lui permet de revoir les collectivités après un temps donné pour que celles ci abondent les déficits. Don personnes ne peut dire actuellement ce que coûterait cette infrastructure;

CGT, INDECOSA, APNB, AUT 85 :

Monsieur Jean-Yves Couturier.

Pour nous la construction de l'autoroute A831 court-circuite le lien ferroviaire. Sur la ligne Nantes, La Rochelle, Bordeaux, nous sommes confrontés à une étude d 'INEXIA initiée par la Vendée pour mettre la ligne en voie unique ce qui rendrait impossible les dessertes locales et réduirait l’offre de transport et son possible développement.

L’association APNB (Association pour la Promotion de la ligne ferroviaire Nantes-La Rochelle-Bordeaux) a écrit à Fillon : la Roche sur Yon / La Rochelle 103 km et 2 voies soit 206 km de voies. La rénovation coûte 1 million d’E au km donc pour cette ligne le budget a engager serait d’environ 200 millions et permettrait le gain de temps recherché. Peu de transport de fret sur cette ligne, l'ouverture à la concurrence n’a pas dynamisée le transport de marchandises par fer au contraire, celui-ci a régressé.

Une liaison autoroutière existe déjà par Niort et il sera difficile de trouver un concessionnaire sauf avec une garantie de rémunération. Pour Niort/Fontenay la municipalité de Fontenay ne veut pas investir dans le rail, seulement dans l'autoroute.

La municipalité de Marans désire une desserte périurbaine mais il serait possible et souhaitable de faire plus; Pour créer un arrêt des trains en gare de Marans, le chiffrage donne une fourchette de 25 millions (étude INEXIA)  à 2.8 millions (cabinet INGEROP) !!!

Pour Niort / Surgères / LR, des difficultés pour acquérir les terrains nécessaires aux parkings n’a pas permis de retenir la proposition CGT quant au lieu d’implantation (Charmeneuil), le site de la gare du Thou semble être privilégié mais nécessite l’aménagement d’un souterrain entravant le projet.

AIE 17 :

Madame Corinne Cap

Membre fondateur de V.B.A, toujours et plus que jamais opposée au projet. Il faut faire et refaire de la contre-information pour ne pas laisser le champ libre aux annonces faussées ou biaisées. Les élus vont s'engager sans connaître le montant des travaux comme c'est le cas pour le port de LR, comme ce fut le cas pour l'université;

PCF :

Monsieur Gilbert Bernard

Depuis toujours opposé au projet A831. Trois fois candidats aux élections, trois fois avec A831 comme cheval de bataille, trois fois élus. (Qu’on se le dise ! Avis aux perdants !)

Ce projet ne fait pas l'unanimité des élus contrairement à ce qui a été dit.

Depuis le départ l'utilité du projet est contestable  et contestée, l'autoroute des estuaires est terminée, la jonction avec l'autoroute A 10 à Niort rallonge d'environ 11 minutes le parcours de Nantes à Bordeaux. Que viendrait faire ce barreau routier sur la plaine d'Aunis? On saccage des territoires et on " emmerde" les gens. Pendant ce temps les routes d'accès à LR débordent tous les matins lors du trafic pendulaire lieux de vie / lieux de travail. Il faut rallier de monde autour de ce projet.

Monsieur Henri Moulinier

Très engagé dès le début de ce dossier, face à un Michel Crépeau très convaincu, j'assure le relais de vos informations sur mon blog. Depuis 20 ans les alternatives ont évoluées, A83 a bouclé l'autoroute des estuaires, la route du pont du Brault est aménagée. Il y a une convergence troublante  des grands élus sur ce dossier; la demande reste la même sur le fond mais le département rencontre de fortes difficultés financières qui ne permettraient pas d'abonder dans une garantie de financement d'un projet tel que celui de A831. On pourrait parler d' "acharnement thérapeutique" concernant ce projet. Pendant ce temps pas de solutions pour marans, pas de politique en faveur du fer. Avec les perspectives de campagnes électorales à venir il faut générer et encourager le débat citoyen.

 

Débat

Informations

Informations à chercher (et  à trouver!)

Recensement des possibilités d'action

Thème foncier :

Actuellement il y aurait 350/400 Ha en réserve, il faut en trouver 400 de mieux et encore 400 seraient donnés en gestion pour assurer les mesures compensatoires, on arriverait à un total de 1200 Ha -

P.Picaud : le CG avait acheté les terrains pour la Trézence et doit maintenant les entretenir. Dans le cas A831, signature de baux précaires

B Desveaux : convention de préemption entre CG et SAFER. Attention la SAFER représente une puissance d'action et une puissance financière importantes avec le soutien du CG. La SAFER  est l'intermédiaire qui négocie et qui revendra au concessionnaire.

C.Cap : la SAFER reçoit une aide de la région pour geler des terrains à destinations des jeunes agriculteurs or elle aide ici au bétonnage!

VBA: A notre connaissance et de l'avis des agriculteurs, pas ou peu de réserves foncières disponibles et en particulier sur les zones de marais.

Y Le Quellec : connaît-on les terres mises en réserve ?

Informations manquantes :

  • recenser les parcelles déjà signées en bail précaire sous réserve construction autoroute
  • Le rôle de la SAFER dans cette convention avec CG ne sort-il pas de sa compétence et de ses attributions ?

Actions possibles

  • Visiter les propriétaires des parcelles concernées, les prévenir contre une négociation à l’amiable, proposer aide sur procédure d'expropriation
  • Com média : est-ce le rôle de la SAFER d'aider au bétonnage ?

Thème agriculture:

F.Tlemsamani : y-a-t-il des agriculteurs dans VBA et quel est leur sentiment ? Comment réagissent les agriculteurs concernés?

VBA : Le vice-président de VBA est le président du syndicat de la propriété agricole. Deux agriculteurs sont partis en recours auprès du conseil d'Etat avec nous, les réactions sont diverses : tous expliquent que le passage de l'autoroute désorganiserait, fragiliserait, voire détruirait leurs exploitations.  Pour certains l’indemnisation substantielle en cas de construction sera la bienvenue. Certains ont signé des contrats avec des sociétés de terrassement pour vendre leur sous-sol parce que les temps sont durs. Les terres agricoles situées le long d'une autoroute ne peuvent être cultivées pour des filières spécifiques telles que le bio, la céréale BB...

M. Maitrehut : En Vendée les agriculteurs sont tous pour l'autoroute qui occasionnerait un remembrement gratuit (concernés sur 14 km).

Informations manquantes :

  • nous ne connaissons pas la position officielle des syndicats agricoles

Actions possibles:

  • prendre contact avec GAB 17 et la confédération paysanne

Thème ferroviaire :

JY.Couturier: nous travaillons avec Bernard Ferrier sur le transport périurbain Marans-La Rochelle, nous ne comprenons pas pourquoi le projet ne prévoit pas la prolongation vers Luçon, La Roche sur Yon. C'est apparemment une volonté du conseil régional.

Pour notre collectif, la gare de Vélluire pourrait devenir un point de rabattement pour la population de Fontenay Le Comte.

Le projet sur Aigrefeuille, la gare du Thou semble être retenue comme point de desserte avec un dossier pour un souterrain qui retarderait de dix ans la mise en route.

Notre projet sur Charmeneuil a été rejeté en raison  de problèmes fonciers (parking/terre agricole).

Il semble que les besoins des habitants soient peu pris en compte.

B.Desveaux : nous demandons à la région de mener parallèlement le TER et le ferroviaire périurbain (qui intéresse peu). Depuis toujours nous menons de front une démarche de valorisation et de maintien de la ligne Nantes Bordeaux qui est un projet lourd sans négliger à moyen terme les projets périurbains qui répondraient rapidement aux besoins des habitants de l'Aunis. Belle réunion à ce sujet et  l'on pourrait convaincre que le budget A831 serait mieux investi dans cette perspective. Peut-on proposer une diamétralisation Surgères, LR, Marans sans exclure le travail de fond sur Nantes-Bordeaux?

JY.Couturier et B.Desveaux : La région Poitou-Charentes entend mettre en œuvre une desserte origine Surgères et Terminus Marans via La Rochelle. Pour la CGT, cette option est dépassée, les besoins des usagers vont au-delà de Surgères, Niort est un minimum. Créer une voie d’évitement à Surgères et Marans est une erreur du même type de Porte Dauphine, desserte pour laquelle, il n’est plus prévu d’extension vers La Palice. Par ailleurs, le quai de Porte Dauphine n’est pas adapté à tous les matériels TER, parfois le quai est trop court et la voie d’évitement n’est pas électrifiée ce qui impose une desserte en mode thermique.

Concernant la mise à 220 km/h entre Niort et La Rochelle, il me semble qu’il y a un gros gaspillage d’argent public sachant que seul les TGV pourront atteindre cette vitesse puisque la région a fait le choix de vendre les automoteurs Z TER Alstom autorisés à 200 km/h. Aujourd’hui, le matériel régional de la région Poitou-Charentes est limité à 160 km/h (Bombardier), les futurs Régiolis achetés par cette même région le sont également. En clair, cette augmentation de vitesse ne servira que des voyageurs à destination de Paris. De plus, les travaux prévus pour atteindre cette vitesse n’étant plus d’actualité (rectification des courbes) des zones de limitation de vitesse à 160, 190 km/h resteront et par conséquent ne permettront pas aux TGV de circuler à 220 km/h sur un long parcours. Pour information, le gain de temps prévu est de 6’39 » !!!

Concernant le contournement FRET du centre ville de La Rochelle, à ma connaissance, un nouveau tracé est envisagé conjointement avec la future A 831 sur une partie du parcours, d’Aigrefeuille à Dompierre pour aller ensuite en direction de La Repentie à La Pallice.

Que va devenir l’actuelle voie intra muros de La Rochelle vers La Pallice sachant qu’aujourd’hui, il n’est plus possible de rentrer dans la zone de La Pallice car c’est le Grand Port Maritime qui en a la propriété. De plus, il n’a pas été prévu d’aiguille de sortie du quai de la Porte Dauphine en direction de La Pallice (mise en place d’un buttoir !) ce qui réduit les possibilités d’aller au-delà.

Informations manquantes

  • créer un dossier chiffré sur le ferroviaire

Actions possibles

  • information porte à porte
  • réunion d'information publique pour faire connaître le dossier A831

Thème SCOT

C.Cap: siège au conseil de développement du pays d'Aunis, prendre en compte un territoire en raisonnant en bassin de vie englobant les départements Vendée, Deux-Sèvres;

M.Maitrehut : le SCOT du pays d'Aunis tourne autour de l'autoroute.

G.Bernard : vote du SCOT le 15 décembre?

B.Desveaux : l'actuel SCOT prend en compte les développements urbains et périe-urbains, les développements économiques autour des échangeurs virtuels d'une autoroute encore en projet. Nous demandons l'étude des mêmes dossiers sans l’autoroute. Il sera arrêté le 15 avec les deux hypothèses.

Thème technique, procédure et finances :

P.Picaud: qu'en est-il des remblais?

B.Desveaux : y a t il corrélation échange et adossement avec la création de la ligne LGV?

V.B.A. : les remblais et gravats sont évoqués dans le dossier, on parle entre autres de prendre du sable dans le pertuis breton et de le dessaler, des contrats ont été proposés à des agriculteurs pour une exploitation temporaire de leur sous-sol mais  il faudra en importer beaucoup et ce cumul d'impacts sur les lieux de carrières n'a pas été évalué et chiffré.

DUP en juillet 2005 suivi en 2007 d'un appel d'offre européen qui a été infructueux.

P.Picaud : y aura t il d'autres procédures administratives sur ces travaux connexes?

Y.Le Quellec : L’appel d'offre avorté s'explique par la plainte qui était en cours auprès de la commission européenne. La DUP  c'est un acte de principe qui valide le projet  et autorise le concessionnaire éventuel à procéder aux  expropriations. Il y aura plus tard des procédures pour les carrières, la loi sur l'eau, l'enquête parcellaire.

B.Desveaux: Fillon dans son courrier demande à Bussereau de réunir les finances avant d'autoriser le lancement de l'appel d'offres, mais Bussereau répond qu'il lance l'appel d'offres pour connaître le montant de la participation du concessionnaire !!!

Thème politique, communication média :

B.Desveaux: Il faut sensibiliser les gens sur tout ce qui pourrait être réalisé avec le presque milliard que coûterait l'autoroute. Le km d'autoroute est d'à peu près 14 millions et avec cela on rénove 14 km de voie ferrée.

E.Durand : s'inspirer de ce qui a été organisé au Thou pour la desserte ferroviaire et être force de propositions et pas seulement force d'opposition. Pas mandaté ce jour pour intégrer un collectif.

G.Garder : Etat des lieux au Conseil Général ?

Réponse collective : trois conseillers sur 51 sont opposés au projet, Baudon, Vallet et Brunier.

Un conseiller qui s'oppose peut voir ses dossiers retoqués ou oubliés et ce n'est pas une position facile.

V.B.A. : Bussereau a plusieurs fois parlé d'un financement comme Langon-Pau c'est-à-dire  un financement zéro pour les collectivités territoriales. C'est la procédure PPP ou CP qui comporte une clause de revoyure à 5 ans et dont le fonctionnement est peu connu des conseillers généraux ( ?) A notre connaissance le budget routes pour 2012 sera " peanuts".

*actions*

G.Garner : propose de créer un collectif et de mettre en place un projet alternatif

V.B.A : chiffrage des propositions alternatives jusqu'à hauteur de 890 millions d€

               marche/relais de Fontenay-le -comte à Rochefort avec étapes mais au bon moment

JY.Couturier : pourquoi attendre, déjà beaucoup de retard sur information, ok pour un chiffrage du ferroviaire. Mais aussi trouver de quoi financer tracts et communications. Pas mandaté ce jour pour intégrer un collectif.

JM Soubeste : agir ensemble c'est plus de cohérence, plus de moyens et plus de poids. lA première mission d'un collectif serait d'informer. L'objectif d'un tel collectif c'est de refuser le projet a831 mais aussi de faire valoir un projet alternatif chiffré.

C.Cap : proposer un certain nombre de projets réalisables avec la finance mobilisée pour A831 mais ne pas forcément se poser en ingénieur des transports car danger !!!

JP Brothier un collectif soutenu par des partis

H.Moulinier : pourquoi créer un collectif, il est crée de fait par cette réunion autour de VBA. Nous entrons en période électorale et nous devons porter la contradiction dans les réunions publiques et obliger les candidats à se positionner par rapport à ce dossier. Présence d'une dizaine de personnes par réunion.

B.Desveaux ; propose l'organisation d'une réunion publique par les associations invitant tous les candidats. La population se mobilise plus facilement sur ce genre de réunion ou elle peut entendre plusieurs candidats; d'accord pour une déambulation festive

Collectif : relais avec 4 étapes, modes diverse de déplacement: pieds, vélo, canoé, cheval

Y Le Quellec: préfère rester dans un collectif de fait pour ne pas perdre la richesse des apports de chaque association, groupe ou organisation.

JM Brothier : les AMAP diffuseraient l'information mais n'ont pas vocation à entrer dans un collectif même si elles sont en accord.

M.Maitrehut : trop de publicité autour de l'autoroute n'est pas forcément rentable. De mande si nous pourrions créer un réseau social .reprend contact avec ADRA

Collectif : recenser et contacter toutes les associations qui pourraient nous rejoindre sur ce dossi

« envol vert », à fleur de marée, les GAB, les jeunes agriculteurs, terre de lien, cigales.

G.Garder : se présenter sous forme d'un collectif divers et varié donne du poids à notre parole auprès de la presse.

Y.Le Quellec : rencontrer le presse pour information pas forcément en vue d'un article

 

De ce débat émerge les données suivantes :

VBA est l'association qui concentre les informations  sur ce dossier.

Nous sommes de fait un collectif animé par l'objectif de contrer le projet A831 de proposer des investissements locaux d'un montant financier correspondant.

Nous devons communiquer et informer largement sur le dossier, sur la clause de revoyure.

Nous  préparons une animation festive pour le printemps.

Nous sommes mobilisés pour intervenir dans les réunions électorales publiques

Nous organisons un débat public en invitant tous les candidats

Nous rencontrons selon nos connaissances des journalistes tous médias pour leurs fournir les éléments du dossier

 

Fin de la réunion à 22h25 suivie d’un casse croute convivial.

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Voici deux documents pour suivre l'actualité :
- Le communiqué de presse qui vous le noterez ne donne aucun chiffre ..seulement des proportions !!?? et qui dit qu'en mai lÉtat sélectionnera dans les candidats ceux qui auront le droit de soumissionner....
http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/COM_CP_-_A831_-_31_janvier_2012.pdf
- Le document de la LPO ou l'A831 figure en N° 29 des projets à ne pas réaliser pour préserver la biodiversité et la ressource en eau.

 

 
 

   

 

 

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20 octobre 2011 4 20 /10 /octobre /2011 07:16

Enfin, une information importante concernant le projet d'Autoroute A 831 est mise sur la place publique ar le quotidien régional "Sud-Ouest". Le financement, lui, reste en ... rade! Tout le dossier sur ce projet  sur ce blog: Autoroute A 831  

 H Moulinier

 

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 Et une émission avec JL Léonard, député UMP,  où l'on parle de l'A831
Cliquez ici pour voir la vidéo

 

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Mercredi 19 octobre 2011
Par thomas brosset -"Sud-Ouest"

   
Afin qu'elle soit exemplaire

Depuis un an, élus et associations palabrent sur l'étude environnementale qui entraînerait un surcoût au projet. Peu l'ont eu entre les mains. Larges extraits.

 Le tracé de l'A 831, avec les sept passages aériens préconisés par la LPO (légendés en police maigre sur la carte). reproduction « sud ouest »
Le tracé de l'A 831, avec les sept passages aériens préconisés par la LPO (légendés en police maigre sur la carte). reproduction « sud ouest »

Et depuis, François Fillon est venu en Charente-Maritime pour affirmer que l'État                    « respecterait ses engagements ». Mais sans vraiment préciser lesquels. On en est là, toujours dans l'attente de la signature de Nathalie Kosciusko-Morizet donnant le feu vert à l'appel à concession.

« Mission atypique »

La LPO a toujours respecté son engagement de confidentialité vis-à-vis de l'État mais nous avons pu néanmoins nous procurer ce fameux document d'une centaine de pages et baptisé « Prise en compte de la biodiversité dans les projets d'infrastructures linéaires de transport. Mission de recherche appliquée. Rapport A 831 ».

Chef de projet, Amélie Boué est également la rédactrice du rapport. Elle y prend soin de préciser qu'il s'agit d'une « mission atypique confiée à la LPO » puisque celle-ci avait pris position « contre le projet autoroutier » lors de l'enquête d'utilité publique en tant qu'opérateur Natura 2 000 du site du marais de Rochefort.

Difficile d'être juge et partie mais la LPO s'est acquittée de sa mission avec le maximum de sérieux et d'impartialité. On lui a demandé une expertise environnementale, elle a livré une expertise environnementale complète, argumentée sur le plan scientifique à partir d'un diagnostic des biotopes traversés, des espèces animales et végétales qui pourraient être dérangées ou menacées par le tracé autoroutier.

Par courrier du 24 août 2009, le secrétariat de la présidence de la République a également précisé : « L'autoroute A 831 doit s'intégrer résolument dans la démarche de reconquête des marais et y contribuer, par exemple, par l'acquisition des surfaces complémentaires pour les transformer en nouvelles zones humides ». La LPO ne s'est donc pas fait prier pour proposer des mesures compensatoires en vue de reconquérir des zones humides sacrifiées par l'emprise agricole.

Contre-proposition

Remarque essentielle de la rédactrice du rapport : « Cette mission n'est pas réglementairement indispensable à la poursuite du projet, tous les recours et précontentieux ayant été atteints ou abandonnés. L'autoroute pourrait, par conséquent, d'ores et déjà être en phase de construction ».

Comme une évidence pour Jean-Louis Léonard, le député-maire de Châtelaillon, défenseur opiniâtre du tronçon autoroutier et qui s'est empressé de glisser à l'oreille de François Fillon que cette étude commandée par Jean-Louis Borloo n'était que facultative…

À aucun moment la LPO ne chiffre ses préconisations. C'est le ministère qui a fait l'addition du coût des mesures pour atteindre 130 M€. Ministère qui, par l'intermédiaire du centre d'études techniques de l'équipement de l'ouest, a également fait des contre-propositions plus modestes que celles de la LPO aux franchissements par passage aérien : 3 300 mètres de linéaire au lieu des 5 180 de la LPO et des 1 080 prévus dans le projet initial.

Un détail intéressant car il prouve que le ministère de l'Écologie n'aurait donc jamais abandonné l'idée de ce tronçon autoroutier, contrairement à ce que beaucoup ont cru, qu'il a tenu compte de l'étude environnementale et a souhaité l'adapter aux impératifs économiques.

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2 octobre 2011 7 02 /10 /octobre /2011 19:22

    Autoroute A 831: ça dure depuis 17 ans !!! Et encore une promesse pré-électorale, celle du Premier Ministre François Fillon de passage dans notre département,  pour donner du grain à moudre au candidat UMP Jean-Louis Léonard en mal de réélection. Promesse que "l'Etat tiendra ses engagements", mais lesquels?  Ceux de Mme la Ministres Kosciusko-Morizet disant que l'Etat ne donnera pas plus pour ce projet autoroutier et que les partenaires locaux doivent trouver la différence impliquée par les propositions de la LPO ( une partie de l'autoroute sur pilotis)? Ou promesse de  prendre en compte le supplément au niveau de l'Etat ?  Il semble clair que l'Etat ne prendra pas plus que promis par Mme Kosciusko-Morizet, car Jean Louis  Léonard cherche une AUTRE solution pour financer ce qui manque: il veut faire baisser le prix de l'autoroute par la voie ... de la concurrence !!! Tout ce foin pour une autoroute inutile et très couteuse!!!    HM

* La lettre de l'Association Vivre bien en Aunis et de sa présidente Nelly VERDIER à Mme Nathalie Kosciusko-Morizet: Nathalie Kosciusko-Morizet octobre 2011 Nathalie Kosciusko-Morizet octobre 2011

* Tout le dossier de l'Autoroute 831 sur ce blog:   Autoroute A 831

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Par thomas brosset  - Sud-Ouest - 29/10/11
A 831 : et si le surcoût n'était qu'en option ?

Selon Jean-Louis Léonard, la solution pour aboutir à la signature de l'appel à concession pour l'autoroute serait de rendre « optionnelles » les conclusions de la LPO.

 

La visite de François Fillon lundi dernier a visiblement rassuré les parlementaires chauds partisans de l'autoroute Rochefort-Fontenay sur les intentions du gouvernement. En déclarant à haute et intelligible voix que l'État tiendrait ses engagements, le premier ministre aurait, semble-t-il, sorti le dossier de l'ornière dans laquelle il était tombé par la volonté de Jean-Louis Borloo, l'ancien ministre de l'Écologie. Jean-Louis Léonard, le député s'était beaucoup dépensé ces derniers mois pour secouer le cocotier, quitte à agacer ses alliés politiques. « On ne pouvait s'en sortir qu'en retirant le dossier du ministère de l'Écologie pour le déposer à Matignon », précise le maire UMP de Châtelaillon. C'est un peu l'esprit de l'entretien obtenu lundi 19 septembre à la préfecture avec François Fillon.

L'exemple de l'A 65

« Il faut lancer l'appel à concession avant la fin de l'année, sinon c'est fichu étant donné les délais des différentes étapes administratives. J'ai proposé au premier ministre de revenir à la base : la déclaration d'utilité publique de 2005. L'engagement de l'État, c'est ça. L'étude environnementale commandée à la Ligue pour la protection des oiseaux est venue se rajouter mais elle n'a pas de valeur légale. On peut donc estimer qu'elle est optionnelle. Une fois l'appel à concession engagé et les premières offres des sociétés candidates, on en saura un peu plus sur l'enveloppe financière. Pour l'A 65 entre Pau et Langon, les collectivités territoriales n'ont quasiment pas eu besoin de débourser. Si nous avons la même bonne surprise, nous pourrons envisager d'appliquer tout ou partie des préconisations de la LPO ».

La Ligue pour la protection des oiseaux à qui Jean-Louis Borloo a demandé l'étude environnementale a rendu des conclusions allant dans le sens d'une autoroute à impact minimal sur les marais traversés. Avec notamment un certain nombre de kilomètres quasiment sur pilotis. Jean-Louis Léonard sourit : « Si on continue comme ça à surcharger la RN 137 entre La Rochelle et Rochefort, c'est la réserve naturelle gérée par la LPO à Yves qui est menacée. »

Signature fin novembre ?

Rappelons les chiffres : 860 millions d'euros pour les 64 kilomètres d'autoroute entre Rochefort et Fontenay-le-Comte, dont 130 de surcoût environnemental que les collectivités territoriales ont accepté de prendre en charge à hauteur de 50 % (65 M€) alors que l'État, par la voix de Nathalie Kosciusko-Morizet, a refusé de verser un euro de plus pour ce tronçon autoroutier. « Ce que je peux comprendre dans le contexte de restrictions actuel », précise le député.

Reste qu'il manque 65 millions dans le panier de l'A 831. Et c'est là que Jean-Louis Léonard estime qu'il faut faire confiance à l'appel à concurrence entre les concessionnaires pour faire baisser les prix. « 860 millions, c'est l'estimation la plus pessimiste. Si ça se trouve, on pourra la faire réaliser pour 600 millions. »

Bruno Retailleau, le président du Conseil général de la Vendée avait noté la semaine dernière avec satisfaction que le rapport annuel des sociétés d'autoroute faisait état d'un excellent bilan financier. Seront-elles moins gourmandes pour autant ?

En tout état de cause, Jean-Louis Léonard se veut confiant sur la suite des événements.

« Les services de l'État travaillent sur le dossier. Je crois que nous parviendrons à une signature avant la fin novembre. Je l'espère. Sinon, j'en tirerai mes conséquences sur le plan politique », poursuit le député qui confirme qu'il déchirera sa carte de l'UMP si l'autoroute ne se fait pas.

Ce qui ne l'empêchera pas de se présenter aux législatives.

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 La lettre de l'Association Vivre bien en Aunis et de sa présidente Nelly VERDIER à Mme Nathalie Kosciusko-Morizet: Nathalie Kosciusko-Morizet octobre 2011 Nathalie Kosciusko-Morizet octobre 2011

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5 septembre 2011 1 05 /09 /septembre /2011 17:32

http://www.sudouest.fr/2011/09/04/les-marandais-se-rebiffent-489927-1391.php

Sud-Ouest du 04-09-11

Par Thomas Brosset


Les Marandais se rebiffent

Pour que leur ville ne soit plus traversée par les véhicules qui n'ont rien à y faire, les élus de Marans ont posé hier leurs propres panneaux routiers

Ils ne demandent pas grand-chose. Juste quatre pancartes. Deux au giratoire de Moreilles en Vendée indiquant « La Rochelle » sur la droite, les deux autres au rond-point de Chagnolet à la sortie est de La Rochelle, indiquant « Nantes » par la gauche. Ces panneaux en place, la vie des Marandais s'en trouverait complètement transformée.

Hier, pour faire entendre leurs voix, le maire de Marans et une quinzaine de ses conseillers municipaux ont mené une véritable opération commando pacifique sur la RN 137 à Moreilles, 17 kilomètres au nord de Marans. Ils ont posé les pancartes qu'on leur refuse depuis des mois. Ce qu'ils veulent, c'est que le trafic routier qui n'a rien à y faire ne traverse plus leur commune. Or, depuis début 2011, une superbe route réalisée par le Conseil général de Vendée (la D 10a) rejoint Moreilles à Charron tout au nord de l'agglomération rochelaise, évitant Marans et ses interminables bouchons. « 15 kilomètres au 15 août dernier », précise Bernard Ferrier.

Marans, route touristique  

Cette nouvelle route, que tout le monde s'est empressé de baptiser « contournement ouest de Marans », notamment avant les élections cantonales, n'a qu'un inconvénient : elle n'est signalée ni par les GPS, ni par les itinéraires Mapy, Via Michelin et autres facilitateurs de parcours, ni par les panneaux indicateurs. Ainsi, au fameux giratoire de Moreilles où se raccroche la route pour filer vers le sud, on indique La Rochelle… par Marans. Ce qui a le don de mettre en pétard la population marandaise qui attend sa déviation - par l'est ou par l'ouest - depuis plus de vingt ans et ne voit rien venir.

Bernard Ferrier, qui fut conseiller général jusqu'au printemps dernier, a envoyé plusieurs courriers aux présidents des conseils généraux et préfets de Vendée et de Charente-Maritime pour réclamer ces fameux panneaux indicateurs : « Nantes direct » à Chagnolet, « La Rochelle, Bordeaux direct » à Moreilles.

« On aurait pu garder sur la RN 137 "Marans, route touristique" pour ceux qui veulent visiter notre ville, s'y restaurer », précise le maire écolo de la petite ville qui ne manquerait pas de charmes si elle n'était pas traversée par 17000 véhicules/jour. 

Refus du Conseil général de Vendée le 3 août 2011 : « Répondre favorablement à votre demande fragiliserait le dossier de l'autoroute A 831, que M. Bussereau et moi-même souhaitons voir aboutir rapidement ». En clair, même si elle existe dans les faits, pas question de faire de la publicité pour cette nouvelle route ou de dire où elle mène, sinon le ministère pourrait considérer que la future autoroute Rochefort-Fontenay le Comte n'a plus de raison d'être. Un tronçon autoroutier qui, soit dit en passant, attend de voir sa première pelleteuse depuis 1994. Quant au Conseil général de Charente-Maritime, il n'a simplement pas répondu à son ancien élu.

Sans dégradation

Les Marandais ont donc décidé de passer outre les autorisations officielles. Ils avaient déjà posé eux-mêmes leurs panneaux à Moreilles le vendredi 28 août. Mais le principal a été arraché quelques jours plus tard : « Mais on a vu la différence pendant ce week-end chargé de la fin août. Avec les panneaux qu'on a posés, il n'y a pas eu de bouchon dans le sens Nantes-Bordeaux. La circulation était beaucoup plus fluide dans Marans ». Hier, donc, ils ont remis ça à grand renfort de publicité et de tee-shirts blancs frappés du slogan « Marans, déviation ».

« Nos panneaux sont posés en toute sécurité et sans aucune dégradation. Je suis conscient que ce qu'on fait est à la limite de la légalité. Mais nous n'avons pas d'autre moyen pour nous faire entendre. La Vendée a dépensé 15 M€ pour ce nouvel itinéraire, la Charente-Maritime 21 M€ pour les déviations de Puilboreau, Saint-Xandre-Villedoux, qui en sont le débouché sud. Je n'ose imaginer que tout cet argent public n'ait servi qu'au trafic local », poursuit Bernard Ferrier qui estime que les habitants sont les otages des conseils généraux de Vendée et de Charente-Maritime.

Toutefois, les élus ont renoncé à mener la même « initiative citoyenne » à Chagnolet pour des raisons de sécurité.

 

Voir aussi :

http://www.sudouest.fr/2011/09/05/une-route-si-discrete-490421-632.php
http://www.sudouest.fr/2011/09/03/charente-mariatime-les-marandais-creent-leur-delestage-489794-1435.php

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Lettre de l'A.S.E.MA.

Association pour la Sauvegarde de l’Environnement Marandais

Email : asema@barbecane.com

Marans, le 8 septembre 2011             
Lettre ouverte à Monsieur Dominique BUSSEREAU,  Président du Conseil Général de la Charente Maritime.
Monsieur le Président,
C’est avec stupéfaction que je lis dans le SUD OUEST du 7 septembre 2011: je cite : « Le projet important en termes d’aménagement du territoire est la construction de l’A 831.  Dominique Bussereau, président du Conseil général de la Charente Maritime, estimant que c’est la seule véritable solution au trafic routier à Marans. »

J’espère qu’il s’agit d’une erreur du journal mais le connaissant, je crains que non. Je vous rappelle pour bien connaître ma ville depuis 60 ans, que Marans ne rime pas avec A 831.Il serait temps de ne plus mélanger les choses et de remettre à l’ordre du jour l’intérêt général, la santé et la sécurité des concitoyens.

Vous avez été Ministre et Secrétaire d’Etat aux Transports. Vous êtes Président du département de la Charente Maritime et l’êtes resté parce que vous vous êtes engagé à réaliser le Contournement de Marans (mais aussi parce que la Présidente de la Région, Ségolène ROYAL n’a pas voulu soutenir le financement des digues). Pour être aux « affaires », vous devez connaître le dossier de l’A 831 qui, suivant le préambule de votre prédécesseur Monsieur DE ROBIEN « implique qu’aucun aménagement de capacité ne soit réalisé sur l’itinéraire Nord Sud. »
 Vous savez aussi que le dossier de l’A 831 a été étudié sans tenir compte d’un éventuel axe Nord Moreilles (en Vendée)/ La Rochelle et que les incidences de cet axe sur le trafic espéré sur l’A 831 sont absentes du dossier. D’ailleurs, je suis étonné que les opposants déclarés à votre projet ne bougent pas pour le remettre en question.
Depuis votre réélection, une réunion s’est tenue dans les bureaux de la Communauté de Commune de Marans. Votre Vice Président, Monsieur Daniel LAURENT s’y est engagé à étudier le Contournement de Marans et je sais que ses services y travaillent. Votre déclaration désavoue ses déclarations, nie la réalité de la vie des Marandais et trahit les engagements pris auprès de ceux qui ont été relancés par vos proches pour soutenir la candidature du nouveau Conseiller Général, Patrick BLANCHARD.
Je n’ai pas cette conception de la politique de couloirs et de manœuvres dans l’intérêt obscur de qui ou de quoi. A ma connaissance, depuis que je suis né et sans enquêter d’avantage, entre le Pont des Alouettes et le carrefour du Point du jour, je peux non seulement dénombrer mais citer les noms de 10 morts et de 9 blessés.

Dernièrement, pour se faire entendre, les élus marandais en ont été réduits à faire une action commando en territoire vendéen. Si j’avais été à leur place, j’aurais complété cette action par une délibération interdisant les Poids lourds et Transports exceptionnels dans Marans et en ré-autorisant le stationnement Rue d’Aligre.

Le délestage défendu par notre association depuis 1999 et réalisé à partir de 2008 par le Conseil Général de la Vendée, n'est ni suffisant, ni satisfaisant en particulier la  route étant inondable (1 mètre d'eau lors de la tempête de février 2010). Ce n’est pas parce qu’il y a des échéances électorales que nos élus doivent perdre la raison.  Si l’A831 ne s’est pas réalisé plus tôt, c’est que ce n’est pas un bon projet (comme dirait Monsieur Jean Louis BORLOO) et Marans n’a rien à y voir.
Aussi, je vous demande de faire respecter les engagements pris le 20 juin et de nous proposer aux dates avancées par vos représentants un aménagement du territoire marandais répondant à toutes les hypothèses que j’ai émises dans mon courrier du 16 juin 2011et abordées lors de cette réunion.
Je reste à la disposition de vos services pour, s’ils le veulent, travailler dans l’intérêt non seulement des Marandais mais de tous les Charentais Maritimes.
Veuillez agréer Monsieur le Président, l'expression de mes sentiments républicains et démocratiques.
                                                         Le Président:Michel Maitrehut                                                            

                                                           Tél : 06 08 92 71 66

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30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 07:09

Serpent de mer? Les élections cantonales passées, la réalité revient. Il n'y a toujours pas assez d'argent public pour faire l'Autoroute A831. Et puis, la même question se pose avec insistance: cette Autoroute est-elle utile?

Je pense depuis logtemps que non!

Voir le dossier sur ce blog:

    Autoroute A 831

 

Henri Moulinier

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30 mars 2011  | Sud-Ouest

Par Pierre-Marie Lemaire

Les opposants à l'autoroute A 831 reprennent espoir

 

L'autoroute Rochefort-Fontenay-le-Comte fait à nouveau parler d'elle. Sera-t-elle construite un jour ? Le scepticisme gagne, à la grande satisfaction de ses opposants

Et si l'autoroute Rochefort-Fontenay-le-Comte ne se faisait pas ? Si l'État, en refusant de financer le surcoût environnemental de 150 millions d'euros au bas mot, enterrait sans le dire un projet qui n'en finit pas de commencer depuis 15 ans ? Ils sont de plus en plus nombreux à le redouter, ou à l'espérer, en Charente-Maritime. Mais pas Dominique Bussereau. Le président du Conseil général continue d'y croire. Il entend boucler le financement de la future A 831         « avant l'été » pour un démarrage du chantier « dès 2013 ».

 

Optimisme forcené ou méthode Coué ?

 Nelly Verdier préside l'association Vivre bien en Aunis qui se bat depuis dix ans contre un projet qu'elle qualifie d'inutile, coûteux et destructeur. Elle voit dans cet activisme présidentiel un effet de la fièvre électorale : « M. Bussereau n'était pas très à l'aise à la veille des cantonales. Parler de l'autoroute lui donnait une stature. Cela dit, s'il n'a pas fait aboutir le projet quand il était secrétaire d'État aux Transports, comment le pourrait-il aujourd'hui ? »

 

Coût sous évalué…

 Il est vrai que l’ A 831 paraît bien mal barrée. Le tracé est fixé, les recours purgés, les terrains en cours d'acquisition, elle n'existe pour l'instant que sur le papier. Et le papier commence à jaunir. La déclaration d'utilité publique remonte à 2005. Elle a été signée sur la foi d'études datant de la fin des années 90 qui, selon l'association, sont largement obsolètes.

Le coût prévisionnel s'alourdit au fil du temps. Les 64 kilomètres de bitume, évalués à 560 millions d'euros en 2002, sont estimés aujourd'hui à 650 millions, dont la moitié d'argent public (État et conseils généraux). Plus, donc, les 150 à 200 M€ à la charge des collectivités que coûtera le tronçon de 3,3 kilomètres sur pilotis préconisé par la Ligue de protection des oiseaux et retenu par le gouvernement pour franchir sans trop de casse le Marais poitevin.

En ces temps de disette budgétaire, de flambée pétrolière, de Grenelle de l'Environnement - même détricoté -, cet argent ne serait-il pas plus utile ailleurs ? s'interroge Nelly Verdier. « La contribution des collectivités locales peut être évaluée à 325 M€, dit-elle. La Charente-Maritime a d'autres priorités. Les digues, par exemple. »

 

… trafic surestimé

Pour Vivre bien en Aunis, l'autoroute Rochefort-Fontenay-le-Comte ne se justifie plus. Le contournement de Marans, point noir de la RN 137 entre La Rochelle et Nantes, peut se réaliser autrement. Les estimations de trafic doivent être revues à la baisse, surtout depuis l'ouverture de la liaison Saintes- Fontenay-le-Comte via Niort.

La seule pertinence de l’A 831, finalement, c'est de prolonger l’A 837 Saintes-Rochefort, cet appendice de 36 kilomètres sur la carte d'ASF (Autoroutes du sud de la France) qui, depuis 1997, coûte plus cher qu'il ne rapporte. « Rentabilité financière faible » et « estimations de trafic trop optimistes », peut-on lire dans un rapport d'activité de la filiale du groupe Vinci. Non seulement la A 837 a coûté 367 M€ au lieu des 237 prévus, mais encore le trafic est moindre qu'espéré : 9 534 véhicules/jour en 2009, alors que les prévisions tablaient il y a 15 ans sur 16 815. Sachant que le seuil moyen de rentabilité est à 16 000.

Cette prévision de 16 000 véhicules/jour a d'ailleurs été retenue pour l’A 831. Elle bénéficiera en effet du report du trafic Bordeaux-Nantes qui passe aujourd'hui par Niort. Mais, affirme un autre rapport, cela « ne compensera pas les pertes de recettes plus importantes » pour ASF puisque le trajet sera plus court.

 

L'impôt ou le péage

Nathalie Kosciusko-Morizet le dit dans son courrier : l'État ne lancera pas l'appel à projet tant que les collectivités locales ne se seront pas mises d'accord sur leur participation financière.

-  Le président de la communauté d'agglomération de Rochefort, Bernard Grasset, veut bien mettre la main à la poche, sous condition; son homologue de La Rochelle, Maxime Bono est contre, sauf si... Dominique Bussereau mise également sur « un geste» du futur concessionnaire.

- Encore faut-il en trouver un. Aucune société autoroutière ne sera candidate si l'argent public ne lui assure pas la rentabilité de l'opération. « Pour la A 831, la participation des collectivités est déterminante, confirme-t-on chez ASF. C'est une autoroute d'aménagement du territoire. » Quant à une participation du concessionnaire au surcoût environnemental, pourquoi pas, mais on rappelle l'exemple de la A 65 Langon-Pau et ses tarifs élevés : ce qui n'est pas payé par le contribuable local est supporté par l'utilisateur.

En 2010, sur ses 2 714 kilomètres d'autoroutes, ASF a encaissé 3 milliards d'euros de péages, en hausse de 3,7 % par rapport à 2009. Son résultat net a progressé de 17 % à 733 millions d'euros. Que les actionnaires se sont presque intégralement partagés.

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En extrait, ci-dessous , ce qui concerne l'A831 . Le tout en page 14 et 15 du Sud-Ouest du 24 mars 2011 édition La Rochelle.

A noter :

  •  Dominique Bussereau veut un tour de table des collectivités pour financer le surcoût mais " le montant ne m'a pas été communiqué " dit-il. Alors comment fait-on pour réunir des décideurs autour d'une table et leur demander de financer une rallonge dont on ignore le montant ?
  •  Dominique Bussereau propose un marché ( de dupes !) : si on me finance mon autoroute je réaliserai le contournement court de Marans : le citoyen en otage du politique !
  • Dominique Bussereau est prêt à passer une autoroute sur des zones Natura 2000 en zones humides et nous explique qu'il va donner une leçon d'environnement à Maxime Bono, à la mairie de La Rochelle et au port autonome de La Pallice ! trop fort! A noter que Dominique Bussereau a fait annuler ( provisoirement ?) l'implantation d'un port méthanier sur le Verdon juste en face de chez lui pour raisons environnementales.
  • Il est utile de rappeler que Maxime Bono , maire de La Rochelle a déjà donné sa position: avec sa participation financière à la LGV, la ville n'a pas les moyens de répondre à la demande de participation du conseil général. Bernard Grasset n'a pas montré un grand enthousiasme !

EXTRAITS

 

Et vous Dominique Bussereau ?

 

Dominique Bussereau. Il y a 56 000 entreprises dans le département, 5 000 exploitations agricoles et trois ports, deux départementaux et un autonome : le grand port de la Pallice. J'ose dire que je suis un peu à l'origine de son développement. Avant ce port vivotait. Maintenant qu'il se développe cela peut poser des problèmes environnementaux. Si je suis élu dimanche je proposerais à Maxime Bono de définir une charte environnementale sur la Pallice.

 

Autre sujet environnemental, le surcoût de la future autoroute des marais, l'A 831 entre Rochefort et Fontenay-le-Comte, c'est 125 millions d'euros. L'État ne veut pas payer. Dominique Bussereau, est-ce qu'il ne faut pas mieux abandonner purement et simplement ce projet ?

 

Dominique Bussereau.

 Surtout pas. Sinon vous allez voir les maires de Rochefort et La Rochelle monter au créneau. Le problème de cette autoroute, c'est qu'elle traverse le marais, d'où un surcoût pour les aménagements environnementaux. Surcoût dont le montant ne m'a pas été communiqué. Il doit donc y avoir un tour de table des collectivités. Si la Région Pays de Loire paie sa part, j'ose espérer que la région Poitou-Charentes participera avec nous à l'addition supplémentaire.

 

Bernard Lalande, votre position ?

Bernard Lalande. Cela fait treize ans que je suis conseiller général, treize ans que j'entends parler de cette autoroute. On s'est prononcés cinq ou six fois, on a fait des motions, et le prix a été multiplié. Faisons une déviation courte à Marans, point à la ligne et on verra après. Maintenant on nous parle de tour de table pour l'autoroute. Mon principe est que celui qui commande paie. Qui commande ? Peut-être faut-il une autoroute, peut-être. Mais cela fait déjà quinze ans qu'on nous dit qu'il faut une autoroute et on le dira peut-être encore dans cinq ou dix ans. N'y a-t-il pas d'autres urgences dans ce département ? Des aménagements qui concernent la vie quotidienne. On ne parle que des grosses infrastructures, jamais des gens. Moi je préfère parler des gens.

 

Dominique Bussereau.

Si l'État, la Région, le Département et la Communauté d'agglomération de La Rochelle ne s'étaient pas mis autour de la table pour l'Université de La Rochelle, il n'y aurait pas 8 000 étudiants aujourd'hui. De la même manière, si nous parvenons à engager cette année l'appel d'offres pour l'autoroute, alors je suis d'accord avec Bernard Lalande pour réaliser le contournement court de Marans.

 

 

 

 

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  • henri Moulinier
  • Adjoint au maire honoraire de La Rochelle. Ancien professeur de lycée en S.E.S. et chargé de cours d'éco Université de La Rochelle. Docteur en histoire. Militant LDH La Rochelle.
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